Les mauvaises compagnies

« Mon fils, si les pécheurs veulent t'attirer, ne t'y accorde pas» Proverbes 1:10.

A côté des promesses liées à l’acquisition de la sagesse et de la crainte de Dieu, le livre des proverbes nous dévoile la personnalité de certains individus dont la compagnie est à éviter. Dès les premières lignes, les stupides, les moqueurs, les insensés, (Pr 1 : 22), la femme étrangère (Pr 2 : 16) et les méchants (Pr 2 : 22) font leur apparition. Puis au fil de la lecture, nous rencontrons de nouvelles personnes : le paresseux, la femme querelleuse, les iniques… On comprend que l’un des secrets pour acquérir la sagesse c’est de s’éloigner d’eux, de les chasser et même de leur faire la guerre :

« Chasse le moqueur, et le débat prendra fin ; la querelle et l'ignominie cesseront. » (Pr 22 : 10).

« Éloigne-toi de l'homme insensé, puisque tu n'as pas trouvé sur ses lèvres la connaissance. » (Pr 14 : 7).

« Il vaut mieux qu'un homme rencontre une ourse qui a perdu ses petits qu'un fou dans sa folie. » (Pr 17 : 12).

« Ceux qui abandonnent la loi louent le méchant, mais ceux qui gardent la loi lui font la guerre. » (Pr 28 : 4).

« Éloigne ton chemin de la femme étrangère et n'approche pas de l'entrée de sa maison. » (Pr 5 : 8).

Ceux qui ont un minimum de sagesse ne verront aucun inconvénient à s’éloigner de ce type d’individus. Mais tout de suite un problème surgit : comment les reconnaître ? A une époque où la compréhension de notre langue s’appauvrit, qu’est-ce qu’un fou, un méchant, une femme étrangère ou un moqueur ? A première vue, un fou est un homme atteint d’aliénation mentale… S’il est très clair qu’il nous faut fuir le méchant, pourquoi le moqueur, le fou, et la femme étrangère sont-ils considérés comme dangereux pour les enfants de Dieu ? Il faut donc être attentif à ce que la Parole nous dit à leur sujet. Jésus a dit que nous les reconnaîtrons à leurs fruits. Or, les fruits de l’Esprit se manifestent au niveau de l’âme. Donc pour les reconnaître, il faut s’intéresser à leur personnalité. Et heureusement, le livre des Proverbes regorge d’enseignements à ce sujet. Mieux encore, certains proverbes sont répétés ou se ressemblent fortement. C’est dire que Dieu insiste… et quand Dieu insiste c’est qu’il veut attirer notre attention. Donc sans rentrer dans les détails, cet article a simplement pour but de révéler quelques caractéristiques communes au méchant, à l’insensé, au moqueur et à la femme mauvaise sur lesquelles Dieu insiste fortement.

LA REJET DE LA JUSTICE ET DE LA SAGESSE

« Mais celui qui pèche contre moi, nuit à son âme ; tous ceux qui me haïssent aiment la mort » (Pr 8 : 36).

Voilà un proverbe étonnant ! Pourquoi haïr la sagesse ? Qu’y a-t-il de mal en elle ? Pourtant, la principale caractéristique du moqueur, de l’insensé, et du méchant c’est qu’ils ne la supportent pas. Dès le chapitre 1^er à partir du verset 20, nous apprenons que Dieu les a appelés à la conversion et leur a promis son Esprit. Mais au lieu d’accepter cet appel à la repentance, ils ont préféré rejeter le conseil, la réprimande, la connaissance, et la crainte de Dieu de manière délibérée. La conséquence de ce rejet c’est le malheur, la terreur, l’effroi, la calamité, la détresse, l’angoisse et enfin la mort (Pr 1 : 26-27 et 32).

« La crainte de Yahweh est la principale science ; mais les fous méprisent la sagesse et l'instruction » (Pr 1 : 7).

La haine de la sagesse est ancrée si profondément dans le cœur du moqueur que même lorsqu’il la recherche, il ne la trouve pas (Pr14 : 6) ; alors que, justement, l’un des secrets pour la trouver c’est de la rechercher ! « Si tu la cherches comme de l'argent, et si tu la recherches soigneusement comme des trésors, alors tu connaîtras la crainte de Yahweh, et tu trouveras la connaissance de Dieu. (Pr 2 : 4-5). A partir de ce verset, on comprend que la sagesse est simplement un moyen pour connaitre Dieu et atteindre la crainte de Yahweh. Or il est dit que : « La crainte de Yahweh c'est la haine du mal. Je hais l'orgueil et l'arrogance, la voie de la méchanceté et la bouche hypocrite ». (Pr 8 : 13). Par conséquent, lorsqu’il recherche la sagesse, il y trouve la condamnation de sa nature. Le problème c’est que le moqueur, l’insensé, et le méchant aiment tellement ce que Dieu déteste et détestent tellement ce que Dieu aime qu’ils préfèrent rejeter la sagesse plutôt que de se repentir et changer de voie.

« Stupides, dit-elle, jusqu'à quand aimerez-vous la stupidité ? Et jusqu'à quand les moqueurs prendront-ils plaisir à la moquerie, et les insensés haïront-ils la connaissance ? » (Pr 1 : 22).

« N'entre pas dans le sentier des méchants, et ne marche pas dans la voie des hommes mauvais. Détourne-t'en, ne passe pas par-là, détourne-t'en, et passe outre. Car ils ne dormiraient pas, s'ils n'avaient fait quelque mal, et le sommeil leur serait ôté, s'ils n'avaient fait tomber quelqu'un. Parce qu'ils mangent le pain de méchanceté, et qu'ils boivent le vin de la violence. » (Pr 4 : 14 -17).

« C'est comme un jeu pour un insensé de pratiquer la méchanceté, mais la sagesse appartient à l'homme intelligent. » (Pr 10 : 23).

« Le souhait accompli est une chose douce à l'âme, mais se détourner du mal est une abomination aux insensés. » (Pr 13 : 19).

Le mépris de la sagesse et leur addiction au mal est enraciné si profondément dans le cœur de ces personnes, que les sages ont fini par les définir par rapport à leur affection du mal et de la sottise : L’insensé, le moqueur, le méchant et la femme étrangère.

L’ORGUEIL, LA COLERE ET LES QUERELLES

« L'homme coléreux excite les querelles, et l'homme furieux commet plusieurs transgressions. » (Pr 29 :22).

Selon le livre des Proverbes, celui qui s’abstient de se mettre en colère fait preuve de sagesse. En effet, comme la Parole le dit, la colère de l’homme n’accomplit pas la justice de Dieu. Ainsi c’est un honneur pour l’homme prudent et lent à la colère « de passer par-dessus le tort qu'on lui fait » (Pr 19 : 11), il « vaut mieux que l'homme fort, et celui qui est maître de son cœur, vaut mieux que celui qui prend des villes. » (Pr 16 : 32). Bien que ce soit « une gloire pour l'homme de s'abstenir des disputes » (Pr 20 : 3) il n’est pas étonnant que l’insensé, le méchant, et le moqueur s'en mêlent :

« Quant à l'insensé, sa colère est révélée le jour même, mais l'homme bien avisé couvre son ignominie. » (Pr 12 : 16).

« Chasse le moqueur, et le débat prendra fin ; la querelle et l'ignominie cesseront. » (Pr 22 : 10).

« L'homme qui use de perversité sème des querelles, et le rapporteur divise les grands amis. » (Pr 16 : 28).

« L'homme de Bélial est un homme violent et ses discours sont faux. Il fait signe de ses yeux, il parle de ses pieds, il enseigne de ses doigts. Il y a la perversité dans son cœur, il machine du mal en tout temps, il fait naître des querelles. C'est pourquoi sa calamité viendra subitement, il sera subitement brisé, il n'y aura pas de guérison. » (Pr 6 : 12-15).

Mais pourquoi Dieu nous met-il en garde contre la colère alors que ce n’est pas un péché ? Et bien parce qu’il ne s’agit pas de personnes qui se mettent en colère devant l’injustice. Bien au contraire, ils l’affectionnent ! L’origine de la colère et des querelles de l’insensé, du moqueur, du méchant et de la femme querelleuse c’est l’orgueil : « L'orgueil ne produit que querelle, mais la sagesse est avec ceux qui écoutent les conseils ». (Pr 13 : 10). « Celui qui a l'âme enflée excite les querelles, mais celui qui se confie en Yahweh sera rassasié ». (Pr 28 : 25).

« L'orgueil de l'homme l'abaisse, mais celui qui est humble d'esprit obtient la gloire. » (Pr 29 : 23).

« Les regards hautains et le cœur enflé, cette lampe des méchants, ce n'est que péché. » (Pr 21 : 4).

D’ailleurs, l’orgueil est une des caractéristiques principales du moqueur. En effet, un moqueur n’est pas seulement une personne qui s’amuse à railler plus ou moins « gentiment » les autres pour plaisanter comme on a l’habitude de le faire en France. Le moqueur est avant tout un orgueilleux. En effet, le mot moqueur se dit luwts en hébreu et signifie : « mépriser, parler avec arrogance, se glorifier, être gonflé » mais aussi « railler, se montrer moqueur ». Or « celui qui méprise son prochain commet un péché… » (Pr 14 : 21). Ainsi, selon la parole, le moqueur est synonyme d’arrogant : « On appelle moqueur un superbe arrogant, qui fait tout avec colère et orgueil » (Pr 21 :24).

Encore une fois la parole de Dieu est claire : « Il y a six choses que Dieu hait, et il y en a sept qui sont en abomination à son âme : A savoir, (…) le cœur qui machine des desseins iniques, les pieds qui se hâtent de courir au mal, le faux témoin qui profère des mensonges et celui qui sème des querelles entre les frères...) (Pr 6 : 14 et s).

« Ne t'accompagne pas de l'homme colérique, et ne va pas avec l'homme violent ; de peur que tu n'apprennes leurs voies, et qu'ils n'emmènent captive ton âme ». (Pr 22 : 24).

Il vaut mieux habiter dans une terre déserte qu'avec une femme querelleuse et qui se met en colère. (Pr 21 : 19).

Dieu hait celui qui provoque des querelles mais aussi ceux qui les excitent:

« Le feu s'éteint faute de bois, ainsi quand il n'y a plus de rapporteurs les querelles s'apaisent. Le charbon est pour faire de la braise, et le bois pour faire du feu, et l'homme querelleur pour exciter des querelles. Les paroles du rapporteur sont comme des friandises, elles descendent jusqu'au fond des entrailles. » (Pr 26 : 20-22).

« La haine excite les querelles, mais la charité couvre toutes les transgressions. » (Pr 10 : 12).

(Voir aussi : Pr 3 : 34 ; Pr 8 : 13 ; Pr 11 : 2 ; Pr 14 : 17 ; Pr 28 : 26 ; Pr 29 : 8).

LA BOUCHE

« Par sa bouche l'impie corrompt son prochain, mais les justes en sont délivrés par la connaissance. » (Pr 11 : 9).

Le Seigneur a dit que c’est de l’abondance du cœur que la bouche parle et le livre des Proverbes est une merveilleuse illustration de ce principe. En effet, les sages nous ont révélé ce qui se cachait profondément dans le cœur des moqueurs, des insensés, des méchants et de la femme étrangère : le rejet de la sagesse et de sa finalité, l’amour du mal et l’orgueil. Pourtant, il ne faut pas s’attendre à ce qu’ils nous disent clairement qu’ils sont des orgueilleux qui ne se convertiront jamais. Les écouter attentivement est donc le meilleur moyen de connaitre leur cœur.

Ainsi le cœur de la femme étrangère est rempli de ruse (Pr 7 : 10), elle utilise la flatterie et des paroles doucereuses pour tendre un piège à ses proies : « Car les lèvres de l'étrangère distillent des rayons de miel, et son palais est plus doux que l'huile. Mais ce qui en provient est amer comme de l'absinthe, et aigu comme une épée à deux tranchants. Ses pieds descendent à la mort, ses pas atteignent le schéol. » (Pr 5 : 3-5).

« Elle l'a fait détourner par beaucoup de douces paroles, et l'a attiré par la flatterie de ses lèvres. (…) Que ton cœur ne se détourne pas vers les voies d'une telle femme, ne t'égare pas dans ses sentiers. Car elle a fait tomber plusieurs blessés à mort, et tous ceux qu'elle a tués étaient forts. Sa maison est le chemin du schéol, qui descend vers les demeures de la mort. » (Pr 7 : 21).

Le cœur des insensés proclame la folie (Pr 12 : 23) et leur bouche est un outil pour répandre la folie, les querelles, la calomnie et la sottise :

« Le cœur de l'homme prudent cherche la science ; mais la bouche des insensés se repaît de folie. » (Pr 15 : 14).

« Les lèvres de l'insensé entrent en querelle, et sa bouche appelle les combats. (Pr 18 :6).

Celui qui couvre la haine a des lèvres menteuses, et celui qui répand la calomnie est un insensé. » (Pr 10 : 18).

« La langue des sages se réjouit de la connaissance, mais la bouche des insensés profère la sottise. » (Pr 15 : 2).

Le cœur de l’homme méchant et pervers quant à lui contient la perversité (Pr 6 : 14) et l’orgueil (Pr 21 : 4) ce qui est une abomination pour Dieu (Pr 11 : 20), il n’est donc pas étonnant que sa bouche profère la perversité, la violence et l’iniquité :

« Ne porte pas envie aux hommes malins, et ne désire pas être avec eux. Car leur cœur médite la destruction, et leurs lèvres parlent d'iniquité. » (Pr 24 : 1).

« La bouche du juste est une source de vie, mais la violence couvre la bouche des méchants. » (Pr 10 : 11).

« Les lèvres du juste connaissent ce qui est agréable ; mais la bouche des méchants n'est que perversité. » (Pr 10 : 32).

« Le témoin de Bélial se moque de la justice, et la bouche des méchants engloutit l'iniquité. » (Pr 19 : 28).

On ne peut pas se tromper : la sagesse et la folie se manifestent par la bouche. Si nous côtoyons des personnes qui répandent la calomnie, les querelles, la perversité, la méchanceté, la folie ou la flatterie, cela signifie que soit nous sommes comme eux, soit nous sommes tombés dans un piège :

« La langue qui corrige le prochain est comme l'arbre de vie, mais celle où il y a de la perversité est comme une brèche dans l'esprit. » (Pr 15 : 4).

« La fausse langue hait celui qu'elle abat ; et la bouche qui flatte fait tomber. (Pr 26 : 28).

Les paroles des méchants ne tendent qu'à dresser des embûches pour répandre le sang, mais la bouche des hommes droits les délivrera. » (Pr 12 : 6).

« Il y a tel homme dont les paroles blessent comme des pointes d'épée, mais la langue des sages apporte la guérison. » (Pr 12 : 18).

« Les sages tiennent la connaissance en réserve, mais la bouche de l'insensé est une ruine prochaine. » (Pr 10 : 14).

« La ville est élevée par la bénédiction des hommes droits, mais elle est renversée par la bouche des méchants. » (Pr 11 : 11).

Il ne faut pas s’y tromper, il n’y a aucun proverbe qui laisserait entendre que ces personnes pourraient prononcer une parole pleine de sagesse qui vienne du cœur.

« Celui qui a de la haine se déguise par ses discours, mais au-dedans de lui il maintient la tromperie. Lorsqu'il parle gracieusement, ne le crois pas ; car il y a sept abominations dans son cœur. La malice de celui qui la cache comme dans un lieu secret sera révélée dans l'assemblée. » (Pr 26 : 24-26).

LE REJET DE LA RÉPRIMANDE

« Mon fils, ne rebute pas l'instruction de Yahweh, et ne te fâche pas de ce qu'il te reprend. Car Yahweh châtie celui qu'il aime, comme un père le fils auquel il prend plaisir » (Pr 3 : 11-12).

Le terme réprimande se dit towkechah en hébreu et signifie : « Rappel à l'ordre, blâme adressé avec autorité pour amender et corriger ». La réprimande n’a donc pas pour but de nous blesser inutilement, mais de nous corriger pour nous amener à la conversion : « Etant repris par moi, convertissez-vous ; voici, je vous donnerai de mon Esprit en abondance, et je vous ferai connaître mes paroles » (Pr 1 : 23). De nombreux bénéfices sont liés à une réprimande acceptée : la conversion, la sagesse, l’honneur et la prudence… Autant de fruits qui selon le livre des proverbes n’ont pas de prix. « Car le commandement est une lampe ; et l'enseignement une lumière ; et les réprimandes propres à instruire sont le chemin de la vie. » (Pr 6 : 23).

C’est dire à quel point rejeter la réprimande est grave. Grave au point que les proverbes assurent à ceux qui la refusent :

• un brisement définitif: « L'homme qui étant repris, raidit son cou, sera subitement brisé sans qu'il y ait de guérison » (Pr 29 : 1)


• l’égarement: « (…) celui qui néglige la correction s'égare » (Pr 10 : 7)


• et une mort certaine : « (…) celui qui hait la réprimande mourra » (Pr 15 : 10).

Pire encore, celui qui rejette la réprimande finira par être abandonné par Dieu : « et parce que vous rejetez tout mon conseil, et que vous n'avez pas accepté que je vous reprenne ; moi aussi je rirai quand vous serez dans le malheur, je me moquerai quand la terreur viendra sur vous. » (Pr 1 : 25-26).

Le Seigneur nous appelle au salut tels que nous sommes, mais lorsque nous acceptons son appel, Dieu met en place un processus de changement dans nos vies. La réprimande fait donc partie de la sagesse que Dieu utilise pour transformer des cœurs ténébreux en des cœurs semblables à celui de son Fils. Elle est un passage obligatoire pour tous ceux qui veulent marcher avec Dieu. Il n’y a donc aucun désavantage dans la réprimande lorsqu’elle est propre à instruire. Malgré des bénéfices sans fin, le moqueur, l’insensé et le méchant rejettent la réprimande sans ménagement, au point que les sages nous conseillent même de ne pas les réprimander. En effet, de même qu’il ne faut pas jeter ses perles aux pourceaux, il y a certains trésors qui ne sont accordés qu’aux sages.

« Celui qui corrige le moqueur en reçoit de l'ignominie ; et celui qui reprend le méchant en reçoit une tache. Ne reprends pas le moqueur, de peur qu'il ne te haïsse ; reprends le sage et il t'aimera. » (Pr 9 : 7- 8).

« Un fils sage écoute l'instruction de son père, mais le moqueur n'écoute pas la réprimande. » (Pr 13 : 1).

« La réprimande fait plus d'impression sur l'homme intelligent que cent coups sur l'insensé. » (Pr 17 : 10).

Etant dans l’incapacité d’accepter la correction, ces personnes s’exposent d’elles-mêmes au jugement. Ce qui d’ailleurs est bénéfique pour les stupides.

« Les jugements sont préparés pour les moqueurs, et les grands coups pour le dos des insensés. » (Pr 19 : 29).

« Quand on punit le moqueur, le sot devient sage ; et quand on instruit le sage, il reçoit la connaissance. » (Pr 21 : 11).

« Si tu bats le moqueur, le stupide en prend garde ; et si tu reprends l'homme intelligent, il discernera ce qu'il faut savoir. » (Pr 19 : 25).

(Voir aussi : Pr 10 : 17 ; Pr 12 : 1 ; Pr 13 : 1 ; Pr 15 : 12 ; Pr 26 :3).

Examinons-nous un instant : N’avons-nous jamais pris plaisir à entendre ou à rapporter des ragots ? Notre bouche n’a-t-elle jamais prononcé des paroles orgueilleuses, folles, méchantes, calomniatrices, perverses ou flatteuses ? Ou n’avons-nous jamais pris plaisir à en entendre ? Et lorsque Dieu ou ceux que nous côtoyons nous ont repris à cause de toutes ces choses, comment avons-nous réagi ?

Beaucoup se diront en lisant cet article qu’ils acceptent sans problème la réprimande lorsqu’elle vient de Dieu. Mais comment réagissons-nous à la réprimande lorsqu’elle émane de nos parents, de nos conjoints, de notre patron, de nos amis, de nos enfants, de nos frères et sœurs ? Car, ne l’oublions pas, Dieu se sert de notre entourage pour nous corriger. La réponse à cette question devrait nous aider à nous situer. Si nous nous retrouvons dans le camp des sages, toutes les promesses qui sont attachées à la possession de la sagesse sont pour nous. Sinon, il est encore temps de se repentir et de demander un cœur nouveau au Seigneur. De peur qu’un jour « tu ne dises : Comment donc ai-je pu haïr la correction, et comment mon cœur a-t-il dédaigné les réprimandes ? Et comment n'ai-je point obéi à la voix de ceux qui m'instruisaient, et n'ai-je point incliné mon oreille à ceux qui m'enseignaient ? » (Pr 5 :12-13).

« Car Yahweh donne la sagesse, et de sa bouche procèdent la connaissance et l'intelligence. » (Pr 2 : 6).

Sarah.