fév. 9, 2018, 7:55 matin -  Meostain OO

Jésus vivait sous la loi donc il ne pouvait pas abolir la loi pendant qu'il était vivant (Eph 2 V 10). Mais à sa mort sur la croix, quand il s'est écrié ''tout est accompli'' (Jean 19 V 30), il a voulu nous faire comprendre qu'à partir de ce moment précis nous ne sommes plus sous la loi. Sa mort a rendu caduques toutes les lois cérémonielles établies avant, avec et après Moise. Le sang des taureaux ou des boucs est remplacé par un sang plus précieux, plus pur : son propre sang versé sur la croix. Les lois morales (les dix commandements) bien sûr demeurent mais les différentes manières de servir Dieu ont changé. Maintenant plus d'obligation de se rendre à Jerusalem ou sur la montagne pour servir Dieu qui est Esprit. Avec Jésus, nous pouvons adorer Dieu qui habite en nous là où nous sommes et il va nous écouter. Donc puisque nous ne vivons plus sous la loi (Rom 10 V 4 ou Galates 3 V 10...), mais sous la grâce pourquoi donc accepter de respecter une partie de cette loi qui concerne la dime. J'ai toujours été pour donner selon mon coeur des offrandes dans mon église ou faire des dons mais m'exiger à payer la dime chaque mois, s'avère selon moi un acte d'escroquerie. Les chrétiens peuvent toujours contribuer ou faire des dons, je n'en disconviens pas, surtout pour aider les veuves ou les orphelins à l'église. Ils peuvent même participer généreusement, si cela les tente, au financement de certaines activités de l'église, sur la demande du pasteur mais en aucun cas, cela ne doit constituer une obligation de donner même avec toutes sortes de menace de malédictions qui pourraient s'en suivent. Encore une fois il revient à chacun de nous chrétiens de décider si oui ou non il veut continuer à payer ce que les pasteurs appellent des dimes même quand nous savons à la lumière de la parole que ce n'est plus obligatoire sous la Nouvelle Alliance. Avec la mort de Jésus, nous les croyants nous sommes devenus des sacrificateurs. Jésus nous a placé au rang de sacerdoce royal (1 Pierre 2 V 9). Chacun de nous a un ministère à remplir dans l'assemblée de Dieu selon son don spirituel . Il revient donc aux hommes de Dieu dits pasteurs de donner aux fidèles cette chance de s'épanouir pour qu'eux aussi, et pas seulement eux seuls, ils puissent avoir la chance d'annoncer ''les vertus de celui (Jésus) qui les a appelés des ténèbres à son admirable lumière.''...