Les Dokimos



La volonté de Dieu

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Dieu a pour chacun de nous, et pour chaque situation, une volonté parfaite. La volonté parfaite de Dieu, est ce qui rentre dans Son plan parfait. Le Seigneur a une ligne directive pour chaque être humain. Une ligne, un chemin, une voie qu’Il a préétablis avant la naissance de tout homme.


Il dit à Jérémie : « Avant que je t’aie formé dans le ventre de ta mère, je te connaissais, et avant que tu sois sorti de son sein, je t’avais consacré, je t’avais établi prophète des nations ». Mais souvent, les enfants de Dieu préfèrent accomplir leur propre volonté.


Nombres 22-25 nous raconte l’histoire d’un prophète nommé Balaam. Un jour, Balak, un roi païen vint lui demander de maudire le peuple d’Israël (Nombres 22 : 6). Balaam chercha la face de Dieu pour connaître Sa volonté. Au verset 12 du chapitre 22, Dieu lui donna Sa volonté parfaite en réfutant la demande de Balak car Israël est un peuple « béni ». Balaam n’a donc pas eu le droit de maudire le peuple de l’Eternel. Mais plus tard, lorsque Balak promit au prophète « les honneurs », et « tout ce qu’il demandera » (v 17), Balaam va retourner sa veste, et bien qu’il connaissait la volonté parfaite de Dieu, il alla Lui formuler une nouvelle demande. Quel était donc sa motivation ? Pour sûr, ca n’est pas de faire la volonté de Dieu, mais bien de s’enrichir et de se voir glorifier par les louanges des hommes ! A ce moment, les envies de gloire, d’honneurs et de richesse avaient déjà corrompu le cœur du prophète. Celui-ci était prêt à aller à l’encontre de la volonté divine pour son propre intérêt.


Balaam est l’image du chrétien qui connait la volonté de Dieu pour sa vie, mais qui à cause de ses propres convoitises, préfère accomplir la sienne. C’est l’image d’un chrétien qui a choisi d’avancer par la vue, qui suit les désirs de sa chair, qui se moque de ce que Dieu peut penser, de ce que Dieu peut vouloir. Un qui chrétien qui dit « Dieu comprend » à tout va, et qui par le biais de ses convoitises va à l’encontre de ce que le Seigneur lui dit. Telle est l’image du chrétien-Balaam ! Un chrétien que l’on retrouve aujourd’hui à tous les coins de rues. Ou sont ces hommes et ces femmes de Dieu, qui mettent leur désirs, leurs envies de côté et qui laissent Dieu les conduire ? Qui sont ceux qui écoutent la vérité, quand bien même elle est dure à entendre ?


En Jean 6 : 60-69, les disciples dirent à Jésus, « Cette parole est dure, qui peut l’écouter ? » Au verset 66 il est dit que « plusieurs de ses disciples se retirèrent et n’allèrent pus avec lui », seuls les 12 restèrent auprès du Seigneur. Qui sont ces 12 qui désireront écouter la volonté de Dieu, même si elle est dure à entendre ? Qui sont ceux qui refuseront la compromission, la honte, la peur, le péché, les honneurs, pour accomplir la volonté parfaite du Seigneur ?


Balak lui, représente le monde et tous ses vices. Tout ce qui nous est proposé par le diable pour que la volonté de Dieu ne s’accomplisse pas dans nos vies. Balak surgit souvent avec des propositions alléchantes mais remplies d’iniquités, mais toi, résiste-lui comme Christ lui a résisté (Mathieu 4 : 1-11). C’est vrai que le péché offre des solutions de facilité, mais il ne faut pas oublier que « le salaire du péché c’est la mort » (Romain 6 : 23), et que jamais, l’adversaire nous amènera à accomplir la volonté du Seigneur.


Dieu va finalement permettre à Balaam de suivre Balak sans toutefois l’autoriser à maudire le peuple. C’est comme s’Il lui disait : « Tu veux vraiment y aller ? Alors vas-y, mais c’est ta volonté que tu accomplis, pas la mienne ». Dieu, pour le détourner de ce « chemin qui mène à la perdition » (Matthieu 7 :12 ; Nombres 22 :32), va ouvrir la bouche de son ânesse et lui permettre de voir l’ange qu’Il avait dépêché pour l’arrêter.


bigstock-Man-At-The-Peak-7441335-001Le Seigneur parle et met toujours ses enfants en garde contre un danger potentiel, mais combien l’écoutent ? Combien prêtent l’oreille ? Malgré les signes et les avertissements de Dieu, beaucoup de chrétiens (tout comme le prophète Balaam qui va continuer dans sa course à la gloire ), s’obstinent à refuser d’écouter le Seigneur et ne font aucun cas de Sa volonté.


Jonas en est un autre exemple. Malgré l’ordre de Dieu d’aller à Ninive, il fit tout son possible pour ne pas y aller et s’est retrouvé dans le ventre d’un grand poisson !


Balaam va demander la permission au Seigneur de maudire Israël quatre fois ! (v 10-11 ; v 19 ; chapitre 23 v 3 ; v 15) et faire trois holocaustes (v 2 ; 14 ; 30) pour arriver à ses fins. Mais la volonté de Dieu va quand même s’accomplir, et le peuple fut béni à trois reprises (chapitre 24 : 10). Quand Balaam a compris qu’il ne pourrait jamais maudire le peuple, il a finit par rentrer chez lui.


Ce long voyage, tous ces sacrifices et ces prières n’auront servis à rien. Finalement, le chrétien qui refuse de rentrer dans la volonté de Dieu, perd du temps dans sa marche avec Christ alors que ce temps nous est compté (Ephésiens 5 : 16). Il s’attire aussi des ennuis, comme Jonas, parce qu’il n’est pas à sa place. La volonté de Dieu était qu’il atterrisse à Ninive, pas dans le ventre d’un poisson !


Un autre exemple est celui de Moïse. L’Eternel lui avait demandé de parler au rocher et au lieu de cela, il le frappa deux fois avec son bâton. La volonté parfaite de Dieu était qu’il parle au rocher et non qu’il utilise son bâton. L’eau est sortie, mais à cause de sa désobéissance, Moïse n’entra point dans la Terre Promise (Nombres 20 : 7-13). Ici il s’agit du chrétien qui ne fait pas confiance à Dieu, et qui par conséquent, ne rentre pas dans Sa volonté. C’est le chrétien qui pense qu’il va surmonter les épreuves par ses propres forces, et qui s‘appuie sur ses capacités, alors qu’il n’a juste qu’à « parler » au rocher, qui est l’image de Christ qui déverse son eau de vie (Jean 4 : 14) sur tous ceux qui sont « fatigués et chargés » (Mathieu 11 : 28) et qui se confient en l’Eternel pour tout remettre entre Ses mains.


En toute circonstances, faisons confiance au Seigneur, car Il connait les projets qu’Il a formés pour nous, ce sont des projets de paix et non de malheur (Jérémie 29 : 11). La meilleure des volontés qui puisse s’accomplir dans la vie d’un homme, est celle de Dieu. Alors ayons la foi que Christ le Rédempteur est vivant, et qu’Il se lèvera le dernier ! Ne soyons pas des chrétiens-Balaam, qui avancent selon leurs désir, et prenons exemple sur le Maître qui, pendant son agonie dans le jardin de Gethsémané, fit cette prière : « Mon Père, s’il est possible que cette coupe s’éloigne de moi ! Toutefois non pas ce que je veux, mais ce que tu veux » ( Matthieu 26 : 39).

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1 commentaire

  • LUISSINT   
    9 Juillet 2014 17:38

    Amen, Gloire à DIEU, très très bien, édifiant. Je ressens que mon âme mon esprit et mon corps se plient encore encore devant la MAJESTÉ DE DIEU. Merci SEIGNEUR.

    Chrétien-balaam, c'est très fort.
    Tant de souffrance, tant de coups tant d'insultes à la croix, frères soeurs, ne rendons pas ce sacrifice vain, obéissons à DIEU.
    Paul dit: je me réjouis donc maintenant en mes souffrances pour vous, et j'accomplis le reste des afflictions de CHRIST en ma chair, pour son corps, qui est l'Eglise. COLO 1/24.
    Les vrais hommes de DIEU en 2014 poursuivent cette œuvre, ils souffrent pour le corps, qui est L'EGLISE.

    JÉSUS tu es le Potier, nous sommes l'argile.

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