Les Dokimos



L'œuvre du potier

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«Que le Dieu de paix vous sanctifie lui-même tout entiers, et que tout votre être, l’esprit, l’âme et le corps, soit conservé irrépréhensible, lors de l’avènement de notre Seigneur Jésus Christ! » 1 Thessaloniciens 5: 23. L’être humain est constitué de trois parties: le corps, l’âme et l’esprit. Trois parties indissociables qui doivent être irréprochables. C’est là le combat que doit mener un véritable enfant de Dieu chaque jour tant qu’il sera ici-bas.

L’AME


L’âme est le siège des émotions, des sentiments et de la volonté, c’est le « moi ». Elle est la racine de tous les maux de l’homme. En effet, face aux nombreuses déceptions (trahisons, mensonges, tromperies…), aux difficultés (financières, matérielles…), aux blessures de la vie (abandon, rejet, violences…), l’être humain se forge une carapace autour de son cœur, un rempart pour se protéger. Bien évidemment, ce procédé n’est qu’illusion et ne guérit en rien les blessures profondes de l’âme qui sont des plaies difficiles à soigner.


Notre personnalité s’affirme dès notre plus jeune âge. L’influence dans laquelle nous grandissons déterminera ce que nous deviendrons. Ainsi, une personne qui a grandi en entendant des paroles telles que : « Tu n’arriveras à rien dans ta vie », « T’es moche », « Personne ne voudra de toi »… sera probablement renfermée et manifestera peu d’assurance en elle.


« La langue douce est un arbre de vie, Mais la langue perverse brise l’âme » Proverbes 15:4.


De même, une personne ayant souffert de l’absence de l’un de ses parents cherchera à combler ce manque affectif en multipliant notamment les conquêtes amoureuses.


Les blessures de l’âme sont tellement profondes qu’elles peuvent même affecter notre apparence physique.


« Je serai par ta grâce dans l’allégresse et dans la joie; Car tu vois ma misère, tu sais les angoisses de mon âme, Et tu ne me livreras pas aux mains de l’ennemi, Tu mettras mes pieds au large. Aie pitié de moi, Éternel! car je suis dans la détresse; J’ai le visage, l’âme et le corps usés par le chagrin » Psaumes 31:7-9.



coeur-brisc3a9« Un cœur joyeux rend le visage serein; Mais quand le cœur est triste, l’esprit est abattu»
Proverbes 15:13.


Considérons le monde dans lequel nous vivons ou simplement notre prochain (voisin, collègue de travail…). Combien d’âmes ne sont-elles pas détruites ? Ecorchées vives ? Perdues ? Sans espoir ? Désespérées ? Il est évident que les chrétiens ne sont pas épargnés. Beaucoup, sous des apparences de piété, cachent de véritables plaies dans leur âme. Toutefois si cette dernière n’est pas guérie par le Seigneur, elle ne pourra pas efficacement le servir. Elle a besoin au préalable de la guérison et d’être restaurée par le médecin des médecins, Jésus.


« Je dis: Éternel, aie pitié de moi! Guéris mon âme! car j’ai péché contre toi » Psaumes 41:4.


Le cœur de l’homme est tortueux et si celui-ci n’est pas sanctifié, il produira de nombreux péchés.


« Mais ce qui sort de la bouche vient du cœur, et c’est ce qui souille l’homme. Car c’est du cœur que viennent les mauvaises pensées, les meurtres, les adultères, les impudicités, les vols, les faux témoignages, les calomnies » Matthieu 15:18-19.


Le péché provient de la salissure de nos cœurs. Nous devons nous sanctifier chaque jour davantage et ne pas permettre à l’ennemi de gagner du terrain en nous.


L’amertume est une racine qui se trouve dans le cœur de beaucoup. C’est une racine qui engendre des rejetons (Hébreux 12:15). Elle nous pousse à réfléchir et à cultiver des mauvaises pensées qui entraîneront de la haine, du ressentiment, de la vengeance… envers notre prochain. Comme c’est une racine, elle est sous la terre, donc cachée. Au départ, personne ne la remarque mais les dégâts, eux, sont bien visibles. L’amertume étouffe et produit la mort autour d’elle. Souvent causée par une profonde tristesse, un sentiment d’injustice, une frustration, une jalousie, il est nécessaire et salutaire de la déraciner par la Parole de Dieu. Une fois que nous constatons nos erreurs et que nous confessons nos fautes, nous devons discipliner notre âme afin de ne pas retomber dans les mauvais penchants.

LE BRISEMENT


« De David. Mon âme, bénis l’Éternel! Que tout ce qui est en moi bénisse son saint nom! Mon âme, bénis l’Éternel, Et n’oublie aucun de ses bienfaits! C’est lui qui pardonne toutes tes iniquités, Qui guérit toutes tes maladies » Psaumes 103:1-3.


Ici David ordonne à son âme de bénir le Seigneur car l’âme est tellement attirée par les choses de la chair! Ce n’est pas elle qui doit diriger l’esprit humain mais l’inverse. Ce dernier étant lui-même soumis au Saint Esprit doit prévaloir.


« Pourquoi t’abats-tu, mon âme, et gémis-tu au dedans de moi? Espère en Dieu, car je le louerai encore; Il est mon salut et mon Dieu » Psaumes 42:5.


Les psaumes de David sont de véritables encouragements car tout un chacun peut s’y retrouver à un moment ou un autre de sa vie. Il reflète l’amour et le brisement par lequel cet homme de Dieu est passé. Le parcours de David ne fut pas sans incidents. Même si au départ il n’avait pas de mauvaise intention dans son cœur, lorsque son regard aperçut le corps d’une femme, il choisit d’écouter ses pulsions charnelles qui le conduisirent à une décadence terrible. Tout d’abord, il se renseigna sur elle. Le fait qu’on lui réponde qu’il s’agissait de la femme d’Urie ne sembla pas le ramener à la raison. Il envoya donc des hommes pour l’amener auprès de lui afin d’assouvir ses désirs. Apprenant qu’il avait mis Bat-Schéba enceinte, loin du repentir, il redoubla d’efforts et de stratégies pour ramener Urie au domicile conjugal, alors qu’il se trouvait sur le champ de bataille, espérant ainsi camoufler son péché. Face à la ferveur d’Urie et voyant tous ses plans échouer, David commandita son meurtre: « Placez Urie au plus fort du combat, et retirez-vous de lui, afin qu’il soit frappé et qu’il meure » (2 Samuel 11: 15).


Que de péchés accumulés pour avoir voulu satisfaire sa chair! Toutefois lorsque le prophète Nathan le reprit, le repentir de David fut immédiat (2 Samuel 12:13; Psaumes 51).


« Les sacrifices qui sont agréables à Dieu, c’est un esprit brisé: O Dieu! tu ne dédaignes pas un cœur brisé et contrit » Psaumes 51:17.


« Contrit » signifie « qui se repent d’une faute ». La repentance et le brisement sont des marques du travail du Seigneur dans notre vie. En effet, il doit préalablement briser en nous cette carapace que nous nous sommes forgés afin de pouvoir nous façonner comme lui le désire, c’est à dire à son image. Toutefois, il ne le peut pas sans notre coopération.


« Et voici, une femme pécheresse qui se trouvait dans la ville, ayant su qu’il était à table dans la maison du pharisien, apporta un vase d’albâtre plein de parfum, et se tint derrière, aux pieds de Jésus. Elle pleurait; et bientôt elle lui mouilla les pieds de ses larmes, puis les essuya avec ses cheveux, les baisa, et les oignit de parfum. Le pharisien qui l’avait invité, voyant cela, dit en lui-même: Si cet homme était prophète, il connaîtrait qui et de quelle espèce est la femme qui le touche, il connaîtrait que c’est une pécheresse » Luc 7:37-39.


Cette femme était pécheresse et visiblement bon nombre de personnes étaient au courant. Or, elle a cru que Jésus avait le pouvoir de restaurer sa vie. Elle n’a pas parlé mais a simplement ouvert son cœur à Jésus. Elle n’est pas venue les mains vides mais avec un vase d’albâtre. L’albâtre est une sorte de marbre très fin sculpté en flacon à long col et qui servait à conserver des parfums onéreux. Convaincue de péché, elle s’est humblement prosternée et a pleuré aux pieds du Seigneur. Elle a lavé les pieds de son Sauveur avec ses cheveux, témoignant qu’elle se dépouillait de toute gloire (1 Corinthiens 11 : 14-15), et enfin elle l’a oint avec ce nard pur. Ce vase qu’elle a brisé symbolise son cœur qu’elle a accepté de donner entièrement au Seigneur et le parfum qui s’en dégage est cette offrande qui plait à notre Maître.


Biens aimés comprenons qu’au travers des épreuves, des souffrances, des tentations, le Seigneur désire nous emmener au plus près de Lui. Nous avons besoin de comprendre que nous ne sommes rien et que nous devons totalement dépendre de Lui. Dieu n’est pas tyrannique et ne se plaît pas à affliger ses enfants. Il est Juste.


« Aucune tentation ne vous est survenue qui n’ait été humaine, et Dieu, qui est fidèle, ne permettra pas que vous soyez tentés au delà de vos forces; mais avec la tentation il préparera aussi le moyen d’en sortir, afin que vous puissiez la supporter » 1 Corinthiens 10:13.

JESUS l’EXEMPLE PARFAIT


Nous devons tendre à la stature parfaite de Christ. Beaucoup diront que le niveau est trop élevé pour y arriver. Certes, Jésus n’a jamais péché pourtant il a été tenté comme nous et a su faire taire sa chair.


« Car nous n’avons pas un souverain sacrificateur qui ne puisse compatir à nos faiblesses; au contraire, il a été tenté comme nous en toutes choses, sans commettre de péché » Hébreux 4:15.


« Car assurément ce n’est pas à des anges qu’il vient en aide, mais c’est à la postérité d’Abraham. En conséquence, il a dû être rendu semblable en toutes choses à ses frères, afin qu’il fût un souverain sacrificateur miséricordieux et fidèle dans le service de Dieu, pour faire l’expiation des péchés du peuple; car, ayant été tenté lui-même dans ce qu’il a souffert, il peut secourir ceux qui sont tentés » Hébreux 2: 16-18.


Personne ne pourra jamais se retrouver en face de Christ et lui dire « Tu ne peux pas me comprendre. Tu n’as jamais été tenté comme je l’ai été ». Et bien si, il peut comprendre puisqu’il a été tenté en toutes choses ! Ainsi tout enfant de Dieu peut avoir cette assurance que le Seigneur est notre solution dans quelque tentation que ce soit.


« Ainsi donc, Christ ayant souffert dans la chair, vous aussi armez-vous de la même pensée. Car celui qui a souffert dans la chair en a fini avec le péché, afin de vivre, non plus selon les convoitises des hommes, mais selon la volonté de Dieu, pendant le temps qui lui reste à vivre dans la chair. C’est assez, en effet, d’avoir dans le temps passé accompli la volonté des païens, en marchant dans la dissolution, les convoitises, l’ivrognerie, les excès du manger et du boire, et les idolâtries criminelles » 1 Pierre 4: 1-3.


«Alors Jésus dit à ses disciples: Si quelqu’un veut venir après moi, qu’il renonce à lui-même, qu’il se charge de sa croix, et qu’il me suive » Matthieu 16:24.



porter-sa-croixNul ne peut venir à Christ sans avoir préalablement renoncé à lui-même. Renoncer à soi-même c’est abandonner tout ce que nous sommes: nos désirs, nos rêves, nos pensées, notre vie entière… et reconnaître que c’est la volonté de Christ qui doit primer en nous. C’est s’abandonner sans aucune retenue!


Dans le moment le plus difficile de son ministère terrestre, Jésus nous a montré la marche à suivre: « Il leur dit alors: Mon âme est triste jusqu’à la mort; restez ici, et veillez avec moi. Puis, ayant fait quelques pas en avant, il se jeta sur sa face, et pria ainsi: Mon Père, s’il est possible, que cette coupe s’éloigne de moi! Toutefois, non pas ce que je veux, mais ce que tu veux. Et il vint vers les disciples, qu’il trouva endormis, et il dit à Pierre: Vous n’avez donc pu veiller une heure avec moi! Veillez et priez, afin que vous ne tombiez pas dans la tentation; l’esprit est bien disposé, mais la chair est faible. Il s’éloigna une seconde fois, et pria ainsi: Mon Père, s’il n’est pas possible que cette coupe s’éloigne sans que je la boive, que ta volonté soit faite! Il revint, et les trouva encore endormis; car leurs yeux étaient appesantis. Il les quitta, et, s’éloignant, il pria pour la troisième fois, répétant les mêmes paroles » (Matthieu 26: 38-44).


Dans ce désarroi extrême, son attitude est une marche à suivre pour chacun d’entre nous. C’est dans la prière qu’il s’est réfugié, acceptant de se dépouiller afin que la volonté du Père se fasse. Il n’a marqué aucune résistance, aucune opposition mais une entière soumission.


« C’est lui qui, dans les jours de sa chair, ayant présenté avec de grands cris et avec larmes des prières et des supplications à celui qui pouvait le sauver de la mort, et ayant été exaucé à cause de sa piété, a appris, bien qu’il fût Fils, l’obéissance par les choses qu’il a souffertes » Hébreux 5:7-8.


« Et si Christ est en vous, le corps, il est vrai, est mort à cause du péché, mais l’esprit est vie à cause de la justice. Et si l’Esprit de celui qui a ressuscité Jésus d’entre les morts habite en vous, celui qui a ressuscité Christ d’entre les morts rendra aussi la vie à vos corps mortels par son Esprit qui habite en vous. Ainsi donc, frères, nous ne sommes point redevables à la chair, pour vivre selon la chair. Si vous vivez selon la chair, vous mourrez; mais si par l’Esprit vous faites mourir les actions du corps, vous vivrez, car tous ceux qui sont conduits par l’Esprit de Dieu sont fils de Dieu » Romains 8: 10-14.


En marchant par l’Esprit nous anéantissons les œuvres de la chair, ce qui est un doux parfum pour le Seigneur. Offrons nous de bon cœur. Soyons les offrandes agréables qu’il attend. Crucifions la chair et ses désirs. Personne ne peut le faire à notre place.

FAIRE UN CHOIX


«Car la chair a des désirs contraires à ceux de l’Esprit, et l’Esprit en a de contraires à ceux de la chair; ils sont opposés entre eux, afin que vous ne fassiez point ce que vous voudriez » Galates 5:17.


Ce passage met clairement en lumière, notre nécessité de faire un choix. Nous ne pouvons pas marcher à cheval sur deux voies (Matthieu 7:13-14). Lorsque nous ne connaissions pas Christ, nous marchions selon le train de ce monde (Ephésiens 2:1-3), nous dirigeant tout droit vers l’enfer. Bien que nous nous permettions toutes sortes d’excès, notre quotidien n’en était pas moins difficile. Les problèmes s’accumulaient sans aucun changement à l’horizon. Puis nous avons eu le bonheur de faire une rencontre exceptionnelle. Pas n’importe laquelle. La rencontre avec Dieu qui s’est fait homme et qui par amour accepta de porter le poids de nos péchés.


« Depuis la sixième heure jusqu’à la neuvième, il y eut des ténèbres sur toute la terre. Et vers la neuvième heure, Jésus s’écria d’une voix forte: Éli, Éli, lama sabachthani? c’est-à-dire: Mon Dieu, mon Dieu, pourquoi m’as-tu abandonné? Quelques-uns de ceux qui étaient là, l’ayant entendu, dirent: Il appelle Élie. Et aussitôt l’un d’eux courut prendre une éponge, qu’il remplit de vinaigre, et, l’ayant fixée à un roseau, il lui donna à boire. Mais les autres disaient: Laisse, voyons si Élie viendra le sauver. Jésus poussa de nouveau un grand cri, et rendit l’esprit. Et voici, le voile du temple se déchira en deux, depuis le haut jusqu’en bas, la terre trembla, les rochers se fendirent, les sépulcres s’ouvrirent, et plusieurs corps des saints qui étaient morts ressuscitèrent » Matthieu 27:45-52.


Nous avons donc compris que le voile s’est déchiré, nous donnant un libre accès dans sa présence. Jésus est venu restaurer ce qui avait été brisé par le péché d’Adam et Eve, la communion avec le Père. Quel bonheur de savoir que malgré toutes nos erreurs, Il nous aime et nous pardonne. Il nous offre cette chance de pouvoir être sauvés alors que nous étions condamnés.


« Car la prédication de la croix est une folie pour ceux qui périssent; mais pour nous qui sommes sauvés, elle est une puissance de Dieu »1 Corinthiens 1:18.


Dieu est Saint et nous ne pouvons pas nous approcher de lui de n’importe quelle manière. Il ne supporte pas le péché. Lors de son ministère terrestre, Jésus n’a cessé de pointer du doigt le péché et de faire grâce à ceux qui s’approchaient de lui avec un cœur sincère et repentant. Il a été auprès des plus démunis, des gens de mauvaise vie, des malades, des possédés… Son amour, son pardon et sa guérison se sont rependus et des vies ont été transformées, guéries, restaurées. Il doit en être de même aujourd’hui dans l’Eglise car il reviendra cherche une « Église glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable, mais sainte et irrépréhensible »(Ephésiens 5:27).


Biens aimés, les souffrances du temps présent ne sont rien comparées à la gloire à venir. Nous préparons notre éternité, il est primordial de nous examiner à la lumière de la Parole pour être certains d’être approuvés par le Seigneur. Qu’il prenne toute la place en nous. La place du Roi.


Le Seigneur est avec nous et il mènera son œuvre à la perfection.


« Mais dans toutes ces choses nous sommes plus que vainqueurs par celui qui nous a aimés. Car j’ai l’assurance que ni la mort ni la vie, ni les anges ni les dominations, ni les choses présentes ni les choses à venir, ni les puissances, ni la hauteur, ni la profondeur, ni aucune autre créature ne pourra nous séparer de l’amour de Dieu manifesté en Jésus Christ notre Seigneur » Romains 8:37-39.


« Heureux l’homme qui supporte patiemment la tentation; car, après avoir été éprouvé, il recevra la couronne de vie, que le Seigneur a promise à ceux qui l’aiment » Jacques 1: 12.

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