Il existe beaucoup de témoignages de personnes déclarant avoir été amenées au paradis et en enfer par le Seigneur. S’il est vrai que les premiers sont encourageants et réjouissants, ceux concernant ce lieu de tourment éternel qu’est l’enfer le sont nettement moins. Effrayants, choquants, voire même franchement révoltants pour certains, beaucoup refusent de croire qu’un tel endroit puisse exister et qu’ils pourraient un jour s’y retrouver.
Certes, il est plus doux de penser au ciel, de nier l’existence de l’enfer, de prétendre à l’instar des Témoins de Jéhovah, que les impies auront pour châtiment la destruction de leur être, le retour à l’inexistence, à l’inconscience. Pourtant ce n’est pas ce que la Bible nous dit. Celle-ci comporte de très nombreuses références à la géhenne, au lac de feu, aux ténèbres du dehors, ce lieu de souffrance où il y aura des pleurs et des grincements de dents. La parabole du pauvre Lazare et du riche est d’ailleurs très limpide quant à l’existence du paradis et de l’enfer, comme lieu où les âmes, conscientes, se retrouveront pour l’éternité. Où est-ce que je veux en venir me demanderiez-vous ? Et bien le but n’est pas de terroriser mais de rappeler que Jésus est venu sur terre pour sauver et qu’il continue aujourd’hui à le faire.
Le prénom Jésus signifie littéralement « l’Eternel sauve » ou « l’Eternel est salut ». Les intentions de Dieu à l’égard des hommes pécheurs que nous sommes sont claires : nous sauver. Sa venue sur terre, le message qu’il a laissé, sa mort expiatoire à la croix, sa vie entière, et son ministère actuel au ciel, convergent vers ce seul objectif.
« Car le Fils de l’homme est venu, non pour perdre les âmes des hommes, mais pour les sauver »Luc 9 :59.
« C’est une parole certaine et entièrement digne d’être reçue, que Jésus-Christ est venu dans le monde pour sauver les pécheurs, dont je suis le premier » 1 Timothée 1 :15.
Beaucoup se demandent « comment un Dieu aimant peut-il permettre que ses créatures se retrouvent éternellement en enfer ? ». Nous ne devons pas oublier que Dieu est juste et que sa justice exige que chaque péché soit puni. Faisons un petit calcul, supposons que dans une journée je pèche cinq fois : je mens, je nourris de la colère à l’égard de quelqu’un (refus de pardon), je convoite, je m’adonne à l’impudicité et je vole un objet, même insignifiant, sur mon lieu de travail. A ce rythme là, j’aurai cumulé 1825 péchés sur une année. Supposons que je vive 80 ans, j’aurai alors comptabilisé 146 000 péchés et on n’est que sur la moyenne très basse de cinq péchés par jour. Vous serez d’accord pour admettre qu’il faudrait l’éternité pour purger une telle dette. Nous savons en effet, si toutefois nous sommes honnêtes avec nous-mêmes, que l’homme pèche en paroles, en actes et en pensées plusieurs dizaines, voir plusieurs centaines, de fois par jour. Il n’y a que Dieu qui connaît le cœur de l’homme, lui seul est au courant de ce que nous faisons dans le secret. La Bible dit que nous comparaîtrons tous devant le tribunal de Christ et que celui-ci jugera toutes nos actions secrètes (2 Corinthiens 5 :10 ; Romains 2 :16). Les hommes se retrouveront alors devant un juge impartial, inflexible, qui nous demandera compte sur absolument tout. Il jugera non seulement nos actions, mais aussi nos pensées et nos paroles (Hébreux 4 :12 ; Matthieu 12 :36).
Gloire soit rendue à Dieu, Jésus a effacé « l’acte dont les ordonnances nous condamnaient et qui subsistait contre nous, et il l’a détruit en le clouant à la croix » (Colossiens 2 :14). Ceux qui ont donné leur vie au Seigneur peuvent donc pousser un grand « ouf » de soulagement car il existait des millions de dossiers d’accusation que Satan pouvait présenter à Dieu pour réclamer nos âmes. Le salut est gratuit, il est accessible à tout le monde par le moyen de la foi (Colossiens 2 :8). Pour le conserver, la Bible nous indique très clairement la marche à suivre : obéissance à la Parole de Dieu, en un mot : sanctification. Certes, la vie chrétienne est loin d’être un long fleuve tranquille et il est évident que nous serons toujours tentés tant que nous serons prisonniers de cette chair. Ainsi, nous devrons mener une lutte quotidienne contre le péché et les séductions du monde jusqu’à notre dernier souffle.
La vie chrétienne est donc difficile mais elle n’est pas impossible. Et quand bien même nous tomberions, Dieu est toujours là pour nous tendre la main. A nous de savoir saisir cette main tendue pour nous relever et regagner le droit chemin. Souvenons-nous de la parabole du fils prodigue et de la façon dont le père l’a accueilli sans reproches, sans même évoquer son moment d’égarement (Luc 15).
Dieu « veut que tous les hommes soient sauvés et parviennent à la connaissance de la vérité » (1 Timothée 2 :4), cela reste son unique et principal objectif. Il est le bon berger, celui qui veille à ce que pas même une seule brebis ne manque au troupeau.
« Que vous en semble, si un homme a cent brebis, et que l’une d’elles s’égare, ne laisse-t-il pas les quatre-vingt-dix-neuf autres sur les montagnes, pour aller chercher celle qui s’est égarée ? Et, s’il la trouve, je vous le dis en vérité, elle lui cause plus de joie que les quatre-vingt-dix-neuf autres qui ne sont pas égarées » Matthieu 18 :12-13.
Soyez donc certains que si vous aviez été le seul et l’unique pécheur au monde, Jésus serait quand même venu donner sa vie pour vous racheter.
Jésus s’est donné beaucoup de mal pour nous sauver. Rappelons-nous des outrages et de la souffrance qu’il a supportées par amour pour nous. Aujourd’hui encore il se donne encore du mal en usant de beaucoup de patience et en nous pardonnant nos nombreuses chutes et erreurs de parcours. Comprenons que s’il peut sauver une âme, il le fera quelles que soient les circonstances. Jamais il ne refusera le salut à une personne, même si celle-ci se repent juste avant son dernier souffle. Rappelons-nous que Jésus a sauvé l’un des brigands crucifié à ses cotés alors qu’il était lui-même en proie à l’agonie. Vu les circonstances, il aurait pu penser à lui, à un moyen de gérer les douleurs atroces qu’il endurait, mais ce fut tout le contraire, car son amour pour l’homme et son désir de le sauver était plus fort que tout. N’est-ce pas encourageant de savoir que Dieu nous aime à ce point ? Ceux qui prient pour le salut de leurs proches inconvertis doivent continuer à le faire jusqu’au bout car cette prière est en accord parfait avec la volonté de Dieu. Le Seigneur n’hésitera pas à les solliciter jusqu’à leur dernier soupir, il leur suffira juste de dire oui au Seigneur (pas besoin de grandes déclarations audibles, une repentance sincère du plus profond du cœur suffit amplement), et les portes du royaume des cieux leur seront grandement ouvertes.
« Les autres hommes qui ne furent pas tués par ces fléaux ne se repentirent pas des oeuvres de leurs mains, de manière à ne point adorer les démons, et les idoles d’or, d’argent, d’airain, de pierre et de bois, qui ne peuvent ni voir, ni entendre, ni marcher ; et ils ne se repentirent pas de leurs meurtres, ni de leurs enchantements, ni de leur impudicité ni de leurs vols » Apocalypse 9 :20-21.
« et les hommes furent brûlés par une grande chaleur, et ils blasphémèrent le nom de Dieu qui al’autorité sur ces fléaux, et ils ne se repentirent pas pour lui donner gloire […] et ils blasphémaient le Dieu du ciel, à cause de leurs douleurs et de leurs ulcères, et ils ne se repentirent pas de leurs oeuvres» Apocalypse 16 :9,11.
Ce passage d’Apocalypse raconte une scène assez étonnante. Des hommes, alors qu’ils subissent de plein fouet la colère de Dieu, s’obstinent dans leurs péchés et refusent de se résoudre à la repentance, ce qui est pourtant la seule et unique porte vers le salut. Nous devons donc comprendre que ceux qui iront en enfer ne se retrouveront pas en cet endroit par hasard. Ils auront définitivement choisi leur camp !
Dieu veut nous sauver, nous savons donc ce qu’il nous reste à faire. Tout est une question de choix et de persévérance.
