Les digues de la moralité s'effondrent sous le poids d'une croissante apostasie...
Tels s'affaissent les traits d'un triste visage,
Ainsi tombent unes à unes les valeurs.
Telle est l'oasis reflétant le mirage,
Ainsi est l'image d'un être trompeur.
L'homme de bien a disparu du pays,
Il ne reste que celui rempli d'hypocrisie.
Dans les coulisses il commet l'abominable,
Et il en rit se croyant intouchable.
Il est comme un cadre de tableau dépourvu,
Un beau vase avec le vent comme contenu.
Devant les hommes il polit son blason,
Mais en vérité il détruit sa propre maison.
Il rit dans les ténèbres de sa honte,
En pensant que Dieu ne le voit pas.
Il se lève avec un sourire effronté,
Pensant que Dieu ne l'a pas remarqué.
Mais l’Éternel est vivant !
Et il se lèvera le dernier.
Rien ne peut lui être caché,
Lui, qu'on appelle l'Omniscient.
Il entend les cris de la femme,
Battue, et blessée jusqu'à l'âme.
Il voit son cœur gémir, souffrir,
Et la peine derrière son sourire.
Il la considère du regard,
Et remarque sur son corps les escarres.
Il descend la prendre dans ses bras,
Pour la guérir des coups et du trauma.
Il ne laisse point impuni son bourreau,
Il le regarde, la main sur son fourreau.
Il le hâte à la repentance,
Avant que ne tombe la sentence.
Rody B.
