Les Dokimos



Une parole jamais révoquée

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Une femme en visite chez son médecin apprend une mauvaise nouvelle au sujet de sa santé. Sceptique, elle l’interroge : « Docteur, en êtes vous-sûr ? ». Celui-ci répond sur un ton des plus graves : « Certain ! » Sur cette parole, elle confirme son prochain rendez-vous et sort du cabinet en pensant : « Oh mon Dieu ». Elle ne parle de cela à personne, passe la soirée avec son mari et quelques amis, puis vient l’heure du coucher. Cette nuit-là, le sommeil est agité. Au petit matin, tandis qu’elle ressasse son entrevue avec le docteur et va sur le net pour regarder les symptômes liés à son mal, la voilà qui éclate en sanglots : « quelle fatalité, c’en est fait de moi, je vais vivre le plus atroce »… Pourtant…


Pourtant cette femme est chrétienne, elle craint Dieu, elle connaît la Bible et les promesses que Dieu lui a faites se sont toujours réalisées. Son mari informé des faits et voyant la détresse de sa femme, l’invite à la prière. Le calme revenu et une fois apaisée, elle reçoit dans son cœur cette parole : « La foi vient de ce qu’on entend et ce qu’on entend vient de la parole de Dieu » (Romain 10 :17). Nous connaissons tous ce verset mais ce jour-là il fut pour elle suivi de cette phrase : donc ce qui ne vient pas de la parole de Dieu, n’est pas digne de foi !


C’est alors que tout s’éclaira : Dieu lui avait parlé, il lui avait donné une vision claire de ce qu’il attendait d’elle, attestant ses divines instructions par des signes. Ces mots du médecin semblaient contredire ce que Dieu lui avait dit !


La foi vient de ce qu’on entend et ce qu’on entend vient de la parole de Dieu, donc ce qui ne vient pas de la parole de Dieu, n’est pas digne de foi !

L’EXPÉRIENCE DE MOÏSE


Nombreux sont ceux qui ont reçu la parole de Dieu et l’oublient lorsqu’ils sont confrontés à certains obstacles. Souvenons-nous de l’histoire de Moïse, il avait reçu le mandat d’aller libérer Israël de l’emprise égyptienne.


« Maintenant, va, je t'enverrai auprès de Pharaon, et tu feras sortir d'Égypte mon peuple, les enfants d'Israël. Moïse dit à Dieu: Qui suis-je, pour aller vers Pharaon, et pour faire sortir d'Égypte les enfants d'Israël? Dieu dit: Je serai avec toi; et ceci sera pour toi le signe que c'est moi qui t'envoie: quand tu auras fait sortir d'Égypte le peuple, vous servirez Dieu sur cette montagne » Exode 3 :10-1.


Ce jour-là, dans le buisson ardent, Dieu s’était manifesté et révélé à Moïse en le prévenant qu’il rencontrerait des obstacles dans sa mission. Il n’avait pas donné tous les détails de cette opposition mais Moïse était averti. Tout comme lui, beaucoup malgré leurs craintes et leur maladresse, s’engagent pour le Seigneur en sachant que le chemin sera difficile et ne découvrent qu’au fur et à mesure du parcours les difficultés qui y sont liées. Moise s’attendait à la résistance de Pharaon mais pas aux reproches des commissaires des enfants d’Israël (Exode 5) ni à la confrontation avec les magiciens égyptiens (Exode 14). A chaque étape de son parcours, l’Eternel venait lui donner des instructions sur ce qu’il fallait dire à Pharaon ou aux enfants d’Israël. En dépit des promesses de l’Eternel et de la révélation de sa personne, le peule demeurait sceptique.


« Je vous prendrai pour mon peuple, je serai votre Dieu, et vous saurez que c'est moi, l'Éternel, votre Dieu, qui vous affranchis des travaux dont vous chargent les Égyptiens. Je vous ferai entrer dans le pays que j'ai juré de donner à Abraham, à Isaac et à Jacob; je vous le donnerai en possession, moi l'Éternel. Ainsi parla Moïse aux enfants d'Israël. Mais l'angoisse et la dure servitude les empêchèrent d'écouter Moïse » Exode 6 :7-9.


Toutes ces surprises pouvaient être des sources de découragement, Moïse n’y étant pas préparé. Les propos et l’incrédulité du peuple étaient sans aucun doute des facteurs qui attaquaient sa foi, tout comme la démonstration de puissance des magiciens égyptiens et la résistance grandissante de Pharaon.


En réalité, toutes ces épreuves avaient pour but de travailler la combativité de Moïse et de rendre sa foi active et agissante, de sorte qu’arrivé en face de la mer rouge, bien que Pharaon et son armée fussent à ses trousses, il n’eut aucune hésitation quant à cet ordre de l’Eternel : « Toi, lève ta verge, étends ta main sur la mer, et fends-la; et les enfants d'Israël entreront au milieu de la mer à sec » (Exode 14 :6). Dans un acte de foi, Moïse étendit la main et nous connaissons l’issue miraculeuse de ce geste.


« Or sans la foi il est impossible de lui être agréable; car il faut que celui qui s'approche de Dieu croie que Dieu existe, et qu'il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent » Hébreux 11 : 6.

L’OPPOSITION, UN TREMPLIN POUR NOTRE FOI


Cet épisode nous enseigne qu’il n’y a pas de vision qui ne nous soit donnée sans que nous ne rencontrions de l’opposition. Cette opposition est censée booster, motiver notre foi. Les obstacles doivent apparaître comme des tremplins sur lesquels notre foi doit rebondir pour prendre de l’élan. Comme dans une course de haies où le dépassement de chaque obstacle est un leitmotiv pour viser l’arrivée. Si nous nous entourons de personnes dont le langage nous frêne donc combat la foi, il est certain que nous ne pourrons pas aller de l’avant. Les dires des uns et les critiques des autres peuvent nous affecter car la foi tout comme le doute germent dans le cœur.


« Car c'est en croyant du cœur qu'on parvient à la justice, et c'est en confessant de la bouche qu'on parvient au salut, selon ce que dit l'Ecriture: Quiconque croit en lui ne sera point confus » Romains 10 : 10-11.


Nous ne devons jamais douter de la parole du Seigneur. Il ne s’agit pas de la prophétie que l’on a reçue d’une personne et qu’il nous faut de toute façon examiner, mais de ce qu’il nous a dit dans le secret et des promesses dont nous disposons dans la Bible qui constitue la prophétie par excellence.


Public domain image, royalty free stock photo from www.public-domain-image.com« Comme la pluie et la neige descendent des cieux, Et n'y retournent pas Sans avoir arrosé, fécondé la terre, et fait germer les plantes, Sans avoir donné de la semence au semeur Et du pain à celui qui mange, Ainsi en est-il de ma parole, qui sort de ma bouche: Elle ne retourne point à moi sans effet, Sans avoir exécuté ma volonté Et accompli mes desseins » Esaïe 55 : 10-11 .


Nous sommes responsables de ce que nous entendons et de l’impact que cela peut avoir sur notre foi, l’ouïe jouant un rôle capital dans l’évolution de notre foi. On peut ouïr avec nos oreilles et ne pas recevoir dans notre cœur ce que l’on a entendu. On n’est pas obligé d’accepter tout ce que l’on entend.


« Car l'oreille discerne les paroles, Comme le palais savoure les aliments. » Job 34 :3.


Certains propos, comme les murmures et la rébellion, une fois ingérés, entament dans nos vies un véritable travail de destruction de la foi exactement comme le ferait un virus dans l’organisme. Ce passage qui s’inscrit toujours dans l’expérience de Moise en témoigne: « Le ramassis de gens qui se trouvaient au milieu d'Israël fut saisi de convoitise; et même les enfants d'Israël recommencèrent à pleurer et dirent: Qui nous donnera de la viande à manger? » (Nombres 11 : 4).


Nous devons faire un tri entre ce qui pollue et ce qui édifie, séparer ce qui est vil de ce qui est précieux. D’ailleurs nous savons que les mauvaises compagnies corrompent les bonnes mœurs (1 Corinthiens 15 :33). Les fausses prophéties, comme parfois les diagnostics médicaux, ne doivent pas nous ébranler car certaines prophéties ont pour but de semer la peur. Notre Dieu est fidèle en toute situation pourvu que nous marchions dans sa justice et sa sainteté.


« Ainsi parle l'Éternel: Maudit soit l'homme qui se confie dans l'homme, Qui prend la chair pour son appui, Et qui détourne son cœur de l'Éternel! » Jérémie 17 :5.


Il est en revanche certain que Dieu ne ment pas et n’a jamais menti. Ce qu’il dit sa main l’accomplit et ses paroles sont esprit et vie. Il est fidèle et véritable et quand bien même nous traverserions des situations les plus difficiles, sans en comprendre la raison, nous devons avoir cette assurance que le Seigneur finira toujours par se glorifier selon qu’il est écrit : « Je le jure par moi-même, et de ma bouche sort ce qui est juste, une parole qui ne sera pas révoquée: «Chacun pliera le genou devant moi et toute langue prêtera serment par moi.» (Esaïe 45 :23).


Le doute, la peur et le raisonnement sont des ennemis de la foi. Jésus sur terre, conscient de ce à quoi ces disciples seraient confrontés, dit ceci : « Et Dieu ne fera-t-il pas justice à ses élus, qui crient à lui jour et nuit, et tardera-t-il à leur égard? Je vous le dis, il leur fera promptement justice. Mais, quand le Fils de l'homme viendra, trouvera-t-il la foi sur la terre? » (Luc 18 : 7-8).


Face aux embûches que nous pouvons rencontrer, nous ne devons jamais penser que Jésus peut nous abandonner. Notre foi doit être galopante, énergique, vive, tenace, ferme, elle doit rebondir ! La foi c’est prendre des risques, c’est espérer contre toute espérance, c’est écouter et regarder avec l’Esprit, c’est être sur de son Dieu ! La foi c’est croire l’incroyable, car notre Dieu est surprenant, épatant, excellent, unique. Alors ne craignons rien car Jésus-Christ a tout accompli !


« Béni soit l'homme qui se confie dans l'Éternel, Et dont l'Éternel est l'espérance! Il est comme un arbre planté près des eaux, Et qui étend ses racines vers le courant; Il n'aperçoit point la chaleur quand elle vient, Et son feuillage reste vert; Dans l'année de la sécheresse, il n'a point de crainte, Et il ne cesse de porter du fruit » Jérémie 17 : 7-8.



Guylaine.







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