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Sciences et progrès techniques / Cœur artificiel, succès médical et médiatique

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« Une » du Parisien, interview sur RTL, ouverture du journal télévisé de TF1… Le 19 janvier, le professeur Alain Carpentier s’est à nouveau offert un grand show pour commenter l’implantation réussie de « son » cœur artificiel chez un second patient. Opéré en grand secret à Nantes cet été, cet homme de 68 ans est rentré chez lui début janvier et mène, selon le chirurgien cardiaque, une vie normale. Il serait ainsi allé déjeuner « sans aucune assistance technique » chez son fils, à 70 km de chez lui.

« Ce malade est un miracle », n’hésite pas à clamer Alain Carpentier, qui, à 81 ans, voit se concrétiser le projet sur lequel il travaille depuis trente-cinq ans : une bioprothèse cardiaque entièrement implantable, capable de mimer le cœur naturel et son adaptation à l’effort, et ne nécessitant pas de traitement anticoagulant.

Premier malade mort brutalement

Claude Dany, 76 ans, le premier humain implanté fin 2013 avec ce cœur de haute technologie développé par la société Carmat, était mort brutalement soixante-quatorze jours après l’intervention. Il n’était jamais ressorti de l’hôpital, du fait de nombreuses complications postopératoires. Celles-ci n’ont été révélées qu’après sa mort par sa famille.

Le deuxième patient était lui aussi en insuffisance cardiaque au stade terminal (engageant à court terme son pronostic vital) et inéligible à une transplantation. Mais les suites de l’intervention ont été, semble-t-il, plus simples chez cet homme moins âgé et en meilleur état général que Claude Dany. De plus, entre-temps, l’équipe de Carmat a procédé à des ajustements concernant la prothèse et son fonctionnement, selon Alain Carpentier. Ainsi, les spécifications d’un composant électronique qui avait dysfonctionné chez le premier patient ont été modifiées. L’encombrement du système externe, au départ de la taille d’une commode, a été réduit.

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