Nous sommes arrivés dans un temps où le péché est à son apogée et où la séduction bat son plein.
En effet, le diable à réussi à s’introduire dans toutes les sphères de la société : au travail, dans les établissements scolaires, dans la législation, dans les familles et même dans certaines assemblées. La Parole qui reste immuable nous avertit : « Nous savons que nous sommes de Dieu, et que le monde entier est sous la puissance du malin » 1 Jean 5 :19.
Pourtant le monde dans lequel nous sommes, où la technologie se développe à une vitesse ahurissante et où la moralité s’enfonce dans une déchéance totale, n’était pas le même à l’époque de l’apôtre Jean. Mais la Parole ne change pas, il n’y a rien de nouveau sous le soleil. Depuis la chute d’Adam jusqu’à aujourd’hui le monde est sous la domination de l’ennemi.
Mais Dieu a préparé d’avance le moyen d’échapper à la domination du prince des ténèbres. Jésus est mort à la croix pour nous arracher au présent siècle mauvais (Galates 1 :4). Tout ce que les chrétiens ont à faire c’est d’attendre le retour du Seigneur dans la sanctification afin de participer aux noces de l’agneau. Or l’ennemi, sachant qu’il lui reste peu de temps, est déterminé à nous faire perdre le salut que nous avons obtenu grâce au Seigneur, c’est pourquoi nous devons être sur nos gardes.
« C’est pourquoi réjouissez, vous, cieux, et vous qui habitez dans les cieux. Malheur à la terre et à la mer ! Car le diable est descendu sur vous animé d’une grande colère sachant qu’il a peu de temps » Apocalypse 12 :12.
En effet, les signes de la fin des temps s’accomplissent sous nos yeux. Le gouvernement mondial pour accueillir l’homme impie se met progressivement en place, l’abomination s’est déjà établie en lieu saint (Matthieu 24 :15). Jésus-Christ est à la porte. Les temps dans lesquels nous sommes sont terribles car des démons méchants ont été lâchés afin d’anéantir tout ceux qui se réclament du Seigneur et qui craignent son nom. Le livre d’Ephésiens chapitre 6, verset 12 nous dit : « Car nous n’avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les dominations, contre les autorités, contre les princes de ce monde de ténèbres, contre les esprits méchants dans les lieux célestes ».
Nous devons donc réaliser que nous sommes engagés dans un combat spirituel et que le diable est enragé contre tous ceux qui sont déterminés à obéir à la Parole de Dieu.
« Et le dragon fut irrité contre la femme et s’en alla faire la guerre au reste de sa postérité et à tout ceux qui gardent les commandements de Dieu et le témoignage de Jésus » Apocalypse 12 :17.
Il est important de savoir qu’à partir du moment où l’on accepte de recevoir le Seigneur et de marcher selon ses préceptes, on devient la cible de l’ennemi. Le diable est animé d’une grande haine envers tous ceux qui ont décidé de se mettre à part pour l’Eternel, il réclame l’âme de tous ceux et celles qui gardent le témoignage de Jésus. Job est un excellent exemple car c’est à cause de son intégrité que Satan s’est acharné contre lui.
« Si nous recevons le témoignage des hommes, le témoignage de Jésus est le plus grand ; car le témoignage de Dieu consiste en ce qu’il a rendu témoignage à son fils [...] Et voici ce témoignage, c’est que Dieu nous a donné la vie éternelle, et que cette vie est dans son fils. Celui qui a le fils a la vie ; celui qui n’a pas le fils n’a pas la vie » 1 Jean 5 :9-12 .
Le terme témoignage vient de « marturia » en grec qui se traduit par témoin ou témoignage mais aussi martyr. Ainsi, garder le témoignage de Dieu fait de chaque disciple de Jésus-Christ un martyr.
« Ils l’ont vaincu à cause du sang de l’agneau et à cause de la parole de leur témoignage, et ils n’ont pas aimé leur vie jusqu’à craindre la mort » Apocalypse 12 :11.
C’est pourquoi nous devons nous accrocher à ce qui est céleste car un disciple de Christ c’est celui qui ne fait aucun cas de sa vie afin de plaire au Seigneur. Paul disait « mourir m’est un gain » dans Philippiens 1 :21.
Il est donc nécessaire de réaliser que cette vie de consécration, de mise à part, de sanctification a un prix. Sommes-nous réellement prêts à payer ce prix ?
