Les Dokimos



Occultisme / L'hypnose se fait une place dans les cabinets dentaires

hypnose-pendule.jpg

Aujourd'hui mieux acceptée dans la communauté médicale, cette technique de relaxation et d'analgésie s'avère particulièrement appréciable dans la gestion de la douleur.

L'hypnose gagne ses galons en médecine dans la gestion de la douleur. Récemment, la technique a été utilisée sur une chanteuse professionnelle, pendant son opération d'une tumeur à la gorge, en remplacement d'une anesthésie générale. Chez le dentiste, l'hypnose est également de plus en plus utilisée pour soulager, ou pour détourner l'attention de la douleur, et sera l'un des points abordés au prochain congrès de l'Association Dentaire Française (ADF) en novembre prochain.

«L'hypnose est un état de fonctionnement psychologique par lequel un patient, en relation avec un praticien, fait l'expérience d'un champ de conscience élargi», explique dans un communiqué le Pr Antoine Bioy de l'institut français d'hypnose (IFH). En d'autres termes, une personne hypnotisée se trouve dans un état où sa conscience se dissocie partiellement de la réalité. Nous en faisons tous l'expérience de manière naturelle lorsque, sur un trajet familier, nous n'avons pas de souvenir clair de nos actions des quelques dizaines de secondes précédentes. Ai-je bien fermé ma porte à clef? Est-ce que le dernier feu était vert? Cet état de conscience, tel les rêvasseries enfantines, est proche de l'état d'hypnose utilisé pour la gestion de la douleur.

«Les enfants particulièrement réceptifs»

Au cabinet dentaire, l'hypnose peut remplir plusieurs tâches: elle peut venir renforcer une anesthésie locale, ou la remplacer pour les personnes souffrant d'allergies aux produits anesthésiants. Elle peut aussi soulager l'anxiété des patients phobiques de la roulette, pour qui le stress amplifie la sensation douloureuse. Enfin, un accompagnement hypnotique peut aider à réduire la prise de médicament après les interventions.

«Les enfants sont particulièrement réceptifs à l'hypnose», explique au Figaro Julie Morvan, psychologue et hypnothérapeute de l'IFH. «Pour eux, c'est comme un jeu, et ils se prêtent à l'exercice sans problème. Mais le scepticisme de certains patients au regard de l'hypnose ne définit pas leur réponse aux techniques. La plupart des gens y sont sensibles, du moment qu'ils y mettent un peu de volonté.»

Lire la suite ICI

 

Lien : http://www.lesdokimos.org

aucun commentaire
aucun commentaire