Les Dokimos



Veillons !

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phare« Être attentif sur quelque chose ou sur quelqu’un pour le protéger », voilà ce que signifie le verbe « veiller ». Ce terme se répète tel un écho en ces temps de la fin. La question que nous devons nous poser est de savoir sur quoi ou sur qui devons-nous veiller, et comment devons nous le faire ? La réponse, le Saint Esprit nous l’enseigne depuis plus de 2000 ans : « Soyez sobres, veillez. Votre adversaire, le diable, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il dévorera. Résistez-lui avec une foi ferme, sachant que les mêmes souffrances sont imposées à vos frères dans le monde. » (1 Pierre 5 : 8-9)


« L'Esprit dit expressément que, dans les derniers temps, quelques-uns abandonneront la foi, pour s'attacher à des esprits séducteurs et à des doctrines de démons, par l'hypocrisie de faux docteurs portant la marque de la flétrissure dans leur propre conscience, prescrivant de ne pas se marier, et de s'abstenir d'aliments que Dieu a créés pour qu'ils soient pris avec actions de grâces par ceux qui sont fidèles et qui ont connu la vérité. » 1 Timothée 4 :1-3.


Le Saint-Esprit nous communique « expressément », c’est à dire catégoriquement, de manière formelle, une vérité qui doit nous interpeller et ne pas être prise à la légère : l’abandon de la foi. Cette vérité, le Seigneur l’exprime à nouveau dans Luc 18 : 8 en posant cette question lourde de sens : « […] Mais, quand le Fils de l'homme viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre? » La foi ! Voilà la chose sur laquelle nous devons veiller, c'est-à-dire prêter attention et protéger, car sans elle, il est impossible d’être agréable à notre Seigneur (Hébreux 11 : 6). En effet, c’est elle qui nous aide à vivre et à accéder au Royaume de notre Père céleste.


Mais qu’est ce qu’alors la foi ?

UNE FIDÉLITÉ Á TOUTE ÉPREUVE


La foi est une forte conviction, une confiance en quelque chose ou en quelqu’un. Pour tout enfant du Dieu Très Haut, c’est la conviction qu’Il existe, qu’Il est le Créateur et le Maitre de toutes choses. C’est aussi la conviction que Christ est le Messie au travers duquel nous obtenons le salut et la rédemption, dans le Royaume du Père Eternel.


« En lui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés, selon la richesse de sa grâce » Ephésiens 1 : 7.


« Rendez grâces au Père, qui vous a rendus capables d'avoir part à l'héritage des saints dans la lumière, qui nous a délivrés de la puissance des ténèbres et nous a transportés dans le royaume du Fils de son amour, en qui nous avons la rédemption, la rémission des péchés. » Colossiens 1 : 12-13.


La foi est donc une prédominante confiance en Jésus, un attachement encore plus fort, un dévouement et donc une fidélité à toute épreuve. Mais qu’est-ce encore la foi ?

UN REPOS DANS L’ŒUVRE DU REDEMPTEUR


Cette prédominante confiance en Jésus et cette fidélité à toute épreuve, nous amènent à croire que Dieu « est le rémunérateur de ceux qui le cherchent. » (Hébreux 11 : 6). Job l’avait saisi et pouvait dire avec assurance : « mais je sais que mon Rédempteur est vivant, et qu'il se lèvera le dernier sur la terre. » (Job 19 : 25). Et c’est parce que nous le croyons aussi que nous pouvons faire face à n’importe quelle situation en demeurant dans le calme et dans la tranquillité selon qu’il est écrit dans Esaïe 30 : 15 : « C'est dans la tranquillité et le repos que sera votre salut, c'est dans le calme et la confiance que sera votre force. »


Le Seigneur nous a avertis que deux éléments peuvent ébranler cette qualité qu’Il nous permet de manifester : le doute et la peur.


« […] Car celui qui doute est semblable au flot de la mer, agité par le vent et poussé de côté et d'autre. Qu'un tel homme ne s'imagine pas qu'il recevra quelque chose du Seigneur: c'est un homme irrésolu, inconstant dans toutes ses voies. » Jacques 1 : 6-8.


« Après avoir renvoyé la foule, ils l'emmenèrent dans la barque où il se trouvait; il y avait aussi d'autres barques avec lui. Il s'éleva un grand tourbillon, et les flots se jetaient dans la barque, au point qu'elle se remplissait déjà. Et lui, il dormait à la poupe sur le coussin. Ils le réveillèrent, et lui dirent: Maître, ne t'inquiètes-tu pas de ce que nous périssons? S'étant réveillé, il menaça le vent, et dit à la mer: Silence! Tais-toi! Et le vent cessa, et il y eut un grand calme. Puis il leur dit: Pourquoi avez-vous ainsi peur? Comment n'avez-vous point de foi? » Marc 4 : 36-40.


Dieu est bon ! Il nous révèle toute chose parce qu’ « il n'y a rien de caché qui ne doive être découvert, ni de secret qui ne doive être connu » (Matthieu 10 : 26). En effet, en ces temps de la fin nous savons exactement sur quoi nous devons veiller (la foi) et quels sont les éléments qui sont susceptibles de l’ébranler (le doute et la peur) afin de les éloigner et de garder intacte notre foi. Soyons donc sur nos gardes car Jésus-Christ, notre Seigneur, nous a tout annoncé d’avance (Marc 13 : 12). Qu’est-ce qu’encore la foi ?

UNE DEMONSTRATION DES ŒUVRES


« La foi est une ferme assurance des choses qu'on espère, une démonstration de celles qu'on ne voit pas. » Hébreux 11 : 1.


Croire seulement que Dieu existe n’est pas suffisant car les démons aussi le croient (Jacques 2 : 19). C’est pourquoi la foi chrétienne est une foi active qui se démontre par les œuvres. Sans les œuvres, la foi est morte comme le corps l’est sans l’âme (Jacques 2 : 26). Les œuvres, « ergon » en grec, c’est ce à quoi chacun est employé, des actes posés, ou encore ce que chacun entreprend de faire. Ces œuvres-là, Dieu les a préparées d'avance, afin que nous les pratiquions (Ephésiens 2 : 10) en son Nom, tels ces héros de la foi dont nous parle l’auteur de l’épître aux hébreux. Héros qui par amour, confiance, assurance, obéissance…posèrent des actes qui honorèrent et plurent au Seigneur : « C'est par la foi qu'Abel offrit à Dieu un sacrifice plus excellent que celui de Caïn; c'est par elle qu'il fut déclaré juste, Dieu approuvant ses offrandes; et c'est par elle qu'il parle encore, quoique mort. […]Et que dirai-je encore? Car le temps me manquerait pour parler de Gédéon, de Barak, de Samson, de Jephthé, de David, de Samuel, et des prophètes, qui, par la foi, vainquirent des royaumes, exercèrent la justice, obtinrent des promesses, fermèrent la gueule des lions, éteignirent la puissance du feu, échappèrent au tranchant de l'épée, guérirent de leurs maladies, furent vaillants à la guerre, mirent en fuite des armées étrangères. Des femmes recouvrèrent leurs morts par la résurrection; d'autres furent livrés aux tourments, et n'acceptèrent point de délivrance, afin d'obtenir une meilleure résurrection; d'autres subirent les moqueries et le fouet, les chaînes et la prison; ils furent lapidés, sciés, torturés, ils moururent tués par l'épée, ils allèrent çà et là vêtus de peaux de brebis et de peaux de chèvres, dénués de tout, persécutés, maltraités, eux dont le monde n'était pas digne, errants dans les déserts et les montagnes, dans les cavernes et les antres de la terre. Tous ceux-là, à la foi desquels il a été rendu témoignage, n'ont pas obtenu ce qui leur était promis, Dieu ayant en vue quelque chose de meilleur pour nous, afin qu'ils ne parvinssent pas sans nous à la perfection. » (Hébreux 11 : 4-40).


« Pour l'avoir possédée [la foi avec les œuvres], les anciens ont obtenu un témoignage favorable. » (Hébreux 11 : 2). Ainsi, c’est parce que je crains l’Eternel que je me sanctifie, c’est parce que je veux l’honorer que je lui obéis, c’est parce que je l’aime que je me laisse briser…Tout cela sont autant d’œuvres que nous posons par la foi pour être approuvés de Celui qui nous a sauvés et duquel nous obtiendrons un témoignage favorable. Et c’est alors que nous vaincrons selon qu’il est écrit : « Maintenant le salut est arrivé, et la puissance, et le règne de notre Dieu, et l'autorité de son Christ ; car il a été précipité, l'accusateur de nos frères, celui qui les accusait devant notre Dieu jour et nuit. Ils l'ont vaincu à cause du sang de l'agneau et à cause de la parole de leur témoignage, et ils n'ont pas aimé leur vie jusqu'à craindre la mort. » (Apocalypse 12 : 10-11).


Malheureusement, l’ennemi de nos âmes sachant que c’est par la foi que nous sommes agréables à Dieu (Hébreux 11 : 6), ne cesse de déployer, depuis la création de l’homme, des tactiques pour la faire périr. Le Seigneur dira à Pierre : « […] Simon, Simon, Satan vous a réclamés, pour vous cribler comme le froment. Mais j'ai prié pour toi, afin que ta foi ne défaille point ; et toi, quand tu seras converti, affermis tes frères. » (Luc 22 : 31-32). Notre foi ne doit en aucun cas défaillir ! Pour cela, le Seigneur Jésus nous a laissé dans son amour une arme plus qu’efficace !

LE BOUCLIER DE LA FOI


« C'est pourquoi, prenez toutes les armes de Dieu, afin de pouvoir résister dans le mauvais jour, et tenir ferme après avoir tout surmonté. Tenez donc ferme: ayez à vos reins la vérité pour ceinture; revêtez la cuirasse de la justice mettez pour chaussure à vos pieds le zèle que donne l'Évangile de paix; prenez par-dessus tout cela le bouclier de la foi, avec lequel vous pourrez éteindre tous les traits enflammés du malin; prenez aussi le casquedu salut, et l'épée de l'Esprit, qui est la parole de Dieu. » (Ephésiens 6 : 13-17).


La place de cette arme dans l’équipement du combattant est primordiale. En effet, le bouclier est un élément qui sert à garder intacte l’armure du guerrier face aux coups des troupes opposées. Sans lui, l’attirail s’userait rapidement et finirait par mettre en péril la vie du soldat. En fait, sans le bouclier, l’équipement est même inefficace car il suffirait d’un coup plus important pour qu’il vole en éclat ! Par conséquent, sans la foi, nous exposons notre armure aux dards enflammés du malin. Sans la foi, nous dévoilons notre armure et nous donnons par là l’opportunité à Satan de la détruire. Ayons donc « les regards sur Jésus, qui suscite la foi et la mène à la perfection » (Hébreux 12 : 2) afin de brandir avec assurance le bouclier de la foi ! Toutefois, cette arme n’est efficace que lorsque nous demeurons dans l’intimité. En effet, plus nous rechercherons la face de Yahwe notre Dieu, en fructifiant cette intimité, plus nous serons capables de brandir avec assurance cette arme car notre Adonaï est lui-même le bouclier.

SE CONFIER EN L’ÉTERNEL


Assurance Road Sign with dramatic clouds and sky.C’est Abraham qui fut le premier à avoir la révélation de Dieu en tant que bouclier. La Parole nous dit : « Après ces choses, la parole de l'Eternel fut adressée à Abram dans une vision, en disant : Abram, ne crains point, je suis ton bouclier, et ta grande récompense. » (Genèse 15 : 1 - version Martin 1744).


Mais pour avoir l’assurance que le Tout-Puissant est notre bouclier, il faut faire de lui notre confident et ce, quelles que soient les épreuves qui peuvent se présenter, car l’Eternel « est un bouclier pour tous ceux qui se confient en lui. » (Psaumes 18 : 31). Le roi David l’avait compris et avait fait de son rédempteur son plus grand confident : « L'Éternel est ma force et mon bouclier ; en lui mon cœur se confie, et je suis secouru ; j'ai de l'allégresse dans le cœur, Et je le loue par mes chants. » (Psaumes 28 : 7).


Quelle grâce nous avons reçu de la part du Très-Haut de nous approcher de son trône, alors que d’autres le recherchent en vain dans les sectes et les religions. Alors ne foulons pas cette grâce en vivant comme des hommes sans connaissance, mais saisissons-là afin de demeurer à jamais à ses côtés.


Au regard de cette analyse, il est important de nous examiner ! Avons-nous cette foi qui nous permettra d’accéder au Royaume ? Avons-nous une prédominante confiance en Jésus quelles que soient les épreuves ? Lui sommes-nous fidèles dans le désert par lequel Il nous fait passer pour nous façonner ? Posons-nous des actes pour être agréés du Père ou des actes pour attirer la bénédiction matérielle ? Demeurons-nous dans le silence durant les épreuves ou murmurons-nous à l’instar des Hébreux ? C’est notamment à cause de leur incrédulité, que de cette génération qui est sortie d’Egypte, deux seulement sont entrés dans la terre promise, à savoir Caleb et Josué. Cela doit nous interpeler !


Sommes-nous donc prêts à mourir à nous-mêmes et laisser le Seigneur nous travailler afin de susciter et d’enraciner en nous cette foi ?


Ainsi, fléchissons les genoux devant le trône de gloire et implorons la grâce de notre Seigneur pour qu’Il suscite en nous cette foi et qu’elle ne défaille point !


Souvenons-nous de la promesse de notre Roi : « Que votre cœur ne se trouble point. Croyez en Dieu, et croyez en moi. Il y a plusieurs demeures dans la maison de mon Père. Si cela n'était pas, je vous l'aurais dit. Je vais vous préparer une place. Et, lorsque je m'en serai allé, et que je vous aurai préparé une place, je reviendrai, et je vous prendrai avec moi, afin que là où je suis vous y soyez aussi. Vous savez où je vais, et vous en savez le chemin. […] Croyez-moi, je suis dans le Père, et le Père est en moi; croyez du moins à cause de ces œuvres. » (Jean 14 : 1-11)


De grâce, ne nous laissons pas séduire mais gardons avec acharnement la Vérité qui nous a été communiquée et par conséquent la foi en notre admirable Seigneur Jésus-Christ.


« Dieu n'est point un homme pour mentir, ni fils d'un homme pour se repentir. Ce qu'il a dit, ne le fera-t-il pas ? Ce qu'il a déclaré, ne l'exécutera-t il pas ? » (Nombres 23 : 19).


Il est vivant, Il reviendra, Il nous l’a promis ! Croyons-le au moins à cause de tout ce qu’Il a pu déjà accomplir dans nos vies… C’est vrai, des temps difficiles s’annoncent, mais accrochons-nous à l’amour sacrificiel du Père qui nous a sauvés alors que nous étions des égarés.


« Ne dormons donc point comme les autres, mais veillons et soyons sobres » (1 Thessaloniciens 5 : 6).


« Prenez garde, veillez et priez; car vous ne savez quand ce temps viendra. Il en sera comme d'un homme qui, partant pour un voyage, laisse sa maison, remet l'autorité à ses serviteurs, indique à chacun sa tâche, et ordonne au portier de veiller. Veillez donc, car vous ne savez quand viendra le maître de la maison, ou le soir, ou au milieu de la nuit, ou au chant du coq, ou le matin; craignez qu'il ne vous trouve endormis, à son arrivée soudaine. Ce que je vous dis, je le dis à tous: Veillez. » (Marc 13 : 33-37) Car l’Esprit dit expressément aux églises que « dans les derniers temps, quelques-uns abandonneront la foi »



V.N









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