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Aimer Jésus, haïr les autres…une contradiction ?

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Tout être humain à peu près normalement constitué est en quête d’amour. Cette quête est normale et légitime car il est clair que l’on peut être en bonne santé, avoir toute la gloire et les biens du monde, mais sans l’amour on aura beaucoup de mal à apprécier ces bénédictions secondaires.


Et dans ce domaine, il est vrai que nous avons tous été déçus un jour ou l’autre. Nous avons tous été confrontés aux trahisons, aux propos blessants, à l’abandon, aux moqueries et aux incompréhensions. Chacun sait ce que c’est que de se retrouver seul, comme suspendu dans un immense vide, bien qu’étant entouré physiquement par des gens. Face à ces nombreuses déceptions, l’être humain manifeste de l’amertume, de la colère et du rejet, perpétuant ainsi la spirale infernale des déceptions et des blessures réciproques.

Nous avons tous dit un jour « je t’aime » à quelqu’un mais ce « je t’aime » était exprimé en réaction à un ressenti souvent charnel. Cette expression a souvent été galvaudée et dénuée de son sens tout comme l’expression « faire l’amour » qui est utilisée à tort et à travers pour désigner le plus souvent l’impudicité et le libertinage.

La vérité c’est que ni vous ni moi ne savons aimer véritablement car nous avons été longuement affectés par le péché. Or la Bible déclare que là où l’iniquité s’accroit, l’amour se refroidit (Matthieu 24 :12). Tant que nous avons vécu dans nos péchés, nous n’avons pas aimé véritablement, du moins nous n’avons pas su aimer comme il le fallait. Prenons un exemple, il nous arrivait de mentir ou de cacher la vérité en espérant éviter de faire de la peine à un proche. Mais à présent nous savons que le père du mensonge c’est le diable (Jean 8 :44) et que tant que nous demeurons dans les ténèbres (donc dans les choses cachées et dissimulées propres au mensonge), ce dernier possède un accès à nos vies pour les détruire (Jean 3 :20 ; Jean 10 :10). Donc à chaque fois que nous avons agi de la sorte, nous avons causé du tort en permettant à l’ennemi de poursuivre ses méfaits. Il n’y a donc que la vérité qui affranchit et pour manifester ce fruit, il faut aimer celui qui le produit : Jésus-Christ (Jean 8 :32).

En Jésus-Christ, nous sommes progressivement renouvelés en toutes choses : nous changeons de mentalité, de nature et donc de comportement (Romains 12 :2 ; 2 Corinthiens 5 :17). Mais encore une fois, il s’agit d’un processus qui peut parfois prendre beaucoup de temps en raison de la difficile et longue guérison de nos âmes meurtries par les circonstances de la vie.

Jésus a dit : « Si quelqu’un vient à moi, et s’il ne hait pas son père, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères et ses sœurs, et même sa propre vie, il ne peut être mon disciple » (Luc 14 :26).

Soyons honnêtes, nous avons été choqués la première fois que nous avons entendu ces paroles car cette exigence paraissait insurmontable. Mais nous avons vu plus haut que nous n’aimions pas véritablement lorsque nous étions dans le péché. Il faut donc bien comprendre le langage du Seigneur qui veut que nous lui donnions la primauté en toutes choses, qu’il soit notre principale et unique priorité. Nous devons l’aimer plus que tout et par-dessus tout. Notre amour pour lui doit dépasser tous nos centres d’intérêt, et surpasser en intensité l’affection que nous avons pour nos proches. Voilà ce qu’entend Jésus lorsqu’il emploie le verbe « haïr ».

En agissant ainsi, causerons-nous du tort à nos familles et à nos amis ? Non, mais il est fort probable qu’ils ne comprennent pas notre attitude, qu’ils se sentent rejetés et en concurrence avec le Seigneur. N’oublions pas que la définition païenne de l’amour est différente de celle de Dieu. Ainsi, lorsque nous en reprendrons certains par rapport à leur mauvais comportement, nous les entendrons souvent nous répliquer que nous sommes méchants, cruels, que nous enfonçons le couteau dans la plaie encore vive.

Lorsque le Seigneur nous placera face à telles situations, nous vivrons de véritables déchirures intérieures, notre cœur saignera à cause du rejet et de l’incompréhension de ces personnes que nous continuons pourtant à aimer. Mais ne nous laissons pas ébranler par les reproches que nous pourrions avoir de leur part, ni par les éventuelles crises de larmes car ils ne comprennent pas qu’en agissant de la sorte on cherche à préserver leurs âmes.

« Fils de l’homme, je t’établis comme sentinelle sur la maison d’Israël. Tu écouteras la parole qui sortira de ma bouche, et tu les avertiras de ma part. Quand je dirai au méchant: Tu mourras! si tu ne l’avertis pas, si tu ne parles pas pour détourner le méchant de sa mauvaise voie et pour lui sauver la vie, ce méchant mourra dans son iniquité, et je te redemanderai son sang. Mais si tu avertis le méchant, et qu’il ne se détourne pas de sa méchanceté et de sa mauvaise voie, il mourra dans son iniquité, et toi, tu sauveras ton âme. Si un juste se détourne de sa justice et fait ce qui est mal, je mettrai un piège devant lui, et il mourra; parce que tu ne l’as pas averti, il mourra dans son péché, on ne parlera plus de la justice qu’il a pratiquée, et je te redemanderai son sang. Mais si tu avertis le juste de ne pas pécher, et qu’il ne pèche pas, il vivra, parce qu’il s’est laissé avertir, et toi, tu sauveras ton âme » Ezéchiel 3 :17-21.

Cela semble paradoxal, mais ce n’est qu’en aimant Jésus et en haïssant les autres (comprenez le langage du Seigneur, car la folie de Dieu est plus sage que la sagesse des hommes [1 Corinthiens 1 :25]), que l’on parvient à aimer véritablement notre prochain.

Jésus a dit « si vous m’aimez, gardez mes commandements » (Jean 14 :15). Les commandements du Seigneur concourent-ils à son avantage ou à celui des hommes ?

« Les pharisiens, ayant appris qu’il avait réduit au silence les sadducéens, se rassemblèrent, et l’un d’eux, docteur de la loi, lui fit cette question, pour l’éprouver: Maître, quel est le plus grand commandement de la loi? Jésus lui répondit: Tu aimeras le Seigneur, ton Dieu, de tout ton coeur, de toute ton âme, et de toute ta pensée. C’est le premier et le plus grand commandement. Et voici le second, qui lui est semblable: Tu aimeras ton prochain comme toi-même. De ces deux commandements dépendent toute la loi et les prophètes » Matthieu 22 :35-40.

Il est évident que les commandements du Seigneur concourent davantage au bien des hommes. Ainsi, en donnant une priorité absolue au Seigneur et à sa volonté, en réalité on s’exerce à faire le bien autour de soi et à aimer les autres du véritable amour, celui qui est désintéressé, pur, parfait, divin.

main aimerEn aimant d’abord Jésus on mettra en pratique sa parole qui nous demande de pardonner, de porter les fardeaux des plus faibles, de partager son pain avec le malheureux, de relever celui qui a chuté, de rendre visite aux malades et aux prisonniers… En un mot, de s’oublier, de s’abaisser et de se dépouiller, pour le bien-être des autres et ce, sans rien demander en retour.

Aimer Jésus, signifie aussi faire de lui notre premier confident et conseiller.

« Ainsi parle l’Éternel: Maudit soit l’homme qui se confie dans l’homme, Qui prend la chair pour son appui, Et qui détourne son coeur de l’Éternel! Il est comme un misérable dans le désert, Et il ne voit point arriver le bonheur; Il habite les lieux brûlés du désert, Une terre salée et sans habitants. Béni soit l’homme qui se confie dans l’Éternel, Et dont l’Éternel est l’espérance! Il est comme un arbre planté près des eaux, Et qui étend ses racines vers le courant; Il n’aperçoit point la chaleur quand elle vient, Et son feuillage reste vert; Dans l’année de la sécheresse, il n’a point de crainte, Et il ne cesse de porter du fruit » Jérémie 17 :5-8.

On l’a souvent dit et cela mérite d’être encore répété : Dieu souhaite une relation intime et personnelle avec chacun d’entre nous. Mais en regardant de plus près la vie de nombreux chrétiens, on se rend compte que le Seigneur est d’avantage cantonné à la place d’une simple connaissance de passage que celui de meilleur ami ou de l’époux. Pourtant, la fidélité et la fiabilité font partie intégrante de sa personne.

« Puis je vis le ciel ouvert, et voici, parut un cheval blanc. Celui qui le montait s’appelle Fidèle et Véritable, et il juge et combat avec justice » Apocalypse 19 :11.

Dieu nous demande de prier sans cesse (1 Thessaloniciens 5 :17). En nous demandant cela, il n’exige pas un flot de paroles impersonnelles et répétitives (Matthieu 6 :7) mais il désire réellement qu’on se décharge sur lui de tous nos fardeaux et soucis (Matthieu 11 :28 ; 1 Thessaloniciens 5 :7) et qu’on le mette dans la confidence de toutes les difficultés que nous rencontrons.

Nous pouvons tout lui confier, tout lui dire, même les choses les plus inavouables. Lui seul connaît l’état de nos cœurs et en étant sincères avec lui, il nous accueillera et nous délivrera. Contrairement aux hommes, il ne nous jugera pas et ne nous condamnera pas.

« […] car je suis venu non pour juger le monde, mais pour sauver le monde » Jean 12 :47.

« Jésus se rendit à la montagne des oliviers. Mais, dès le matin, il alla de nouveau dans le temple, et tout le peuple vint à lui. S’étant assis, il les enseignait. Alors les scribes et les pharisiens amenèrent une femme surprise en adultère; et, la plaçant au milieu du peuple, ils dirent à Jésus: Maître, cette femme a été surprise en flagrant délit d’adultère. Moïse, dans la loi, nous a ordonné de lapider de telles femmes: toi donc, que dis-tu? Ils disaient cela pour l’éprouver, afin de pouvoir l’accuser. Mais Jésus, s’étant baissé, écrivait avec le doigt sur la terre. Comme ils continuaient à l’interroger, il se releva et leur dit: Que celui de vous qui est sans péché jette le premier la pierre contre elle. Et s’étant de nouveau baissé, il écrivait sur la terre.

Quand ils entendirent cela, accusés par leur conscience, ils se retirèrent un à un, depuis les plus âgés jusqu’aux derniers; et Jésus resta seul avec la femme qui était là au milieu. Alors s’étant relevé, et ne voyant plus que la femme, Jésus lui dit: Femme, où sont ceux qui t’accusaient? Personne ne t’a-t-il condamnée? Elle répondit: Non, Seigneur. Et Jésus lui dit: Je ne te condamne pas non plus: va, et ne pèche plus » Jean 8 :1-11.

Jésus nous accueille toujours tels que nous sommes et ne regarde pas à l’apparence (1 Samuel 16 :7). Il a toujours du temps à nous consacrer et une oreille attentive pour nous écouter.

« Comme Jésus était à table dans la maison, voici, beaucoup de publicains et de gens de mauvaise vie vinrent se mettre à table avec lui et avec ses disciples. Les pharisiens virent cela, et ils dirent à ses disciples: Pourquoi votre maître mange-t-il avec les publicains et les gens de mauvaise vie? Ce que Jésus ayant entendu, il dit: Ce ne sont pas ceux qui se portent bien qui ont besoin de médecin, mais les malades. Allez, et apprenez ce que signifie: Je prends plaisir à la miséricorde, et non aux sacrifices. Car je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs » Matthieu 9 :10-13.

Jésus n’est ni surpris ni choqué par ce que nous pourrions lui confesser dans la prière. Et il a toujours le bon mot pour corriger et le bon mot pour réconforter. La voix de son Esprit est douce et paisible et nous encourage toujours à persévérer tandis que la maladresse des hommes, même chrétiens, peut décourager.

Jésus nous donnera toujours les meilleurs conseils et tout ce qu’il nous demande de faire est exclusivement pour notre bien.

« Oh! si tu étais attentif à mes commandements! Ton bien-être serait comme un fleuve, Et ton bonheur comme les flots de la mer » Esaïe 48 :18.

Jésus mérite véritablement d’être aimé plus que tout car il nous a aimés le premier (1 Jean 4 :19) et qu’il n’a consenti aucun limite à son amour. Il s’est dépouillé de tout en prenant l’apparence des hommes (Philippiens 2 :7). Il s’est humilié jusqu’à la mort et ne s’est épargné aucune souffrance pour nous sauver (Hébreux 5 :7). Il nous a donné sa vie, son pardon, l’Esprit-Saint, et ce n’est pas tout : il nous prépare désormais le festin des noces et une merveilleuse maison, alors que nous ne méritions rien de tout cela (Apocalypse 19 :9 ; Jean 14 :2).

coeur-ciel-bleuC’est pourquoi ne manquons pas de reconnaissance envers ce grand Dieu plein de miséricorde et de compassion, lui qui nous a offert le salut gratuitement. Lui qui est sans péché, il s’est abaissé à notre niveau pour nous délivrer de nombreuses iniquités qui nous auraient conduit en enfer.

Louez son nom à chaque seconde, bénissez-le, consacrez-lui toute votre vie car il est merveilleux. Ne laissez personne vous séparer de lui. Regardez les choses du monde comme de la boue. Acceptez de tout perdre, sauf lui. Adorez-le en Esprit en vérité car il en est digne.

Oh Dieu que ta compassion est infinie

Tu es l’amour de ma vie

Seigneur c’est toi qui donne un sens à mon existence

Je te consacre tous les battements de mon cœur

Je m’offre à toi oh grand roi

Je veux te suivre car je n’ai besoin que de toi

Les choses du monde sont ternes

Ni l’or ni l’argent de m’intéressent

Ni la gloire des hommes ni les richesses

Que rien ne me sépare de toi

Ni un homme, ni une femme ni un enfant

Je veux te dire toute ma reconnaissance

Car tu t’es chargé de mes fardeaux et tu as porté la multitude de mes péchés

Ta chair a été meurtrie et déchirée pour me racheter

Que les hommes te louent oh Dieu

Que les anges t’adorent merveilleux sauveur

Que les genoux fléchissent et que la création entière se prosterne

Ta magnificence, ta sagesse et ton éclat sont plus grandes que l’univers que tu as crée

Je veux me sanctifier pour toi et t’aimer dès aujourd’hui et pour l’éternité

Que toute la gloire de te revienne

A toi l’honneur cher Jésus, l’ami fidèle et véritable

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1 commentaire

  • Andrée   
    19 Juillet 2014 03:25

    Merci SEIGNEUR, je LUI rends toute la gloire, car IL m'a appris à aimer comme LUI: 1JEAN 3/16 il n'y a pas plus grand amour que de se donner pour son frère. J'aime YESHOUA.

    Amen

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