Que penser des médecines douces ?

La médecine douce, également appelée médecine non conventionnelle, désigne une grande variété de méthodes de traitement issue le plus souvent des traditions. Ces pratiques séduisent actuellement de plus en plus de personnes en quête d’authenticité et de méthodes de traitement non chimiques, en adéquation avec la nature et une certaine philosophie de vie. On s’intéressera succinctement aux origines et à l’utilisation de l’acupuncture, de l’homéopathie, de la phytothérapie et de l’hypnose thérapeutique. Nous verrons par la suite si la Parole de Dieu encourage, tolère ou interdit ces pratiques et quelle devrait être l’attitude du chrétien en quête de guérison.

L’ACUPUNCTURE

L’acupuncture, qui signifie littéralement « piquer avec une aiguille », est une branche de la médecine chinoise qui consiste à implanter des aiguilles dans des points stratégiques du corps. Elle se base sur une vision taoïste de l’homme et de l’univers. Selon cette vision, l’homme est la projection microcosmique du macrocosme universel, l’univers distribuant vie et intelligence à tous les êtres animés. Ainsi, l’homme serait soumis aux mêmes règles que celles de l’univers.

Cette vision s’articule autour du Yin et du Yang qui sont animés par le Qi (prononcez « t’chi »).

Selon le taoïsme, le yang est associé au ciel et le yin, à la terre. L’homme se place entre les deux et est relié part son esprit au ciel et donc au yang, et par son corps à la terre, donc au yin. L’équilibre entre ces deux composantes assure la vitalité tandis que leur déséquilibre entraîne la maladie.

La transformation dynamique du yin et du yang dans le ciel se manifeste par les six énergies du cycle des nomades : le vent, la chaleur, la tiédeur, la sécheresse, le froid et l’humidité. Sur la terre, elle engendre les cinq mouvements fondamentaux : le bois, le feu, la terre, le métal et l’eau. Par un système de correspondance assez complexe, ces cinq éléments sont associés aux saisons, aux planètes, mais aussi aux sentiments et aux organes.

Le Qi se trouvant dans l’homme est en mouvement. S’il est perturbé, les régions se situant en avant de la perturbation vont être en surplus d’énergie et celles qui sont en arrière vont être en déficit. Pour établir son diagnostic, l’acupuncteur, se basant sur les cinq éléments vus plus haut, recherche la raison du blocage de l’énergie et une fois qu’il l’a trouvée, il plante une aiguille sur un point spécifique pour permettre à l’énergie de circuler de nouveau correctement. Les points d’acupuncture sont regroupés en ensembles appelés méridiens, dont les plus importants sont situés près des extrémités. Il existerait ainsi 12 méridiens principaux associés chacun à un organe. Une fois rétabli, le Qi circule dans les méridiens et se répand dans tout le corps pour insuffler le yang qui nourrira le yin.

L’HOMEOPATHIE

L’homéopathie fut fondée en 1796 par l’allemand Samuel Hahnemann (1755-1843), un médecin franc-maçon qui occupait un grade élevé à la loge maçonnique Saint-André des trois lotus. Le mot « homéopathie » vient du grec « homoios » qui signifie « similaire », et de « pathos » qui signifie « souffrance ». Il s’agit d’une méthode qui traite la souffrance du patient par administration d’une substance végétale, animale ou minérale, qui, chez un sujet sain, aurait des symptômes similaires à un type de maladie, selon le postulat « les mêmes choses qui ont causé le mal, le guérissent ». Elle ne guérit cependant ni les cas lésionnels, ni mentaux ni les pathologies lourdes.

Elle repose sur trois points : le soin par les semblables, l'individualisation, c’est-à-dire soigner le malade et non la maladie, et la méthode des hautes dilutions. Pour cela, les homéopathes réalisent des dilutions successives pour atténuer le côté toxique et à chaque étape de la dilution, la substance est modifiée par dynamisation, ce qui est censé accroître ses propriétés curatives. Or la communauté scientifique est plus que sceptique sur l’efficacité supposée de l’homéopathie.

En effet, de manière générale, lorsqu’une substance est trop concentrée, on la dilue avec de l’eau ou un autre solvant pour diminuer son action toxique ou irritante. Par exemple, on va prendre 1 ml de la solution concentrée de départ pour la mélanger à 50 ml d’eau. Dans le cas de l’homéopathie, on réalise des dilutions à un facteur tel qu’au final il n’y a plus de substance dans la solution à ingérer : c’est comme si l’on prenait une goutte du produit en question et qu’on la mettait dans l’océan. Ainsi, dire qu’à chaque étape de dilution on dynamise la solution n’a aucun sens. D’ailleurs, les scientifiques disent qu’au-delà d’un certain nombre de dilutions, la substance initiale n’est plus présente dans la solution finale obtenue ! On comprend mieux pourquoi l’homéopathie ne guérit ni les cas lésionnels, ni mentaux, ni les pathologies lourdes. On à tout simplement affaire à un placebo !

LA PHYTOTHÉRAPIE

La phytothérapie a pour but de soigner par les plantes. Elle englobe l’aromathérapie, qui utilise les huiles essentielles, et la gemmothérapie qui a recours aux jeunes pousses de végétaux. C’est un art utilisé depuis la nuit des temps puisque les premiers textes connus sur la médecine des plantes sont gravés sur une tablette d’argile rédigé par les sumériens. Les Romains pensaient que c’était le centaure Chiron qui avait enseigné au dieu Esculape la connaissance des plantes pour qu’il la transmette aux hommes. Selon la mythologie, ce dieu serait né d’un œuf de corneille sous la figure d’un serpent et était donc honoré à Epidaure sous la forme d’un serpent.

Puis, il y a 900 ans en Europe, la religieuse mystique Bénédicte Hildegarde Von Bingen (1098-1179) s’y intéressa. Elle cosigna dans le « livre des subtilités des créatures divines » les effets de plus de 500 plantes, animaux, pierres précieuses et métaux. Notons au passage qu’elle sera proclamée par le pape « docteur de l’église » le 7 octobre 2012 et deviendra ainsi la quatrième femme à recevoir ce titre.

- Par obtention d’une tisane que l’on peut préparer par macération, infusion ou décoction

- Par obtention d’une poudre

- Par extrait hydroalcoolique

Mais attention, certaines plantes ont des principes actifs très toxiques et peuvent inhiber l’action ou l’effet de certains médicaments. Ainsi, ce n’est pas parce qu’il est question de plantes que cela signifie qu’on peut avoir recours à la phytothérapie comme bon nous semble. Un mauvais dosage peut avoir des effets néfastes.

Mais comment a-t-on fait pour connaître l’action de toutes ces plantes sur l’organisme ? La réponse est quelque peu étonnante. Pour cela, il a fallu faire appel à… l’imagination ! Selon les pères herboristes, il suffirait d’observer une plante pour obtenir une indication sur ce qu’elle est capable de soigner. C’est là qu’intervient la « théorie des signatures » qui consiste à associer une plante à un organe par la ressemblance. Prenons par exemple le cas d’une noix : la coquille est dure comme le crâne et l’intérieur nous fait penser aux hémisphères cérébraux, donc elle aura une action sur le système nerveux.

En effet, la noix est riche en Omega 3 en Vitamine E qui contribuent au bien-être des neurotransmetteurs.

L’anémone hépatique, dont les fleurs bleutées sont composées de trois lobes nous rappellent tout simplement l’organisation du foie, dispose de propriétés reconnues pour soigner les troubles de cet organe. Il en est de même pour la chélidoine qui sécrète un liquide jaune orangé qui nous fait penser à la bile…

L’HYPNOSE THÉRAPEUTIQUE

L’hypnose est utilisée depuis la nuit des temps par divers peuples dont les sumériens et les égyptiens. Etroitement associée à la magie et aux religions païennes, elle était appelée médecine par les songes (l’incubation) par les Grecs. Cette pratique était associée au culte d’Asclépios, fils d’Apollon, qui mourut foudroyé par Zeus pour avoir ressuscité les morts. Il correspond au dieu romain Esculape. Il est placé dans le ciel sous la forme de la constellation du serpentaire. En effet, son principal attribut c’est un bâton autour duquel s’enroule un serpent, emblème de la médecine de nos jours.

Durant l’incubation, le patient devait passer la nuit dans le temple d’Asclépios après avoir suivi un rituel de purification. Le dieu intervenait ensuite pendant son sommeil pour le guérir et lui donner des ordonnances.

Cette pratique fut officialisée et recouverte d’un vernis scientifique par un médecin allemand, Franz Mesmer (1734-1815), dont Samuel Hahnemann était d’ailleurs l’ami. Ce dernier fit une thèse expliquant l’influence des planètes sur les maladies.

Il était persuadé que le corps humain, à l’image de l’univers, était imprégné d’un fluide magnétique invisible sur lequel il était possible d’agir : le magnétisme animal. Pour lui, la maladie était le résultat d’une mauvaise répartition de ce fluide dans le corps humain. Aussi, il suffirait de canaliser, emmagasiner et transmettre ce fluide par des « passes » sur le corps pour obtenir la guérison du patient. Notons que la puissance du regard joue également un rôle majeur dans la transmission du fluide en question.

Toujours est-il que ses séances de magnétisme lui ont permis de guérir un aveugle ou encore de révéler des dons qui étaient enfouis chez certaines personnes. Par exemple, des gens étaient capables sous hypnose de décrire parfaitement certains lieux alors qu’ils n’y avaient jamais mis les pieds…. Étrange ! Malgré ces résultats stupéfiants, cette technique n’était pas assez rationnelle pour qu’elle soit acceptée par la médecine.

Par la suite, le marquis Armand de Puységur (1751-1825), fidèle disciple de Mesmer, entreprit de poursuivre l’œuvre. Il connut d’ailleurs un grand succès avec un jeune campagnard illettré qui ne disait que des grossièretés mais qui, une fois dans cet état, tenait un discours totalement soutenu. Puységur appela cet état le somnambulisme magnétique.

Mais malgré ses multiples succès, il ne conquit pas le cœur du cercle scientifique. Il poursuivit cependant ses expériences et alla jusqu’à mettre les végétaux en état de sommeil. Il mit l’orme de son jardin sous somnambulisme magnétique, ce qui attira des voyageurs venus de toutes les contrées pour s’asseoir au pied de cet arbre « somnambulisé » pour y trouver repos et guérison.

L’avancée se poursuivit avec James Braid (1795-1880), un Écossais qui se laissa séduire par cette pratique. Comme la notion de fluide magnétique ne lui convenait pas, il la remplaça par la théorie de la physiologie cérébrale.

Il innova le magnétisme qui ne reposait jusque-là que sur la puissance du regard et de la voix, en introduisant l’utilisation d’un objet brillant que ses patients devaient fixer, le but étant de provoquer une fatigue oculaire. Il baptisa le résultat obtenu hypnose.

Bien après, Hippolyte Bernheim (1840-1919), professeur à l’université de Nancy, posa les bases scientifiques de l’hypno-

thérapie moderne. Freud (1856-1939) reprit quant à lui les travaux de l’hypnose pour permettre aux patients de retrouver des souvenirs oubliés. Il utilisa pour cela une autre procédure consistant à presser la main sur le front des patients en leur demandant d’évoquer une idée ou une image. Mais en 1917, il déclara « la psychanalyse proprement dite ne date que du jour où l’on a renoncé à avoir recours à l’hypnose ». Mais malgré cela, plusieurs psychanalystes ont continué à s’y intéresser permettant ainsi sa résurgence au XX^ème siècle.

De nos jours, l’hypnose est utilisée dans certains hôpitaux notamment dans le cadre de la prise en charge de la douleur.

NOTRE FOI EST-ELLE COMPATIBLE AVEC CES PRATIQUES ?

La maladie est une conséquence directe de la chute de l’homme causée par le péché. Ce n’est que les prémices de la mort physique qui frappe tous les êtres vivants. Bien entendu, un enfant de Dieu peut être malade même s’il se sanctifie. Dieu peut permettre en effet la maladie pour trois principales raisons :

- afin qu’il ait l’occasion de se glorifier au travers de la guérison qu’il opérera (Jean 11 :4)

- afin que l’on puisse évangéliser d’autres malades ou le personnel hospitalier. En effet, pour s’introduire dans un hôpital sans y travailler, il faut une bonne raison : être malade ! (Marc 13 :9)

- afin de nous maintenir dans l’humilité, comme ce fut le cas de Paul qui avait une écharde dans la chair (2 Corinthiens 12 :7).

Pour faire face à cette réalité, les hommes ont la plupart du temps cherché des solutions sans se tourner vers le Dieu véritable. Aussi, de manière générale, que ce soit des adeptes des médecines douces ou de la médecine conventionnelle, la très grande majorité des grands médecins et scientifiques ayant mis au point des médicaments et des thérapies étaient, et sont toujours, des disciples de dieux païens, des mystiques, des franc-maçons ou tout simplement de grands athées.

Dieu n’a pas besoin d’un médicament pour guérir mais il a permis que les hommes en fabriquent pour soigner, ou tout du moins soulager, des malades qui pour la plupart ne cherchent pas la guérison auprès de lui. Ainsi, l’existence de la médecine ne résulte pas de la volonté parfaite de Dieu mais plutôt de sa volonté permissive. De plus, la médecine dans son ensemble ne donne pas gloire à Dieu mais plutôt à l’homme qui y trouve malheureusement une occasion supplémentaire de s’enorgueillir en pensant à tort qu’il peut se passer de son Créateur. Alors que penser au juste des médecines douces que nous venons de voir ? Nous constatons qu’elles reposent sur des postulats qui sont en contradiction totale avec la Parole de Dieu.

Commençons par l’acuponcture qui se base, comme nous l’avons vu, sur la philosophie taoïste qui enseigne une vision du monde et de l’être humain inspirée du paganisme oriental. Les notions de yin, de yang et de Qi n’existent pas dans la Bible. La Parole nous enseigne que Dieu a créé toutes choses et qu’il a crée l’homme en particulier à son image. Ce dernier devint une âme vivante, et en parfaite santé, dès lors qu’il reçut l’Esprit de Dieu (Genèse 2 :7). La chute de nos premiers parents a attristé le Saint-Esprit, et comme chacun le sait, l’homme est devenu mortel et donc vulnérable face à la maladie. Les choses ne se sont d’ailleurs pas arrangées pour lui lorsque l’Esprit Saint quitta l’homme à cause de l’escalade du péché.

« Alors l'Éternel dit: Mon esprit ne restera pas à toujours dans l'homme, car l'homme n'est que chair, et ses jours seront de cent vingt ans » Genèse 6 :3.

Ainsi, la méthode utilisée par les acuponcteurs consistant à implanter des aiguilles sur des parties précises du corps dans le but de libérer cette fameuse énergie (le QI) n’a rien de scientifique ni de biblique. Le mot énergie signifie littéralement « force » ou « puissance en action ». Le lecteur de la Bible et tout disciple ayant du discernement comprendra que l’énergie en question n’est autre qu’un esprit impur qui va donner l’illusion d’une guérison tout en liant les malades spirituellement. De ce fait, il est clair que l’enfant de Dieu ne doit pas avoir recours à cette pratique.

L’homéopathie n’est qu’une illusion qui se base sur l’idée du combat efficace du mal par le mal. En effet, Samuel Hahnemann insiste sur cela dans son livre Organon der Heilkunde : « …la grande loi de guérison homéopathique repose sur le fait que : une maladie ne peut être anéantie et guérie que par un remède qui est incliné à produire une maladie semblable et de même nature. Car les effets des remèdes ne sont rien d’autre en soi que des maladies artificielles ». Or la Bible nous dit bien qu’il faut combattre le mal par le bien et non le mal par le mal (Romains 12 :21).

« Jésus chassa un démon qui était muet. Lorsque le démon fut sorti, le muet parla, et la foule fut dans l'admiration. Mais quelques-uns dirent : c'est par Béelzébul, le prince des démons, qu'il chasse les démons. Et d'autres, pour l'éprouver, lui demandèrent un signe venant du ciel. Comme Jésus connaissait leurs pensées, il leur dit : Tout royaume divisé contre lui-même est dévasté, et une maison s'écroule sur une autre. Si donc Satan est divisé contre lui-même, comment son royaume subsistera-t-il, puisque vous dites que je chasse les démons par Béelzébul ? Et si moi, je chasse les démons par Béelzébul, vos fils, par qui les chassent-ils ? C'est pourquoi ils seront eux-mêmes vos juges. Mais, si c'est par le doigt de Dieu que je chasse les démons, le royaume de Dieu est donc venu vers vous » Luc 11 :14-20.

De plus, nous avons vu que les médicaments homéopathiques, du fait des dilutions excessives des principes actifs, n’ont en réalité aucune efficacité. On est donc en droit de se demander si les adeptes de l’homéopathie expérimentent une réelle guérison (et dans ce cas, qu’est-ce qui provoque au juste cette guérison ?) ou si leur état s’améliore sous l’effet placébo, à savoir l’autosuggestion. Toutefois, il est inutile de jeter l’anathème uniquement sur l’homéopathie. En effet, selon une étude récente menée par deux éminents médecins, 50% des médicaments consommés en France seraient inefficaces (voir l’article ICI). Cela n’est pas étonnant puisque l’industrie pharmaceutique est tout sauf philanthrope. Elle est gangrénée, comme la majorité des grandes firmes, par l’appât du gain. Le problème n’est donc pas de savoir si les chrétiens peuvent utiliser ou non l’homéopathie mais plutôt s’ils doivent avoir recours aux médicaments en général. A la lumière de ce que nous avons vu, il serait absurde de s’interdire l’utilisation des médicaments homéopathiques alors qu’on consomme ceux préconisés par la médecine dite conventionnelle.

Que penser de la phytothérapie ? Dieu a fait toutes choses bonnes, Il n’est donc pas étonnant que les plantes, les fruits et les légumes qu’Il a crées contiennent des éléments bons pour notre santé. Le Seigneur n’est pas un herboriste mais le Dieu tout puissant, Il n’a donc pas besoin des plantes pour guérir. Il est cependant fort probable que dans sa grande miséricorde, Il ait expressément fait en sorte que la nature fournisse des remèdes pour que les hommes puissent se soigner même s’ils n’invoquent pas son saint Nom. Alors même si les pères de la phytothérapie ne craignaient pas Dieu, comme c’est le cas de la plupart des médecins et des scientifiques (n’oublions pas que « la connaissance enfle » [1 Corinthiens 8 :1]), il n’y a aucune raison qu’on s’interdise de boire une bonne tisane à condition de donner gloire à Dieu et non à « Mère Nature ».

Enfin, pour ce qui est de l’hypnose, il est clair que l’on a affaire à de la pure sorcellerie puisque l’esprit humain est manipulé. La Parole de Dieu est claire : « Ne vous tournez point vers ceux qui évoquent les esprits, ni vers les devins ; ne les recherchez point, de peur de vous souiller avec eux. Je suis l'Éternel, votre Dieu » (Lévitique 19 :31). Le somnambulisme n’est pas l’œuvre de Dieu mais celle des démons. Notre esprit a été crée pour être exclusivement en communion avec l’Esprit de Dieu qui a la capacité de guérir toutes nos maladies (Jean 4 :23). Le chrétien doit donc fuir cette pratique que ce soit dans le cadre de la médecine (hypnose thérapeutique) ou des loisirs (spectacles de magie).

Le titre de ce paragraphe est « Notre foi est-elle compatible avec ces pratiques ? ».

La Bible déclare ceci : « Et mon juste vivra par la foi ; mais, s'il se retire, mon âme ne prend pas plaisir en lui » (Hébreux 10 :38) ; et nous assure que nous recevrons de Dieu tout ce que nous demanderons par la foi (Matthieu 21 :22). Mais combien de chrétiens cherchent-ils la guérison auprès du Seigneur ? Pourtant, c’est ce qu’il nous recommande de faire : « Quelqu'un parmi vous est-il malade ? Qu'il appelle les anciens de l'Église, et que les anciens prient pour lui, en l'oignant d'huile au nom du Seigneur ; la prière de la foi sauvera le malade, et le Seigneur le relèvera ; et s'il a commis des péchés, il lui sera pardonné » Jacques 5 :14-15.

Malheureusement, beaucoup de chrétiens meurent comme le roi Asa sans avoir expérimenté la gloire de Dieu : « La trente-neuvième année de son règne, Asa eut les pieds malades au point d'éprouver de grandes souffrances ; même pendant sa maladie, il ne chercha pas l'Éternel, mais il consulta les médecins. Asa se coucha avec ses pères, et il mourut la quarante et unième année de son règne » (2 Chroniques 16 :12-13).

Certains chrétiens ultra rigoristes estiment que c’est un péché de consulter un médecin et de consommer des médicaments. Ce n’est pas ce que nous disons. Dans l’idéal, les chrétiens devraient avoir une foi aveugle dans le Seigneur et avoir recours à lui pour le moindre de leurs besoins. La réalité est cependant tout autre c'est pourquoi le Seigneur, dans sa bonté, tolère qu’on ait recours aux médecins. Aussi, il est hors de question pour ceux qui sont atteints de maladies graves de cesser leur traitement si Dieu ne leur a rien demandé ou s’ils n’ont pas la foi.

Toutefois, en tant qu’enfants de Dieu nous devons aspirer à nous défaire progressivement de notre dépendance à la science des hommes pour nous attacher au Seigneur. Aussi, pour nous faire grandir dans la foi, Il peut permettre qu’on soit atteint d’une maladie incurable, qu’on épuise toutes les solutions humaines jusqu’à ce qu’on accepte enfin d’invoquer Celui qui guérit toutes nos maladies, Jésus-Christ ! Le Dieu de la Bible n’a jamais changé et agit toujours.

Pour finir, voici les secrets pour garder la forme jusqu’à la fin de notre vie ici-bas : « Mon fils, sois attentif à mes paroles, Prête l'oreille à mes discours. Qu'ils ne s'éloignent pas de tes yeux ; Garde-les dans le fond de ton coeur ; Car c'est la vie pour ceux qui les trouvent, C'est la santé pour tout leur corps » (Proverbes 4 :20-22).

Moïse, mit en pratique cette parole et finit ses jours à 120 ans en parfaite santé.

« Moïse était âgé de cent vingt ans lorsqu'il mourut ; sa vue n'était point affaiblie, et sa vigueur n'était point passée » Deutéronome 34 :7.

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