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mars 9, 2015, 3:11 après-midi -  Syloah

Bonjour. On peut être abattu, connaître des angoisses profondes causées par des épreuves terribles qui durent. Cela n'empêche nullement de s'accrocher à Dieu, de le prier je dirai même davantage. Mais combien peuvent encore éprouver de la compassion pour ceux qui souffrent sans les désigner de lèse-majesté ! Oui, on peut souffrir et être virulemment ballotté par des angoisses profondes qui laissent des marques physiques, on peut être accaparé jusqu'à l'angoisse au point de penser que la mort approche et être vu par de nobles chrétiens comme des distraits. Pas besoin d'être vieux, ou encore à l'approche de l'âge de la retraite pour vivre cela ! Mais que sait un homme du combat de celui qui est cerné, de la lutte dans le secret du coeur, d'un homme ou d'une femme qui s'accroche à la Parole comme d'une bouée de secours ? Dans le secret ? L'apôtre Paul ne s'est pas privé de faire connaître ses angoisses et ses luttes, ce qui la rendu méprisable. En effet, un homme qui souffre, quand bien même c'est dérangeant !!! C'est tellement dérangeant de voir quelqu'un qui souffre, d'où le combat du monde pour euthanasier tout ce qui souffre, car la vue de la souffrance n'est pas supportable pour les soi-disant biens-portants, et des soi-disant chrétiens encore moins...N'entends t'on pas souvent, "c'est mieux qu'il soit parti la-haut " désignant une hypocrisie insupportable (=pff, ça nous dégage enfin d'un poids pas possible !!! ) Un chrétien qui souffre ? Ça ne doit pas exister ! Pourtant Paul est un excellent contre-exemple, servant le Seigneur même dans les larmes. Paul est un apôtre qui pleurait beaucoup, n'en déplaise à ceux qui le voient comme un super-héros spirituel. Paul était méprisable car le malheur et les difficultés, sans parler de mise en danger le touchaient souvent. IL était vu comme quelqu'un qui porte la poisse. Mais dans son coeur, il communiait intensément avec le Seigneur, il connaissait le secours à la hauteur des ses souffrances, et comme David, il pouvait dire : les ennemis étaient plus nombreux que moi, ils étaient plus puissants que moi, ils me cernaient, ils étaient à 2 doigts de me vaincre, mais Dieu à ouvert une porte, il m'a mis au large, il m'a sauvé. Mais même là encore, il ne faut point imaginer cette mise au large comme paradisiaque.... Cette mise au large pouvait être une prison, un lieu inconnu un désert...pour reprendre des forces avant la prochaine étape, la prochaine épreuve. Qui veut encore suivre Christ ? Où sont donc ces voix de la miséricorde, ou sont-elles ?! Qu'elles s'élèvent, qu'elles s'élèvent ces voix au lieu et en place des timbales qui sonnent creuses, sans âme et sans vie ! Qu'elles s'élèvent et entourent de leurs consolations afin de fortifier par leurs prières la foi de ce qui sont ébranlés dans leur marche sincère ! Qu'elles s'élèvent dans le nom de Jésus ! Amen.


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