Les Dokimos



L’hypersexualisation : quand la société initie les enfants à la sexualité.

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Il est bien loin le temps où, à la simple évocation du mot « sex », les femmes gênées inclinaient leur tête et cherchaient à cacher leurs joues rougies, tandis que les hommes commençaient à bégayer. Ce temps-là est révolu ! Notre société contemporaine se veut libre et ouverte. La sexualité est sortie de la sphère privée d’une chambre conjugale, pour s’afficher et se revendiquer au grand jour. Il faut être « in » ou encore « à la page » et ne pas être dépassé par la mode et ses dictats. La sexualité est devenue un produit de marketing. Les publicitaires nous vendent du dentifrice, du soda, du fromage ou encore des tickets de train avec des spots aguicheurs qui invitent sans détours à consommer du sexe. Après un public parental conquis, c’est désormais les enfants, consommateurs de demain, qui sont visés. Sans tabou ni complexe, ils sont surexposés à du contenu sexuel explicite, au grand dam des « conservateurs » ou des « esprits prudes » jugés liberticides. Prétextant l’information ou le jeu, la sexualité leur est servie de manière subtile. Ces derniers sont devenus la cible préférée des industriels. Cette hypersexualisation sert désormais de précepteur et véhicule des valeurs libertines et impudiques. Tout ceci est le fruit d’une longue évolution des mentalités et surtout d’une révolution, celle des femmes. Comment en sommes nous arrivés là ? Quel a été le rôle de la mode et des médias dans ce changement d’envergure ?

1960-1980 : LA RÉVOLTE DES FEMMES


Le droit à la contraception et à l’avortement


C’et sous l’impulsion des mouvements féministes, à l’instar du mouvement « des suffragettes » que la révolution féminine connut son point de départ. Ces militantes désireuses d’obtenir le droit de vote au même titre que les hommes, ont organisé des meetings, des pétitions et ont créé de véritables réseaux pour remporter ce combat. C’est seulement après avoir obtenu le droit de vote, que les idéaux égalitaires se sont répandus au sein de la société. Dans les années 60, les femmes ont voulu se libérer des carcans patriarcaux, refusant d’être considérées comme des ménagères, bonne qu’aux fourneaux, enfantant chaque année. Elles en avaient aussi assez d’être l’opprobre de la famille après une grossesse hors mariage. Bien plus que le droit de vote, elles voulaient à présent pouvoir disposer librement de leur corps d’où leur combat en faveur de la contraception. En effet, jusque là, la contraception et l’avortement étaient illégaux et réprimés par la loi du 31 juillet 1920.


Voir article sur l’avortement ICI et sur la contraception .


Les méthodes contraceptives des grands-mères n’étant pas toujours fiables, les grossesses étaient parfois cumulées après « une erreur d’un soir ». Sans contraception, beaucoup optaient pour l’avortement. Cela se passaient dans la plus grande clandestinité, dans des lieux lugubres, à peine assainis, à la va-vite. Beaucoup de femmes mourraient alors des suites de cet acte, d’hémorragie, d’infections et autres. Pour celles qui n’osaient pas risquer leur vie ou aller en prison, elles multipliaient les grossesses, épuisées. Parfois, les plus pauvres recourraient à l’infanticide. C’est dans ce contexte que s’ouvrirent de vives discussions et les manifestations féministes. Le procès des époux Bac en 1955 fut le porte étendard de ce nouveau combat. En effet, ce couple d’ouvriers fut accusé d’avoir laissé sans soins leur cinquième enfant qui en mourut. La situation de Mme Bac était celle d’un bon nombre de femmes, mère d’une famille nombreuse car elle refusait de renoncer à son devoir conjugal, elle ne parvenait plus à nourrir à satiété tous ses enfants.


C’est en 1967, que le député de droite Lucien Neuwirth, fit voter un décret qui légalisa la contraception. Dès lors, de vifs débats s’en suivirent, entre gynécologues, entre journaux pro ou contre. Toutes les idées, toutes les rumeurs étaient relayées, en fonction des points de vue, pour décourager ou encourager la prise de contraceptifs. Malgré ces vives discussions, l’opinion de la société changea, les mœurs évoluèrent, et la contraception fut peu à peu acceptée par tous, même dans les milieux dits conservateurs. Par la suite, en 1975, la loi Veil légalisa l’avortement et donna à la femme le droit de vie ou de mort sur l’enfant qu’elle porte. Dès lors, la société prit en compte le désir d’émancipation et de liberté des femmes mais également son désir sexuel. Dans les mentalités, l’association entre relation sexuelle et procréation disparut au profit du concept de relation consentie et d’amour partagé sans conséquences.

Mai 68 : la France adopte le peace and love…


interdit dinterdireL’heure est à la contestation ! C’est dans un climat politico-social très tendu que la révolution sexuelle de Mai 68 s’amorça. Elle débuta en premier lieu parmi les étudiants. En effet, il était interdit aux étudiants de sexe opposé de se rencontrer dans les chambres des cités universitaires. S’en suivit une vague de contestations avec des slogans tels que « Jouissez sans entraves ! » Les idéologies paritaires des féministes ressurgirent, dénonçant l’enfermement de la femme dans le mariage et la famille. La révolution étudiante prit une telle ampleur dans les rues qu’elle gagna les mouvements ouvriers qui s’y joignirent pour faire entendre leurs droits. Suivant l’exemple outre-Atlantique du mouvement des hippies ou des sit-in des noirs aux Etats-Unis, la classe populaire et les étudiants français défilèrent dans les rues avec une revendication : « interdit d’interdire » ou encore « apprenez à faire l’amour et non la guerre ». La jeunesse bravait tous les interdits sur fond de musique rock. C’était le temps du « peace and love » : sexualité libre et plaisir accentué sous l’effet des drogues. Ce changement radical marqua une cassure complète des codes d’avant Mai 68. Les mots furent forts, le vocabulaire changea. Finis les tabous, tout était dit, et tant pis si cela choquait. On osait désormais braver tous les interdits. Une réelle propagande appelant à la liberté sexuelle fut faite, à commencer par des tracts et slogans provocateurs écrits sur les murs, mais aussi par le biais de journaux féministes comme Le Torchon brûle qui faisait l’apologie du sexe, de l’amour libre et de la masturbation. Les nouveau héros furent Mao, le Ché ou encore Castro. Ce brassage de revendications engloba également celui des mouvements homosexuels comme le FHAR (Front Homosexuel d’Action Révolutionnaire) qui osa prôner l’homosexualité et l’échangisme, malgré la menace d’emprisonnement ou d’internement qui pesait sur eux à l’époque. Face à cette jeunesse populaire qui réclamait du sexe, l’industrie pornographique a littéralement explosé. Le corps nu est sorti de la sphère privée pour être exposé sur les écrans de télévisions au vu de tous et devint par conséquent un produit à vendre.

La pornographisation


La pornographisation c’est l’utilisation d’archétypes pornographiques dans la publicité, la littérature, la télévision, le cinéma, la presse écrite, la mode. Elle crée et dicte implicitement les comportements et les fantasmes sexuels. A titre d’exemple, l’épilation fut l’un des codes portés par cette industrie.


La pornographie s’est faite un nouveau visage, celui du « porno-chic ». Les premières apparitions eurent lieu dans les milieux aisés (d’où son nom) et s’est ensuite répandue dans les milieux populaires. Voilà comment on est arrivé à vendre du camembert avec des slogans provocateurs ! Les exemples de cette pornographisation ne manquent pas. Voici un exemple qui a tout de même fait bondir des parents. Face à la concurrence des grandes firmes américaines, Orangina, une petite marque française, a décidé elle aussi d’en finir avec les vieilles publicités et d’être « in ». Cette marque a décidé de promouvoir son soda avec des spots publicitaires mettant en scène des animaux : l’ours (l’homme viril), la girafe et lahyène (respectivement femme séduisante/coquette et femme fatale) et d’autres personnages mi-animaux mi-humains. Dans l’un des spots, on voit une orgie animalière se déroulant dans la forêt autour d’une fontaine à Orangina. Jugé trop suggestive, elle fut retirée mais le message fut passé, vers le public visé, à savoir les jeunes.orangina


Le tapage médiatique est constant et s’intensifie. Pain, beurre, confitures, dentifrice, en passant par les torchons et produits d’entretien, tous ces produits sont vendus avec un message implicite très explicite.


Cette pornographisation destinée au début aux adultes n’en finit plus sa progression et touche désormais les enfants.

DE LA SEXUALITÉ SERVIE Á L’HEURE DU GOUTER


Selon Sylvie Richard-Bessette l’hypersexualisation est un « usage excessif de stratégies axées sur le corps dans le but de séduire ». Cette chargée de cours au département de psychologie et sexologie de l’Université du Québec à Montréal (UQAM), décrit ce phénomène bien connu au Canada en ces termes :


- une tenue vestimentaire qui met en évidence des parties du corps : décolleté, gilet-bedaine, pantalon taille basse, chandail moulant...


- des accessoires et des produits qui accentuent de façon importante certains traits et cachent « les défauts » : maquillage, bijoux, talons hauts, ongles en acrylique, coloration des cheveux, soutien-gorge à bonnets rembourrés…


- des transformations du corps qui ont pour but la mise en évidence de caractéristiques ou signaux sexuels : épilation des poils du corps et des organes génitaux, musculation importante des bras et des fesses…


- des interventions chirurgicales qui transforment le corps en objet artificiel : seins en silicone, lèvres gonflées au collagène…


- des postures exagérées du corps qui envoient le signal d’une disponibilité sexuelle: bomber les seins, ouvrir la bouche, se déhancher…


- des comportements sexuels axés sur la génitalité et le plaisir de l’autre.


L’hypersexualisation est novice en France en comparaison de ce qui se passe au Canada et aux USA. Outre-Atlantique ce phénomène est apparu depuis une dizaine d’années et touche les jeunes filles mais également les jeunes garçons. Toutes les tranches d’âges sont concernées, les enfants de 5 à 10 en période de latence, les pré-ados, et les ados.

Les lolitas et les mini-miss


Leurs noms vous disent sûrement quelque chose : Britney Spears, Chrinista Aguilera, Rihanna, Shakira ou la dernière en date Miley Cyrus. Le public les a vues évoluer depuis leur enfance sur le petit écran. Leur style vestimentaire parait enfantin mais les paroles de leur musique et leurs clips délivrent un message qui n’a rien d’enfantin. Dans l’une des chansons de Britney Spears intitulée « I am slave for you », elle se présente comme esclave sexuelle. Souvent dénudées dans leurs vidéoclips, elles y miment souvent des orgasmes. Ce n’est plus de l’érotisme mais de la pornographie. Et c’est elles que les fillettes de 7 à 9 ans adorent et copient dans leur manière de se comporter et de se vêtir. Quelle aubaine pour les industriels du textile ! Ces derniers rivalisent d’idées et surtout de tenues à leur offrir ! Il faut que ce soit sexy et aguicheur : mini-jupes, leggings, piercings, tatouages, lingeries hot ont la cote auprès des fashionistas de l’école primaire.

[caption id="attachment_6076" align="alignleft" width="300"]Le manequin sur cette photo n'avait alors que 10 ans ! Le manequin sur cette photo n'avait alors que 10 ans ![/caption]

Si seulement la faute incombait uniquement aux industriels de la musique, du cinéma et du textile. Et bien non, la faute incombe aussi à beaucoup de parents qui laissent leurs enfants consommer ces contenus et qui les encouragent à adopter les codes de séduction des adultes. En effet, depuis les années 90, les concours de Mini-miss ont vu le jour premièrement aux Etats-Unis et au Canada pour enfin arriver depuis peu en France. On peut se demander qu’est-ce qui motive ces parents à exhiber leurs enfants de la sorte : leur narcissisme qu’ils projettent sur leurs rejetons, le besoin de reconnaissance ou d’argent ? Là encore, les industries ne sont pas loin, ils sont généralement sponsors ou partenaires, et offrent généreusement des tenues vestimentaires, des bijoux et bien sûr une compensation financière aux lauréates et surtout à la gagnante qui sera l’égérie de leur marque. Il n’y a aucune différence avec les concours Miss France. Ce qui est sur c’est que dès 3 ans, l’art de la séduction des adultes est maitrisé par ces petites maquillées à outrance qui défilent en talons, grimées en femmes fatales, en prostituées ou encore en fées très sexy. Et comme dirait l’autre, il n’y a pas de concours de miss, sans Bikini ! Et personne ne s’inquiète du fait que des pervers pédophiles puissent profiter de ces spectacles pour venir se rincer l’œil. En effet, les photos prises lors de ces concours prétendument « bon enfant » alimentent les réseaux pédophiles. Les tragédies aux USA ne cessent d’être révélées, l’une des plus choquantes étant celle de la petite JonBenet Ramsey, âgée de 6 ans, lauréate de concours, qui avait été retrouvée morte le 26 décembre 1996, dans le sous-sol de sa maison dans le Colorado. Elle avait été droguée et violée par l’un des ses fans, John Mark Karr, un enseignant de 41 ans.


pub sexyAprès la révolution des femmes, c’est désormais l’heure de la révolution sexuelle des enfants. A travers tous les supports médiatiques actuels, la société tend à reconnaitre le désir de l’enfant. Ainsi, l’enfant a du désir, et est de fait désirable.

Jeunes, Jolies et sexualité dépravée.


Dans le magazine français Vingt ans, dont les lectrices ont en moyenne 16 ans, on a publié un test qui répartit les lectrices dans trois catégories:


1-La super extra-salope : « C’est bien, tu vas peut-être un peu loin, mais tu as de l’humour »


2-La salope normale : « Tu es fille de ton temps, moderne, c’est bien : tu as des aventures et un peu de sentiments, mais tu ne te laisserais pas avoir par ton mec s’il faisait la même chose »


3-La ringarde : « le dinosaure présoixante-huitard » c’est-à-dire la coincée.


En 2002 au Québec, le magazine Adorable avait dû retirer des kiosques son Guide 100% sexe (99 trucs coquins). En octobre 2004, ce magazine « inspirant, glamour et tendance », présentait ses « idées sexy » où il était proposé :


« 1) Exhibez-vous dans Internet ! Pour celles d’entre vous qui ont une légère tendance exhibitionniste


2) Instruisez-vous ! Lisez des histoires érotiques ou carrément débridées comme les romans du Marquis de Sade. En plus de vous stimuler [...] elles vous apporteront ce petit plus que certaines ont et que d’autres n’ont pas.


3) Visitez un sex-shop... »


Ou « tout à fait normal [...] de vous habiller supersexy, de porter des talons hauts au lit, de faire l’amour les yeux bandés ». Pire encore : « Quelques ajouts coquins dans vos ébats de couple » proposant « des fichus de soie pour lui attacher les mains et les pieds au lit ; des menottes ; un vibrateur mauve à tête de castor grignoteur [...] un ou une bel(le) inconnu(e) juste pour un soir ; un fouet ou un masque de cuir ».


Ces magazines que les ados et préados s’arrachent dans les collèges et les lycées font une promotion de la sexualité débridée, du sadisme, de la masturbation, de l’amour à plusieurs... Grave et consternant !


Ce phénomène ne concerne pas seulement les magazines des jeunes filles mais il touche également les jeunes garçons. En effet, la pornographie multiplie les spots et accroches pour attirer de plus en plus de jeunes garçons via internet, les jeux vidéo, etc. Ainsi, le jeu vidéo « rapelay » a connu un succès phénoménal malgré son retrait rapide de la vente. Dans ce jeu, le but est de violer, mettre enceinte et faire avorter le plus de femmes possibles. Cette hypersexualisation a fait que « Dans les cours d’écoles, des enfants âgés de six à douze ans procèdent à des attouchements sexuels sur d’autres garçons et filles. Ces attouchements vont jusqu’à la sodomie. » (M. Gagnon, doctorante au département de psychologie de l’Université de Montréal).


Le constat est désastreux. Bon nombre de jeunes de 12-16 ans ont déjà connu plusieurs partenaires sexuels et certaines témoignent avoir déjà pratiqué cela à plusieurs. L’heure est grave, de la liberté sexuelle revendiquée par les féministes, nous sommes passés à une liberté dépravée où l’interdit et le tabou n’ont plus leur place. Voici les nouveaux slogans et revendications : L’enfant a un désir, il faut lui reconnaître ce droit.Il peut et doit accéder à la sexualité !Ainsi, des comités se créent et discutent dans des instances comme l’ONU ou l’UNESCO pour légitimer l’apprentissage de la masturbation aux enfants de 5 à 18 ans.

INSTRUIS L’ENFANT SELON LA VOIE QU’IL DOIT SUIVRE


« Ainsi, mes bien-aimés, comme vous avez toujours obéi, travaillez à votre salut avec crainte et tremblement, non seulement comme en ma présence, mais bien plus encore maintenant que je suis absent ; car c'est Dieu qui produit en vous le vouloir et le faire, selon son bon plaisir. Faites toutes choses sans murmures ni hésitations, afin que vous soyez irréprochables et purs, des enfants de Dieu irrépréhensibles au milieu d'une génération perverse et corrompue, parmi laquelle vous brillez comme des flambeaux dans le monde » Philippiens 2 : 12-15. Voilà, nous y sommes. Notre société a dépassé de très loin Sodome et Gomorrhe.

« Les deux anges arrivèrent à Sodome sur le soir ; et Lot était assis à la porte de Sodome. Quand Lot les vit, il se leva pour aller au-devant d'eux, et se prosterna la face contre terre. Puis il dit : Voici, mes seigneurs, entrez, je vous prie, dans la maison de votre serviteur, et passez-y la nuit ; lavez-vous les pieds ; vous vous lèverez de bon matin, et vous poursuivrez votre route. Non, répondirent-ils, nous passerons la nuit dans la rue. Mais Lot les pressa tellement qu'ils vinrent chez lui et entrèrent dans sa maison. Il leur donna un festin, et fit cuire des pains sans levain. Et ils mangèrent. Ils n'étaient pas encore couchés que les gens de la ville, les gens de Sodome, entourèrent la maison, depuis les enfants jusqu'aux vieillards ; toute la population était accourue. Ils appelèrent Lot, et lui dirent : Où sont les hommes qui sont entrés chez toi cette nuit ? Fais-les sortir vers nous, pour que nous les connaissions » Genèse 15 :1-5.


Lorsque les anges arrivèrent dans la ville, tous se rassemblèrent autour de la maison de Lot. Notez la précision des Écritures « des enfants jusqu’aux vieillards ». Ici la demande expresse des habitants n’étant pas de connaître l’identité des deux anges, mais bel et bien de coucher avec eux. Eh oui ce qui existe aujourd’hui a déjà existé ! (Ecclésiaste 1 :9). Fuyons cette génération perdue qui n’a plus rien à proposer si ce n’est que l’abondance du péché.


Chrétiens, si vous n’éduquez pas vos enfants, la société s’en chargera pour vous ! « Instruis l'enfant selon la voie qu'il doit suivre ; Et quand il sera vieux, il ne s'en détournera pas. » Proverbes 22 : 6.


Le combat peut sembler perdu d’avance devant cette prolifération du péché qui s’est introduit jusque dans les écoles et qui nous cerne de toutes parts. Toutefois, nous avons le Seigneur de notre coté. « Si Dieu est pour nous, qui sera contre nous ? » (Romains 8 :31). Ne sous-estimons pas la puissance qu’il y a dans la Parole de Dieu.


« Toi, demeure dans les choses que tu as apprises, et reconnues certaines, sachant de qui tu les as apprises ; dès ton enfance, tu connais les saintes lettres, qui peuvent te rendre sage à salut par la foi en Jésus Christ. Toute Écriture est inspirée de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour instruire dans la justice, afin que l'homme de Dieu soit accompli et propre à toute bonne œuvre » 2 Timothée 3 :14-17.


Timothée avait grandi dans la société gréco-romaine aux mœurs semblables à celles de notre époque. Il avait cependant bénéficié d’une instruction selon les voies du Seigneur par sa grand-mère Loïs et sa mère Eunice (2timohée 1 :1-5) de laquelle il ne s’est pas détourné une fois adulte. Bien au contraire, il est devenu un serviteur de Dieu, collaborateur de l’apôtre Paul. La Parole de Dieu est comme un feu et comme un marteau. Elle consume les impuretés des enseignements impies et brise les mentalités perverties (Jérémie 23 :29).


« Nous renversons les raisonnements et toute hauteur qui s'élève contre la connaissance de Dieu, et nous amenons toute pensée captive à l'obéissance de Christ. Nous sommes prêts aussi à punir toute désobéissance, lorsque votre obéissance sera complète » 2 Corinthiens 10 :5-6.


« Car la parole de Dieu est vivante et efficace, plus tranchante qu'une épée quelconque à deux tranchants, pénétrante jusqu'à partager âme et esprit, jointures et moelles ; elle juge les sentiments et les pensées du cœur » Hébreux 4 :12.


L’instruction passe par l’apprentissage de la Parole de Dieu à nos enfants dès leur plus jeune âge. Nous devons prendre le temps de contrôler le contenu des livres qu’ils étudient en classe afin de rectifier le tir si nécessaire, leur limiter l’accès à la télévision et à Internet et ne pas hésiter à censurer à chaque fois que cela s’impose. Certes, nous ne pourrons pas les empêcher de voir et d’entendre des choses malsaines mais apprenons-leur à exercer leur discernement afin qu’en grandissant ils se détournent instinctivement du mal. Enfin, prions pour eux et avec eux et le Seigneur qui est Tout-Puissant fera sa part. Ils seront alors à leur tour des lumières que Dieu suscitera pour parler à cette génération sans limites. Que le Seigneur conduise chaque parent !


Gisèle.


Lire également :


La foi et l’intelligence sont-elles compatibles ?


Une BD pour enseigner vos enfants selon les voies du Seigneur

8 commentaires
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8 commentaires

  • mpemba   
    17 Février 2014 22:52

    Je trouve que ce qui m'a marqué vraiment comme signe d'hypersexualisation, ou même dépravation des enfants ou même fin des tabous, c'est cette pub ou on voit une femme de 40 ans et 15 ans qui s'embrasse et le mari rentre et fait comme si de rien n'était.

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  • Venthou Dumaine   
    24 Février 2014 11:36

    Que DIEU vous bénisse et vous fortifie pour tous ses enseignements.

    Répondre
  • anne   
    10 Mars 2014 08:32

    bonjour les dokimos voici un lien qu'une soeur m'a envoyé qui concerne Sephora qui concerne des produits de "beauté" http://www.sephora.fr/Garancia/BGARAN/SC303 je passe de commentaire.

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  • Le livre de l'alliance   
    11 Mars 2014 00:35

    C'est terrible, je manque des mots. Prions tout simplement et publions la parole de Dieu pour que les gens soient réellement sauvés. Sans Jésus-Christ nous ne pouvons rien faire. Amen!

    Shalom!

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  • fr makiese dieyomona   
    28 Mars 2014 16:30

    je suis content de voir tels enseignement;nul par ailleur que jesus christ soit glorifier

    petit frere de mn gloria massamba

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  • Astrid   
    16 Juillet 2014 22:12

    Merci de nous éclairer la dessus, c'est très enrichissant.....a méditer!!!! Que Dieu vous bénisse. Astrid!

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  • une soeur   
    7 Septembre 2016 14:17

    Une de mes petites filles a quatre ans, et de son comportement,je vois un serpent!tous ces dessins animés diaboliques, la télévision! Je peus rien dire!? donc j intercède pour toute ma famille! Un esprit de séduction, de sirène a quatre ans c'est possible?

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  • une soeur   
    8 Septembre 2016 12:52

    Bo jour: Anne! Je viens de parcourir le lien que tu as indiquée sur: sephora! C'est horrible!et en même temps sa m étonné pas!??

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