Aux saints des dernières minutes

Le Seigneur revient à toute vitesse, cela est plus qu’une évidence. Dieu parle de plus en plus à son peuple de son retour imminent. Même les scientifiques de ce monde nous disent, au travers de l'horloge de l'apocalypse, qu’il ne reste que quelques minutes avant que ne survienne un cataclysme planétaire. Ces avertissements ne peuvent pas nous laisser indifférents. Il est plus que jamais temps de se préparer pour le retour de notre Maître !

Les combats, les épreuves seront de plus en plus rudes, c’est pour cela que nous ne devons plus nous laisser distraire par les choses de ce monde. La distraction ne se limite pas seulement aux péchés, aux choses vaines et futiles qui nous détournent du Seigneur. Les combats auxquels nous sommes soumis peuvent également nous distraire lorsque nous nous laissons abattre. Dans ce temps de la fin, il faut que cela change. Appliquons-nous à prendre exemple sur nos ainés dans la foi qui nous ont précédés. La vie des héros recommandables pour leur foi, les premiers apôtres, et notre exemple par excellence Jésus, nous montre la seule voie à suivre. « Car toutes les choses qui ont été écrites auparavant ont été écrites pour notre instruction, afin que, par la patience, et la consolation des Ecritures, nous ayons espérance » Romain 15:4.

LES EPREUVES, UN SUJET DE JOIE…

« Mais de peur que je ne m'élève à cause de l'excellence des révélations, il m'a été mis une écharde dans la chair, un ange de Satan pour me souffleter, afin que je ne m'élève pas. C'est pourquoi j'ai prié trois fois le Seigneur de faire que cet ange de Satan se retire de moi. Mais le Seigneur m'a dit : Ma grâce te suffit, car ma puissance s'accomplit dans la faiblesse. Je me glorifierai donc très volontiers plutôt dans mes faiblesses, afin que la puissance de Christ habite en moi. Et à cause de cela je prends plaisir dans les faiblesses, dans les injures, dans les nécessités, dans les persécutions, et dans les angoisses pour Christ ; car quand je suis faible, c'est alors que je suis fort » 2 Corinthiens 12 :8-10.

Quand nous regardons la vie des premiers chrétiens, nous constatons qu’ils étaient heureux, et cela malgré la persécution et les combats qu'ils devaient affronter. Certes en Occident, nous ne sommes pas encore arrivés à la persécution physique comme dans certains pays, mais l’oppression est bien présente.

L’apôtre Paul disait qu’il prenait plaisir aux épreuves. Humainement, c’est une folie de penser ainsi, mais cette mentalité devrait aussi être la nôtre. N’est-il pas écrit que la prédication de la croix est une folie pour ceux qui périssent (1 Corinthiens 1 :18) ? Le Seigneur lui avait dit que Sa puissance s’accomplirait dans sa faiblesse, voilà pourquoi elles n’étaient pas perçues comme un sujet de tristesse, mais de joie. Dans ses difficultés, il expérimentait la délivrance de Dieu. Dans sa faiblesse, il était fort car il vivait l’œuvre de la croix et la puissance de la résurrection. Nous sommes forts puisque nous sommes dans la grâce de Dieu, c’est pour cela qu’elle nous suffit afin de pouvoir tout surmonter.

« […] Et ayant appelé les apôtres, ils les firent battre de verges, ils leur défendirent de parler au Nom de Jésus, et ils les relâchèrent. Et les apôtres se retirèrent de devant le sanhédrin, joyeux d'avoir été jugés dignes de subir des outrages pour le Nom de Jésus » Actes 5 :40-41.

Malgré leurs souffrances, ce qui prévalait c’était le fait d’appartenir à Jésus. Leurs épreuves ne leur ont pas enlevé le bonheur de porter le nom de Jésus. Ils n’ont pas murmuré, mais ont béni Dieu.

« Et les ayant donc appelés, ils leur ordonnèrent de ne plus parler ni d'enseigner en aucune manière au Nom de Jésus. Mais Pierre et Jean leur répondirent : Jugez s'il est juste devant Dieu de vous obéir plutôt qu'à Dieu ; Car nous ne pouvons pas ne pas parler de ce que nous avons vu et entendu. Alors ils les relâchèrent avec menaces, ne trouvant pas comment ils pourraient les punir, à cause du peuple, parce que tous glorifiaient Dieu de ce qui avait été fait » Actes 4 :18-21.

Les menaces des chefs religieux n’ont pas empêché de simples hommes de continuer à faire l’œuvre de Dieu.

La distraction est définie comme étant une disposition habituelle à l'étourderie ou encore l’état passager de quelqu'un qui manque de concentration.

Je voudrais attirer notre attention sur le fait que lors des épreuves, il arrive que nous nous découragions, c’est humain, puisque nous ne sommes pas des super-héros ; quand nous laissons nos émotions et nos sentiments nous empêcher de faire l’œuvre du Seigneur, nous sommes en pleine distraction sans nous en rendre compte. Au lieu que nous soyons centrés sur Jésus, notre problème devient plus important que tout, laissant ainsi la grâce de Dieu qui est là pour nous fortifier, de côté. Lorsque cela persiste, les résultats peuvent être les murmures envers Dieu, le refroidissement ou encore l’abandon de la foi.

La vie d’un enfant de Dieu est une vie où il doit porter sa croix et cela jusqu’au bout. Le bon combat auquel il faut s’adonner, c’est celui de la foi. S’il nous est précisé que l'on doit mener le bon combat de la foi (1 Timothée 6 :12), c’est qu’il y en a des mauvais. Ces derniers ont pour but de nous détourner de notre espérance en Jésus et de nous faire pécher.

« Sont-ils serviteurs de Christ ? Je parle comme un insensé, je le suis plus qu'eux ! Par les travaux, bien plus ; par les blessures, plus qu'eux ; par les emprisonnements, bien plus ! Plusieurs fois en danger de mort, cinq fois j'ai reçu des Juifs quarante coups moins un, j'ai été battu de verges trois fois, j'ai été lapidé une fois, j'ai fait naufrage trois fois, j'ai passé un jour et une nuit dans la mer profonde. J'ai été souvent en voyage, en péril sur les fleuves, en péril de la part des brigands, en péril de la part de ceux de ma nation, en péril parmi les Gentils, en péril dans les villes, en péril dans les déserts, en péril sur la mer, en péril parmi de faux frères ; dans les peines et dans le travail, dans de fréquentes veilles, dans la faim, dans la soif, souvent dans les jeûnes, dans le froid et dans la nudité. Outre les choses de dehors, ce qui me tient assiégé tous les jours, c'est le souci que j'ai de toutes les églises. Qui est affaibli, que je ne sois aussi affaibli ? Qui est scandalisé, que je n'en sois aussi brûlé » 2 Corinthiens 11 :23-29 ?

En méditant sur la vie de Paul nous pouvons nous demander, à quel moment il a mené une vie sur un long fleuve tranquille ? Nulle part ! Pourtant Dieu ne l’avait pas abandonné et Paul affirmait qu’il connaissait celui en qui il avait cru (1 Timothée 1 :12).

A la fin de sa vie, il a pu dire : « J'ai combattu le bon combat, j'ai achevé la course, j'ai gardé la foi. Au reste, la couronne de justice m'est réservée, et le Seigneur, le juste Juge, me la donnera en ce jour-là… » (2 Timothée 4 :7-8).

Chacun son parcours. Les épreuves que Paul a eues ne sont pas les nôtres. Dans l’amour et la bienveillance du Père : « Aucune tentation ne vous a éprouvés, qui n'ait été une tentation humaine, et Dieu qui est fidèle ne permettra pas que vous soyez tentés au-delà de vos forces, mais avec la tentation il préparera aussi le moyen d'en sortir, afin que vous puissiez la supporter » 1 Corinthiens 10 :13.

Bien que Dieu soit fidèle comme nous le précise le verset ci-dessus, nous avons notre part à faire. Nous devons demeurer en lui en gardant Sa parole.

Quelle gloire de savoir qu'un jour nous pourrons dire à notre tour que nous avons combattu le bon combat, achevé la course et gardé la foi ! Mais avant cela, acceptons les épreuves sans nous en détourner.

…POUR NOUS PERFECTIONNER

« Mes frères, regardez comme un sujet d'une parfaite joie quand vous êtes exposés à diverses épreuves, sachant que l'épreuve de votre foi produit la patience. Mais il faut que la patience accomplisse parfaitement son œuvre, afin que vous soyez parfaits et accomplis, en sorte qu'il ne vous manque rien » Jacques 1 :2-4.

La patience doit accomplir parfaitement son œuvre dans nos vies. Les divers combats durent le temps qu’il faut pour notre avancement. Le but des afflictions est de nous rendre accomplis, c’est-à-dire : sans défaut, sans tache, libre de péchés, sans fautes, ou encore complet sous tous les aspects. Les épreuves nous préparent pour notre rendez-vous dans l’éternité avec Dieu, là où nous revêtirons un corps glorieux, parfait et incorruptible face aux péchés.

« Et que dirai-je encore ? Car le temps me manquerait si je voulais parler de Gédéon, et de Barak, et de Samson, et de Jephté, et de David, et de Samuel, et des prophètes, qui par la foi combattirent des royaumes, exercèrent la justice, obtinrent des promesses, fermèrent la gueule des lions, éteignirent la force du feu, échappèrent au tranchant des épées, des malades devinrent vigoureux, se montrèrent fort dans la bataille, et mirent en fuite des armées étrangères. Des femmes recouvrèrent leurs morts par le moyen de la résurrection ; et d'autres furent livrés aux tourments et n'acceptèrent pas d'être délivrés, afin d'obtenir une meilleure résurrection. Et d'autres subirent les moqueries et le fouet, les chaînes et la prison ; ils furent lapidés, sciés, subirent de rudes épreuves, ils furent mis à mort par le tranchant de l'épée, ils errèrent çà et là, vêtus de peaux de brebis et de chèvres, réduits à la misère, affligés, tourmentés, eux dont le monde n'était pas digne, errant dans les déserts et dans les montagnes, et dans les cavernes et dans les trous de la terre. Et quoiqu'ils aient tous été recommandables par leur foi, ils n'ont pourtant pas reçu l'effet de la promesse, Dieu ayant pourvu quelque chose de meilleur pour nous, en sorte qu'ils ne parviennent pas à la perfection sans nous » Hébreux 11 :32-40.

La volonté de Dieu c’est que nous parvenions à la perfection comme ces héros de la foi. Chacun sa course avec ses diverses épreuves, mais c’est possible d’y arriver par la grâce de Dieu. Tenons ferme, car nous sommes si près de la ligne d’arrivée !

MARANATHA !

M.S.