Les Dokimos



Le service

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La vie peut nous amener à nous poser des questions existentielles. Pourquoi suis-je sur terre ? Ais-je un rôle à jouer, une mission à accomplir ?... Laissez-moi vous dire que vous êtes le choix de Dieu et qu'un appel est lancé pour la mission car il manque beaucoup d’ouvriers. Oui bien-aimés, la moisson est grande ! Vous vous dites peut-être : « Mais Dieu ne m'a pas appelé à être missionnaire ». Ne vous êtes-vous jamais dit que nous avions peut-être une mauvaise notion de ce qu'est réellement le service ?



« Du trône sortent des éclairs, des voix et des tonnerres. Devant le trône brûlent sept lampes ardentes, qui sont les sept esprits de Dieu. Il y a encore devant le trône comme une mer de verre, semblable à du cristal. Au milieu du trône et autour du trône, il y a quatre êtres vivants remplis d'yeux devant et derrière. Le premier être vivant est semblable à un lion, le second être vivant est semblable à un veau, le troisième être vivant a la face d'un homme, et le quatrième être vivant est semblable à un aigle qui vole. Les quatre êtres vivants ont chacun six ailes, et ils sont remplis d'yeux tout autour et au-dedans. Ils ne cessent de dire jour et nuit: Saint, saint, saint est le Seigneur Dieu, le Tout Puissant, qui était, qui est, et qui vient! » Apocalypse 4 : 5-8.


Au travers de cet article, nous allons nous focaliser sur l'aspect du veau avec pour principale référence l'Evangile de Marc. En effet, ce dernier a pour thème : Jésus, le serviteur. Le veau nous parle du service. Il représente l'image de l'animal qui prépare le sol en vue d'une moisson fructueuse. Il porte sur lui le joug, symbole de son obéissance et du fardeau des âmes qui doivent être gagnées lors de la mission.

« Prenez mon joug sur vous et recevez mes instructions, car je suis doux et humble de coeur ; et vous trouverez du repos pour vos âmes. Car mon joug est doux, et mon fardeau léger » Matthieu 11 : 29-30.

Jésus-Christ est venu sur terre pour servir et non pour être servi (Matthieu 20 : 28). Vous rendez-vous compte ? Le créateur a pris un corps de chair pour venir servir sa créature. Mais quel amour ! C'est un exemple que Christ nous a donné : le don de soi, l'esprit de sacrifice, la soumission, l'amour, le partage... Autant de notions qui semblent bien loin de l'idéologie de ce siècle présent où règnent davantage l'individualisme, l'égoïsme, la haine, l'esprit de compétition et de jalousie.


Tout au long de la Bible, nous voyons un appel à manifester de l'intérêt pour notre prochain, lui venir en aide, le soutenir de plusieurs façons, lui pardonner, prier pour lui, l'aimer... (Matthieu 22 : 36-40).aider


« Ayez en vous les sentiments qui étaient en Jésus Christ, lequel, existant en forme de Dieu, n'a point regardé comme une proie à arracher d'être égal avec Dieu, mais s'est dépouillé lui-même, en prenant une forme de serviteur, en devenant semblable aux hommes; et ayant paru comme un simple homme, il s'est humilié lui-même, se rendant obéissant jusqu'à la mort, même jusqu'à la mort de la croix » Philippiens 2 : 5-8.

IL A PRIS SUR LUI


Durant son ministère terrestre, Jésus n'a cessé d'accomplir des guérisons et des délivrances. Les âmes se précipitaient autour sur lui pour obtenir la guérison pour eux-mêmes ou pour leur entourage. L'empressement de la foule était tel que la Bible nous dit qu'on amenait à lui tous les malades (Marc 1 : 32-33 ; Marc 6 : 54-56), et qu'il ne pouvait rester caché (Marc 7 : 24).


Il délivra d'esprits impurs un homme dans une synagogue (Marc 1 : 23-25), un autre vivant dans les sépulcres (Marc 5 : 2-8), une fillette dont la mère avait imploré sa grâce (Marc 7 : 25-29), et un enfant muet après que la foi de son père fut éprouvée (Marc 9 : 17-27).


Concernant les guérisons, Il eut à faire à de nombreux cas, confirmant ainsi la prophétie d'Esaïe : « afin que s'accomplît ce qui avait été annoncé par Ésaïe, le prophète: Il a pris nos infirmités, et il s'est chargé de nos maladies » (Matthieu 8 : 17).


Dans la majorité des guérisons accomplies, Jésus a été en contact direct avec les malades.


« La belle-mère de Simon était couchée, ayant la fièvre; et aussitôt on parla d'elle à Jésus. S'étant approché, il la fit lever en lui prenant la main, et à l'instant la fièvre la quitta. Puis elle les servit. » Marc 1 : 30-31.


Le terme « servit » vient du grec « diakoneo » qui signifie « être serviteur, intendant, domestique, servir, administrer, remplir une fonction de ministre, offrir nourriture et boissons aux hôtes, femmes préparant la nourriture c'est-à-dire s'occuper de la nourriture et de ce qui est nécessaire à la vie, être ministre, attentif à toute chose, servir les intérêts des autres, servir en répondant aux besoins ».


Après avoir été servie par le Maître, cette femme s'est fait sa servante pour témoigner sa reconnaissance.


Un autre passage nous relate l'histoire d'un lépreux.


« Un lépreux vint à lui; et, se jetant à genoux, il lui dit d'un ton suppliant: Si tu le veux, tu peux me rendre pur. Jésus, ému de compassion, étendit la main, le toucha, et dit: Je le veux, sois pur » Marc 1 : 40-41.


Selon Lévitique 13, toute personne présentant des symptômes de lèpre était considérée comme impure.


« Le lépreux, atteint de la plaie, portera ses vêtements déchirés, et aura la tête nue; il se couvrira la barbe, et criera: Impur! Impur! Aussi longtemps qu'il aura la plaie, il sera impur: il est impur. Il habitera seul; sa demeure sera hors du camp » Lévitique 13 : 45-46.


Voilà la triste condition dans laquelle devaient vivre les personnes atteintes de lèpre. Pour sa purification, tout un rituel devait être scrupuleusement respecté (Lévitique 14). Il parait donc d'autant plus surprenant de voir Jésus donner la main à un homme qui devait éviter tout contact avec les autres. Lorsqu'une personne « censée » aurait eu peur d'une contamination, l'amour de Jésus-Christ brisa toutes les barrières.


La Bible nous précise que Jésus était « ému de compassion ». Du grec « splagchnizomai », terme qui signifie «être remué dans ses intestins, avoir compassion (car les entrailles sont censées être le siège de l'amour et de la pitié). Ce lépreux n'a pas dit « S'il te plaît rends-moi pur », il a dit « Si tu le veux », autrement dit, «Tu connais mon quotidien et ma souffrance. Tu vois combien je suis déformé par cette maladie, combien je souffre physiquement et psychologiquement, mais tu peux faire la différence. Si c'est ta volonté, libère-moi ».


L'Evangile de Marc nous raconte également la guérison d'un aveugle et d'un sourd.


« On lui amena un sourd, qui avait de la difficulté à parler, et on le pria de lui imposer les mains. Il le prit à part loin de la foule, lui mit les doigts dans les oreilles, et lui toucha la langue avec sa propre salive; puis, levant les yeux au ciel, il soupira, et dit: Éphphatha, c'est-à-dire, ouvre-toi. Aussitôt ses oreilles s'ouvrirent, sa langue se délia, et il parla très bien » Marc 7 : 32-35.


« Ils se rendirent à Bethsaïda; et on amena vers Jésus un aveugle, qu'on le pria de toucher. Il prit l'aveugle par la main, et le conduisit hors du village; puis il lui mit de la salive sur les yeux, lui imposa les mains, et lui demanda s'il voyait quelque chose. Il regarda, et dit: J'aperçois les hommes, mais j'en vois comme des arbres, et qui marchent. Jésus lui mit de nouveau les mains sur les yeux; et, quand l'aveugle regarda fixement, il fut guéri, et vit tout distinctement » Marc 8 : 22-25.


Dans les deux cas, Jésus a utilisé sa propre salive pour guérir et a pris le soin de conduire les infirmes loin de la foule. Au-delà de l'autorité de Christ, je suis frappée par sa proximité avec l'homme. Il ne s'agit pas d'une simple imposition des mains, mais d'un contact bien plus fort, plus intime. Il a pris sa propre salive (image de l'eau de la Parole) pour que nous puissions entendre, que les écailles tombent de nos yeux, et que nous puissions proclamer son Saint Nom.

LA NOURRITURE


Jésus prenait le soin de renvoyer les foules mais également de les nourrir.


« Jésus leur répondit: Donnez-leur vous-mêmes à manger. Mais ils lui dirent: Irions-nous acheter des pains pour deux cents deniers, et leur donnerions-nous à manger? Et il leur dit: Combien avez-vous de pains? Allez voir. Ils s'en assurèrent, et répondirent: Cinq, et deux poissons. Alors il leur commanda de les faire tous asseoir par groupes sur l'herbe verte, et ils s'assirent par rangées de cent et de cinquante. Il prit les cinq pains et les deux poissons et, levant les yeux vers le ciel, il rendit grâces. Puis, il rompit les pains, et les donna aux disciples, afin qu'ils les distribuassent à la foule. Il partagea aussi les deux poissons entre tous. Tous mangèrent et furent rassasiés, et l'on emporta douze paniers pleins de morceaux de pain et de ce qui restait des poissons. Ceux qui avaient mangé les pains étaient cinq mille hommes » Marc 6 : 37-44.


« Je suis ému de compassion pour cette foule; car voilà trois jours qu'ils sont près de moi, et ils n'ont rien à manger. Si je les renvoie chez eux à jeun, les forces leur manqueront en chemin; car quelques-uns d'entre eux sont venus de loin. Ses disciples lui répondirent: Comment pourrait-on les rassasier de pains, ici, dans un lieu désert? Jésus leur demanda: Combien avez-vous de pains? Sept, répondirent-ils. Alors il fit asseoir la foule par terre, prit les sept pains, et, après avoir rendu grâces, il les rompit, et les donna à ses disciples pour les distribuer; et ils les distribuèrent à la foule. Ils avaient encore quelques petits poissons, et Jésus, ayant rendu grâces, les fit aussi distribuer. Ils mangèrent et furent rassasiés, et l'on emporta sept corbeilles pleines des morceaux qui restaient. Ils étaient environ quatre mille. Ensuite Jésus les renvoya » Marc 8 : 2-9.


Notre Dieu est un Dieu de détail. Il prend tellement soin de nous. Ces passages font écho à celui-ci : « Lequel de vous donnera une pierre à son fils, s'il lui demande du pain? Ou, s'il demande un poisson, lui donnera-t-il un serpent? Si donc, méchants comme vous l'êtes, vous savez donner de bonnes choses à vos enfants, à combien plus forte raison votre Père qui est dans les cieux donnera-t-il de bonnes choses à ceux qui les lui demandent. Tout ce que vous voulez que les hommes fassent pour vous, faites-le de même pour eux, car c'est la loi et les prophètes » (Matthieu 7 : 9-12).


Une fois de plus, nous retrouvons l'idée de faire aux autres le bien que nous nous ferions à nous-mêmes (Ephésiens 5 : 29). Là réside la notion de sacrifice.


Au-delà de la nourriture physique, il est également question de la nourriture spirituelle. Certes, Jésus a fait un miracle en multipliant les pains et les poissons, mais ce que nous pouvons comprendre c'est que sa Parole apporte la vie et par conséquent la multiplication. Notre engagement à servir le Seigneur n’impactera pas seulement les temps présents, mais préparera également les générations futures. C’est un héritage que nous leur laissons.


« Comme la pluie et la neige descendent des cieux, Et n'y retournent pas Sans avoir arrosé, fécondé la terre, et fait germer les plantes, Sans avoir donné de la semence au semeur Et du pain à celui qui mange, Ainsi en est-il de ma parole, qui sort de ma bouche: Elle ne retourne point à moi sans effet, Sans avoir exécuté ma volonté Et accompli mes desseins » Esaïe 55 : 10-11.


« Celui qui Fournit de la semence au semeur, Et du pain pour sa nourriture, vous fournira et vous multipliera la semence, et il augmentera les fruits de votre justice » 2 Corinthiens 9 : 10.

AIME TON PROCHAIN


« Si quelqu'un dit: J'aime Dieu, et qu'il haïsse son frère, c'est un menteur; car celui qui n'aime pas son frère qu'il voit, comment peut-il aimer Dieu qu'il ne voit pas ? Et nous avons de lui ce commandement: que celui qui aime Dieu aime aussi son frère » 1 Jean 4 : 20-21.


Comment savoir si quelqu'un aime Dieu ? Regardez si le fruit de l'amour est en lui (Galates 5 : 22). L'amour est un bien précieux qu'il faut entretenir, aussi bien envers Dieu, qu'envers notre prochain. Les deux sont indissociables, car ils découlent l'un de l'autre.


« Que chacun de vous, au lieu de considérer ses propres intérêts, considère aussi ceux des autres » Philippiens 2 : 4.


Dieu vous a confié des dons et des talents. L'hospitalité, le don d'exhorter, la grâce du chant... Il ne vous a pas fait ce cadeau pour qu'il reste sous son emballage. Mettons à profit ce qu'il a placé en nous. Il ne s'agit pas de s'enorgueillir et de faire les choses pour être vu des hommes, mais il est question de don de soi en vue de l’édification de notre prochain. Pourquoi don de soi ? Parce que le service prend du temps et de l'énergie. Soyons honnêtes, nous aimons notre petite zone de confort. Nous avons nos habitudes, une certaine organisation... Et nous apprécions de nous accorder ces petits temps de répit, rien qu'à nous. Pensez-vous que Jésus ait pris des « break »? Son service, sa dévotion était constante. Le jour auprès des âmes, la nuit dans la prière.


Gardons à l'esprit que Christ nous a donné une mission : « Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint Esprit, et enseignez-leur à observer tout ce que je vous ai prescrit. Et voici, je suis avec vous tous les jours, jusqu'à la fin du monde » (Matthieu 28 : 19-20).


Il n'a pas dit « Allez dans les nations pour prendre des vacances. Profitez du soleil, reposez-vous et recentrez-vous sur vous-mêmes ». Non. Une fois de plus, l'intérêt repose sur notre prochain. Il y a deux verbes d'action,« faire » et « enseigner », formulés à l'impératif.


Soyons efficaces. Détournons les yeux de notre nombril et que notre cœur batte à l'unisson avec celui de notre Dieu. Que nos entrailles soient émues de compassion pour les perdus et que le corps de Christ soit bâti dans l'amour et dans la paix.



Jennifer.



3 commentaires
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3 commentaires

  • Kulandaï Rajah   
    11 Décembre 2014 11:57

    Mes bien aimé soyez dans la Paix du Seigneur pour tout ce que vous réalisé(e),
    Oui la BCJ de Seigneur est un et réelle plaisir de voir est de savoir qu'elle à été bien sous la conduite de YHWH, oui je le croix du plus profonde de mon cœur que le Seigneur Œuvre de plus en plus fors, dans tout se qui est et fait par sa main, '' plus se que vainqueur dans le Sang de Jésus Christ '' .
    Ne regardont poins se qui et vil de se monde est de se qui seras dit fermé les oreille à tout ses mépris à vos, nos égard ces bien peux de chose, et veillons à la Parole de YHWH, cars tu est une lampe à mes pied '', vous pris de recevoir tout mes affections par la grâce du Seigneur . Rajah k.

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  • Luissint   
    11 Décembre 2014 13:15

    Amen

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  • Kulandaï Rajah   
    12 Janvier 2015 22:02

    Mes frères, mes sœurs dans le corps du Seigneur Jésus Christ,
    Se savoir être conscient est une chose, mai regarder Jésus dans son sain bien avant ta naissance terrestre ces déjà une conscience en soi, puisque Dieu te, me, nous connait avant la conscience d 'être
    un avec Dieu, pour ma par il n'y a plus raison de ce posé la questions, car il (Jésus Christ) ma répondue en mon cœur, sa Paix est et demeure en ma maison (église de Dieu) .
    Soyez bénis et merci pour vôtre travail l'équipe Dokimos .
    amis est serviteur de Dieu . Rajah K

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