Les Dokimos



Témoignage : Une naissance miraculeuse

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Je glorifie mon El qui a écouté mes cris de douleur et s’est souvenu de mes moments de grand chagrin, lui qui nous connait de fond en comble et auprès de qui rien ne passe inaperçu. Je lui rends toute la gloire et la félicité, je n’ai pas de mots pour lui exprimer ma reconnaissance tant il est puissant. Nous sommes si insignifiants face à sa majesté et pourtant Elohîm s’est servi de sa servante inutile pour témoigner de sa magnificence. Que toute la gloire lui revienne !

Née orpheline en 1983, ma mère est morte en me mettant au monde, car elle a enfanté 24 enfants dont je suis la benjamine des dix survivants. Venant d’une famille nombreuse dont les frères et sœurs ont tous enfanté, je n’aurais jamais pensé que j’aurais des problèmes de fertilité. Avec mon mari, nous n’avons essayé d’avoir un enfant qu’au bout de trois ans de mariage, et quand mon tour de concevoir est venu, je ne parvenais pas à tomber enceinte.

Après avoir passé une année à essayer de concevoir naturellement, et cela non sans souffrances puisque j’avais des douleurs atroces pendant mes menstruations mais aussi lors des rapports intimes, nous avons décidé en mars 2016 de voir des médecins pour comprendre ce qui n’allait pas. C’est là qu’on a vu que mes trompes étaient bouchées ; le gynéco m’a mise sur six mois de traitement de diminution de prolactine (car absence d’ovulation). Une fois les six mois écoulés, on m’a dit de contacter un spécialiste en fertilité qui m’a fait subir une chirurgie le 18 mai 2018 pour désobstruer mes trompes bouchées par des polypes extrêmement douloureux. Après cela, j’ai été mise sous traitements hormonaux mensuels. De retour à la clinique pour un suivi post-chirurgical, le médecin nous a fait savoir que ma trompe droite était condamnée car elle est complètement difforme ; quant à celle de gauche, il était question qu’on la surveille pour voir si elle allait bien fonctionner.

C’est après cette nouvelle que nous nous sommes lancés avec mon époux dans la procréation médicale assistée (PMA) par insémination du conjoint ; c’était le 28 octobre 2018. J’ai dû prendre des traitements hormonaux supplémentaires, dont trois types de comprimés et une injection à faire chaque mois. La première intervention chirurgicale n’a rien donné car le médecin a mis quelque chose qui a adhéré à l’intérieur et on a dû me réopérer pour l’enlever le 4 avril 2019 en raison de fortes douleurs intra vaginales qui m’étaient devenues insupportables.

De plus, dès le début des inséminations artificielles en octobre 2018, selon l’avis médical, ma réserve ovarienne était extrêmement faible et sous l’effet médicamenteux je perdais plus de deux follicules par mois alors que j’étais censée n’en perdre qu’un par cycle menstruel. Or la réserve ovarienne ne se renouvèle pas dans le corps.

Après trois ans et quatre mois de traitements et six inséminations au total, toutes se sont soldées par un échec puisque durant tout le processus de PMA je ne suis pas tombée enceinte une seule fois. L’équipe médicale, voyant qu’elle perdait la face, a voulu changer via l’administration de la clinique le contrat d’engagement. Il nous restait trois mois de suivi et ils ont invoqué la raison ultime : « si on venait à s’absenter à l’un des rendez-vous, nous devrions nous charger des frais. » Ils ont aussi augmenté les doses du traitement afin de m’amener à faire la fécondation in vitro (FIV). C’est à ce moment-là que nous avons compris que rien ni personne ne pouvait nous aider. Nous avons donc décidé de refuser de continuer le traitement médical de la fertilité.

Suite à un débat controversé avec l’administration de la clinique le 17 juillet 2019, nous avons renoncé à l’assistance médicale et au traitement alors que tout le corps médical s’y opposait. Nous avons pris la décision de faire les choses le plus naturellement possible. C’est à cette même période que j’ai décide de me laisser complètement diriger par la volonté du Seigneur, peu importe ce qu’il adviendrait, quitte même à ne pas avoir d’enfant. Avec mon mari nous étions assez fatigués par ces trois ans de galères à essayer en vain d’avoir un bébé.

J’avais l’habitude de suivre les émissions de TV2vie. En septembre 2019 j’ai vu l’annonce que l’équipe serait à Montréal pour une conférence. Dans mon cœur je disais : « Seigneur, permets que cette communion fraternelle ait lieu afin que je puisse glorifier ton nom. » Lors de la venue du groupe je me suis rendue à la réunion sans aucune arrière-pensée si ce n’est pour participer à l’adoration de notre Seigneur Yéhoshoua avec les frères et sœurs. Rien de ce qui s’est passé par la suite n’a été prévu d’avance. A mon grand étonnement, le Seigneur s’est servi de ce moment pour parler de la responsabilité des parents aux familles, puis ce verset biblique a été cité : « Il n'y aura en ta terre ni femme qui avorte, ni femme qui soit stérile. Je remplirai le nombre de tes jours. » (Exode 23 :26).

Chose étrange, alors que je n’avais pas parlé de ma situation, le Seigneur a révélé toute ma calamité médicale au serviteur qui a demandé à quelques sœurs de l’assemblée de m’imposer leurs mains sur mon ventre en m’aidant à prier pour le rétablissement de mon corps et plus particulièrement pour mes deux trompes endommagées. Ensuite, il m’a demandé si tout était en ordre dans ma vie de couple, ce qui est le cas. Ensuite il m’a demandé combien d’enfants je souhaitais que le Seigneur me donne. J’ai répondu : « deux ; avec la possibilité d’en adopter un troisième ». Après cela il m’a dit qu’en partant de France, il ne savait pas quoi faire de 2 billets de 5 dollars CA que l’un de ses fils lui avait donné, mais que pendant la prière le Seigneur lui a demandé de faire un acte prophétique : me donner cet argent pour acheter des couches nouveau-né à mon futur bébé que je devrais impérativement appeler Joël (Yoel). Du même coup, le Seigneur a aussi renouvelé ma vie spirituelle. J’étais toute tremblante devant la gloire d’Elohîm, je n’ai pu rester que sur mes genoux, car la gloire du Seigneur avait inondé la salle. J’ai seulement pu entendre le serviteur m’expliquer que l’ange du Seigneur avait déjà le colis à me livrer.

Frères, sœurs, la gloire du Seigneur est inexplicable, elle dépasse l’entendement humain. La promesse était si merveilleuse. J’y ai cru dur comme fer au point où je me voyais déjà mère le mois d’après. Une fois partie de la salle pour rejoindre mon mari qui passait me prendre pour me ramener à la maison, la première chose que je lui ai dite c’est : « Elohîm a exaucé nos prières, on aura un bébé du nom de Yoel l’an prochain ; même le berceau pour l’accueillir a été prévu. Crois seulement car le Seigneur l’a annoncé à l’assemblé lorsqu’on priait ».

Le lendemain, au deuxième et dernier jour de conférence, j’y suis retournée sans apporter le paquet de couches comme font certaines personnes qui ont des problèmes de fertilité en guise d’acte de foi et pour une seconde prière ensemble. J’avais des crampes menstruelles et en plus je ne suis pas sortie acheter les couches parce qu’il faisait froid. Mais je croyais très fort dans mon âme que le Seigneur m’avait déjà donné l’enfant. C’est pourquoi je me voyais déjà en mère le mois suivant. Pourtant le Seigneur n’avait pas fini de me faire voir sa toute-puissance.

De novembre 2019 au début du mois de février 2020 je ne suis pas tombée enceinte mais mes grosses douleurs menstruelles qu’aucun médicament ne soulageaient avaient disparu…

Une fois le mois de décembre passé sans être tombée enceinte, je me suis dit que ce n’était pas encore la volonté du Seigneur. J’ai demandé à mon mari de ne pas se décourager. Pendant ce temps, le Seigneur m’a entièrement restaurée en me nettoyant de fond en comble. J’évacuais des caillots de sang à chaque menstruation.

Le 25 février 2020, j’ai bien eu mes règles mais moins abondantes que d’habitude et elles sont passées plus rapidement. Mon mari ne s’est même plus préoccupé du test de grossesse mais moi j’ai décidé d’en faire un malgré tout.

Il m’a donc laissée seule dans la chambre pour s’installer au salon afin de réfléchir à l’essai du mois prochain. Pour ma part j’étais déterminée à faire ce test de grossesse. Je me disais que si le premier test ne donnerait rien je ferai un deuxième car je croyais fermement qu’Elohîm pouvait accomplir sa promesse à tout moment…

J’ai donc fait ce test par la foi en me disant : « Seigneur quoiqu’il advienne que ce soit ta volonté ». J’ai pris le bâtonnet, j’ai uriné dessus, ensuite je me suis allongée cinq minutes… Quand j’ai tourné ma tête pour regarder le résultat, j’ai vu les deux barres indiquant que le test était positif. Je n’arrivais pas à croire mes yeux. C’était réel !

Après avoir pris un recul de quelques secondes, j’ai crié vers mon mari en pleurant de joie. Il a accouru vers moi, je lui ai montré le test positif et je suis tombée à genoux pour louer le Seigneur Yéhoshoua ha Mashiah. Et pourtant, il y avait des signes annonciateurs, cela faisait plus d’une semaine que mon appétit avait décuplé et j’avais de l’acné de grossesse…L’œuvre du Seigneur était bel et bien déjà enclenchée.

Nous avons refait le test à deux reprises à la maison pour contempler la gloire du Seigneur… La grossesse a été confirmée en clinique le 5 mars 2020, puis par le biais d’une prise de sang le 26 mars 2020 à l’hôpital, et enfin par une première échographie le 27 avril 2020.

Le parcours de suivi de grossesse a débuté le 15 mai 2020, et dès lors le Seigneur n’a cessé d’étonner le corps médical et notre entourage.

J’ai eu mon premier RDV de suivi de grossesse le 15 mai 2020, seule, car mon mari n’a pas pu être là vu le contexte de pandémie de COVID-19. La docteure s’est présentée avec une panoplie de diagnostics effrayants :

1-D’après mon échographie de datation du 26 avril 2020 on a remarqué l’absence de l’os nasal du fœtus, et vu que je ne voulais pas faire le test de trisomie 21 en raison de l’amniosynthèse, selon la docteure il y avait un risque de malformation du bébé. Elle me proposa d’avorter, chose que j’ai bien entendu refusée.

2-Selon le protocole médical, étant donné que j’étais âgée de plus de 30 ans, et de par mes origines africaines, je devais me soumettre à un traitement glycémique pour éviter un potentiel diabète gestationnel. On m’a donc mise en suivi de grossesse à risque élevé.

3-Quoique ma prise sanguine révélait un taux de 5.4 ml sur l’intervalle de 3.9 à 7.7 ml, elle voulait écarter la thèse médicale internationale, me disant que selon son expertise comme femme enceinte je devrais absolument respecter son intervalle de 4.0 à 5.5 de son livret. Elle voulait donc impérativement me mettre sous traitement d’insuline.

Lorsque je lui ai demandé quelle autre solution nous pouvions envisager, elle m’a répondu : « Aucune, à part avorter le fœtus ou prendre de l’insuline. »

Mais dans mon cœur je me disais : « J’ai un passé de trouble de la fertilité et le Seigneur m’a donné une grossesse naturelle. Je n’ai pas à m’effrayer d’aucun de ces pronostics humains. Je ne suivrai aucune de leurs propositions ».

Je croyais tout simplement qu’il fallait que ma situation témoigne de la gloire du Seigneur Yéhoshoua aux personnels du corps médical qui m’ont condamnée à n’avoir d’enfant que par FIV. De plus je ne cessais de raconter à mes proches le miracle du Seigneur et à admirer sa gloire.

Durant les 9 mois de suivi de grossesse la docteure n’a cessé de m’harceler avec ses paroles disant que je pourrais avoir un bébé mort in utero, ou alors qu’il pourrait être macrosomique, difforme, ou encore trisomique. Mais rien de ce qu’elle m’a dit ne m’a effrayée car je m’attendais seulement au Seigneur qui ne ment jamais et qui ne donne que des bonnes choses à ses enfants.

En l’entendant trop parler, mon mari et moi lui avons répondu que c’est par la grâce de notre El que nous étions là pour un suivi de grossesse avec elle et que notre enfant allait être le meilleur des bébés à naitre de l’hôpital.

Elle nous a répondu qu’elle n’assistera probablement pas mon accouchement. Et effectivement, elle m’a conduit vers une autre équipe médicale le jour J qui avait au préalable programmé une césarienne. Cela a mis mon mari dans tous ses états car l’équipe en place n’a rien voulu écouter de notre plan de naissance au point de nous délaisser seuls dans la salle d’accouchement durant plus de deux heures puisque je voulais un accouchement naturel sans péridurale. Nous avons dû tenir ferme face à eux pour faire respecter notre volonté, ce qui m’a couté de passer plus de 26 heures de douleurs.

Après tant de tracasseries et de douleurs, grâce à mon Elohîm, mon bébé est né sain et sauf par voie naturelle et sans aucun handicap. Au final, dans la salle d’accouchement, ce n’était que joie et bonheur pour nous et de l’étonnement pour l’équipe médicale.

Car en regardant le dossier de suivi de ma grossesse, ils n’arrivaient pas à comprendre ce qui venait d’arriver. Aussi, ils nous ont fait à mon bébé et moi toute une batterie de tests pour constater l’incroyable :

Bébé de 3.1 Kg, pas de diabète, ni de macrosomie, ni d’hypoglycémie. Tout allait merveilleusement bien pour nous. Yéhoshoua ha Mashiah a fait voir sa gloire et sa magnificence au corps médical. Après neuf ans de mariage, il nous a donné Yoel, une belle petite fille en parfaite santé qui fait chaque jour notre joie.

Et maintenant je peux dire comme Sarah, Anne et Rachel : Il n’y pas d’autre comme Élohîm, lui seul qui peut enlever tout opprobre et donner une maison à la stérile !

Mais ce n'est pas fini... Souvenez-vous que le serviteur du Seigneur, le frère Shora, m'avait demandé combien d'enfants je voulais et que je lui avais répondu : "Deux, avec la possibilité d'en adopter un troisième." Et bien Elohîm n'a pas tardé à nous exaucer : Je suis actuellement à ma quatrième semaine d'aménorrhée ! Nous avons passé plus de trois ans à chercher une solution par la procréation médicale assistée en vain, et me voilà de nouveau enceinte alors que ma réserve ovarienne était épuisée ! Yehoshoua m'a donné des ovaires toutes neuves et une bonne fertilité. Cinq mois et demi après mon accouchement, me voilà de nouveau sur le point de concevoir. Oh Yehoshoua est trop fort ! Nous n'avons pas assez de mots pour lui exprimer notre reconnaissance !

Que toute la gloire et l’honneur soit à Yéhoshoua ha Mashiah que mon âme ne cessera jamais d’exalter !

Sophonie SPLC.

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