Les Dokimos



Le chrétien face à la réprimande

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« En cette même heure-là, les disciples s'approchèrent de Jésus, en lui disant : Qui est le plus grand dans le Royaume des cieux ? Et Jésus, ayant appelé un petit enfant, le mit au milieu d'eux, et leur dit : Je vous le dis en vérité, que si vous ne vous convertissez pas et si vous ne devenez pas comme les petits enfants, vous n'entrerez pas dans le Royaume des cieux. C'est pourquoi, quiconque deviendra humble, comme ce petit enfant, celui-là est le plus grand dans le Royaume des cieux. Et quiconque reçoit en mon Nom un petit enfant comme celui-ci, il me reçoit. » Matthieu 18 :1.


« Et des gens lui présentèrent aussi de petits enfants afin qu'il les touche, mais les disciples, en voyant cela, se mirent à les réprimander. Mais Jésus les appela, et dit : Laissez venir à moi les petits enfants, et ne les en empêchez pas ; car le Royaume de Dieu est pour ceux qui leur ressemblent. Je vous le dis en vérité, quiconque ne recevra pas comme un enfant le Royaume de Dieu n'y entrera pas. » Luc 18 :15.


En lisant ces passages, on peut conclure hâtivement que l’enfant remplit toutes les conditions pour entrer dans le Royaume… Mais on le sait, ce n’est pas le cas. Dès le plus jeune âge, on le voit, les enfants ont une propension à voler, frapper, mentir… pour obtenir ce qu’ils désirent où éviter une punition… La parole elle-même décrit les enfants comme étant des insensés :


« La folie est liée au cœur du jeune enfant, mais la verge de la correction l'éloignera de lui. » Proverbes 22 : 15.


Or malgré tous ces défauts, les portes du Royaume sont ouvertes à ceux qui ont un cœur d’enfant. Pourquoi ? Parce que l’enfant est corrigeable !


« Instruis le jeune homme dès l'entrée de sa voie, même quand il sera vieux, il ne s'en détournera pas. » Proverbes 22 :6.


« N'éloigne pas la correction du jeune enfant ; quand tu l'auras frappé de la verge, il n'en mourra pas. En le frappant de la verge, tu sauveras son âme du schéol. » Proverbes 23 : 13-14.


Par contre l’enfant non corrigé quant à lui provoque la honte !


« La verge et la réprimande donnent la sagesse, mais l'enfant livré à lui-même fait honte à sa mère. » Proverbes 29 :15.


Ainsi nous comprenons à travers tous ces passages que le salut de l’enfant dépend de l’application des parents à le corriger. Son cœur est suffisamment malléable parce qu’il n’a pas encore été endurci par le péché et les mauvaises expériences. Qu’il soit sage ou non, le cœur de l’enfant peut être changé par la correction. Ainsi un enfant perdu est souvent le fait d’un parent négligeant qui a refusé de corriger son enfant. Toute la responsabilité incombe donc aux parents. Malheureusement, beaucoup de parents abandonnent l’éducation de leurs enfants à cause des soucis de la vie.


Nous, en tant qu’enfants de Dieu, nous avons un bon Père, le meilleur de tous les pères, qui ne se lasse pas de nous éduquer et de nous corriger. Alors pourquoi beaucoup de chrétiens ne changent pas ? Parce que leurs cœurs ne sont plus corrigeables. La Parole de Dieu n’atteint pas leurs cœurs endurcis parce qu’ils ne le veulent pas. (Matthieu 13).


Ainsi lorsque le Seigneur dit que l’accès au Royaume est pour ceux qui ressemblent aux enfants, cela signifie que ce Royaume est ouvert à tous ceux qui sont suffisamment humbles pour se laisser corriger par le Père.

MON EXPÉRIENCE AVEC LES ENFANTS


Cela fait 4 ans aujourd’hui que je travaille avec des adolescents. Je les aide dans leurs devoirs et je fais des sorties et des activités culturelles avec eux. La première année a été très dure, parce que je n’ai jamais eu autant d’opposition dans ma vie professionnelle que dans ce travail. Ces ados étaient agressifs, pas physiquement mais verbalement… Tout était l’objet d’une opposition : s’asseoir, se lever, sortir un cahier, chuchoter, ne pas crier… obtenir le minimum qu’on attend d’un enfant c’était faire face à une opposition féroce. J’étais constamment stressée… Mais il était impossible pour moi de faire autrement que de les affronter. Non pas parce que mon orgueil en prenait un coup mais parce que je m’inquiétais pour eux. La vie est déjà suffisamment difficile pour tout le monde, mais elle l’est encore plus pour les enfants issus de l’immigration, des cités, pour ceux qui ne sont pas doués à l’école, et encore plus pour ceux qui n’ont aucun respect pour l’autorité. Alors quand on rassemble tout cela dans une seule personne… Du coup, je les disputais sans arrêt. Il m’arrivait de faire des réunions collectives ou individuelles avec les enfants pour essayer de leur faire comprendre leur situation. C’était arrivé à un point que les enfants me fuyaient. En sortie, je me retrouvais seule, tandis que tous les enfants collaient ma collègue. A un moment donné, je me disais, à quoi bon me battre comme ça s’ils me détestent tous, si je les déprime, si ça ne sert à rien. Autant faire comme mes collègues, ne rien dire, être appréciée de tous et rentrer chez moi. Mais c’était plus fort que moi, je n’y arrivais pas, fallait que je les corrige par tous les moyens. Les deux premières années étaient si difficiles qu’une maman avait même fini par retirer son enfant après avoir assisté à l’une de nos séances, les enfants sages quant à eux ne restaient pas longtemps… et lorsqu’ils restaient il leur arrivait ce que la parole énonce dans 1 Corinthiens 15 : 33 : « les mauvaises compagnies corrompent les bonnes mœurs ».


Mais la réprimande a fini par porter ses fruits.


Je me rappelle d’un jeune garçon qui était le leader du groupe. Plutôt mignon et suffisamment sûr de lui pour entrainer filles et garçons dans la rébellion. Il passait son temps à me lancer des regards méprisants, à me contredire, et à gâcher toutes les réunions. Puis un jour durant une réunion collective où je m’évertuais à leur faire comprendre que leur comportement c’était n’importe quoi, le jeune homme de 13 ans se leva devant tout le monde et dit : « Toi au moins tu nous dis la vérité, ce n’est pas comme ta collègue qui devant nous fait la gentille et derrière nous critique ». Je suis restée bouche bée. Ce jeune avait réussi à bien nous cerner. Et pire encore, il appréciait même que je les réprimande.


Le deuxième jeune homme était l’acolyte du premier. Il le suivait tout le temps et participait à mettre le bazar. Il n’était pas dans mon groupe, il me fuyait constamment. Quand je voulais le calmer, il me suffisait de lui dire que j’allais m’asseoir à côté de lui durant toute la séance d’aide aux devoirs. Il ne me supportait tellement pas que ça suffisait pour qu’il se taise. L’année suivante, je demandai à ce jeune homme dans quel groupe il voulait être, il m’a répondu qu’il voulait être avec moi dans mon groupe. Ce fut un choc.


La troisième, une jeune fille de 14 ans, à qui il était impossible de parler. En effet, à la moindre remarque, elle démarrait au quart de tour, et elle ne s’arrêtait plus de parler, avec une voix bien grave, et finissait par bouder… Je dirais qu’elle était la plus difficile de tous. L’année suivante, je l’ai mise d’office dans le groupe d’une de mes collègues. Il y avait une amélioration dans son comportement, mais elle me fuyait et semblait m’en vouloir. Lors d’une conversation, elle m’a dit qu’elle ne comprenait pas pourquoi je ne l’avais pas prise dans mon groupe. Une fois de plus sous le choc, je lui réponds que je pensais qu’elle n’aurait pas aimé être avec moi. Elle m’affirma le contraire et a même fini par me dire que j’avais eu raison de ne pas les laisser faire ce qu’ils voulaient, que c’était beaucoup mieux que l’année précédente, et que j’avais eu raison de lui dire ce que je pensais de son comportement.


Je ne vais pas parler de tous ces enfants, mais j’ai eu des tas de situations avec des enfants difficiles, avec un caractère dur, agressif… et qui ont fini par me remercier de ne pas les avoir laissé faire ce qu’ils voulaient. Pire encore, ces enfants voulaient être avec moi, dans mon groupe, dans mes sorties…


Je les ai vus changer, développer des fruits tels que la douceur et la sagesse. Certains parents m’ont dit que s’ils laissaient venir leurs enfants c’est parce qu’ils avaient vu le changement chez leurs enfants. D’autres n’acceptaient de les laisser sortir avec nous qui si j’étais présente. Les parents me racontaient leurs problèmes, pleuraient devant moi. Certains enfants ont amélioré leurs notes, eu leur brevet… D’autres n’ont pas forcément progressé à l’école mais leur comportement avait changé. Des enfants timides se sont ouverts, participé à des spectacles alors qu’ils n’osaient même pas parler ou regarder un adulte dans les yeux.


La vérité, dite parfois de manière crue et sèche, avait porté ses fruits. Et alors que les deux premières années c’était une lutte quotidienne, les deux dernières années ont été « faciles ».


Voilà ce qu’une réprimande propre à instruire provoque chez les enfants. Voilà pourquoi le Royaume de Dieu est pour ceux qui leur ressemblent. Parce que la réprimande les transforme, et ils en sont reconnaissants.


« Celui qui reprend un être humain, est à la fin plus chéri que celui qui flatte de sa langue. » Proverbes 28 :23.

QU’EST-CE QUE LA RÉPRIMANDE ?


« Mon fils, ne rebute pas l’instruction de Yahweh, et ne te fâche pas de ce qu’il te reprend. Car Yahweh châtie celui qu’il aime, comme un père le fils auquel il prend plaisir » Proverbes 3 : 11-12.


Le terme réprimande se dit towkechah en hébreu et signifie : « Rappel à l’ordre, blâme adressé avec autorité pour amender et corriger ». La réprimande n’a donc pas pour but de nous blesser inutilement, mais de nous corriger pour nous amener à la conversion : « Etant repris par moi, convertissez-vous ; voici, je vous donnerai de mon Esprit en abondance, et je vous ferai connaître mes paroles » (Proverbes 1 : 23). De nombreux bénéfices sont liés à une réprimande acceptée : la conversion, la sagesse, l’honneur et la prudence… Autant de fruits qui selon le livre des Proverbes n’ont pas de prix. « Car le commandement est une lampe ; et l’enseignement une lumière ; et les réprimandes propres à instruire sont le chemin de la vie. » (Proverbes 6 : 23).


Ainsi, celui qui accepte la réprimande ressort de la situation vainqueur. Il se maintient sur le chemin de la vie et porte des fruits en grand nombre. Bien qu’il ait commis une faute, une erreur, ou un péché, la réprimande lui permet de réparer sa faute et de s’améliorer dans le domaine concerné par la réprimande. C’est ainsi qu’il se perfectionne.



C’est dire à quel point rejeter la réprimande est grave. Grave au point que les proverbes assurent à ceux qui la refusent :


  • un brisement définitif: « L’homme qui étant repris, raidit son cou, sera subitement brisé sans qu’il y ait de guérison » (Proverbes 29 : 1).

  • l’égarement: « (…) celui qui néglige la correction s’égare » (Proverbes 10 : 7).

  • et une mort certaine : « (…) celui qui hait la réprimande mourra » (Proverbes 15 : 10).


Pire encore, celui qui rejette la réprimande finira par être abandonné par Dieu : « et parce que vous rejetez tout mon conseil, et que vous n’avez pas accepté que je vous reprenne ; moi aussi je rirai quand vous serez dans le malheur, je me moquerai quand la terreur viendra sur vous. » (Proverbes 1 : 25-26).


Le Seigneur nous appelle au salut tels que nous sommes, mais lorsque nous acceptons son appel, Dieu met en place un processus de changement dans nos vies. La réprimande fait donc partie de la sagesse que Dieu utilise pour transformer des cœurs ténébreux en des cœurs semblables à celui de son Fils. Elle est un passage obligatoire pour tous ceux qui veulent marcher avec Dieu. Il n’y a donc aucun désavantage dans la réprimande lorsqu’elle est propre à instruire.

LES MAUVAISES RÉACTIONS FACE A LA RÉPRIMANDE


Malgré des bénéfices sans fin, certaines personnes rejettent la réprimande sans ménagement, au point que les sages nous conseillent même de ne pas les réprimander. En effet, de même qu’il ne faut pas jeter ses perles aux pourceaux, il y a certains trésors qui ne sont accordés qu’aux sages.


« Un fils sage écoute l’instruction de son père, mais le moqueur n’écoute pas la réprimande. » Proverbes 13 : 1.


« La réprimande fait plus d’impression sur l’homme intelligent que cent coups sur l’insensé. » Proverbes 17 : 10.


Etant dans l’incapacité d’accepter la correction, ces personnes s’exposent d’elles-mêmes au jugement. Ce qui d’ailleurs est bénéfique pour les stupides.


« Les jugements sont préparés pour les moqueurs, et les grands coups pour le dos des insensés. » Proverbes 19 : 29.


« Quand on punit le moqueur, le sot devient sage ; et quand on instruit le sage, il reçoit la connaissance. » Proverbes 21 : 11.


« Si tu bats le moqueur, le stupide en prend garde ; et si tu reprends l’homme intelligent, il discernera ce qu’il faut savoir. » Proverbes 19 : 25.


Ainsi, alors que l’enfant est corrigeable par nature, les adultes dont le cœur est endurci, quant à eux, ne supportent pas le moins du monde qu’on les reprenne et qu’on les corrige : justifications interminables, scandales, accusations… A chaque fois, ils se posent en victimes de la réprimande. Or on ne peut être victime de la vérité. En effet, si la réprimande n’est pas juste, l’accepter revient à mentir. Donc c’est un droit et un devoir de refuser de reconnaitre une accusation mensongère. Mais si l’erreur, la faute ou le péché est réel, il est de notre devoir de l’accepter, peu importe si la forme, le ton, les mots, le contexte que notre interlocuteur a choisi pour nous réprimander nous plaisent ou pas. Ce qui compte c’est de savoir si on est en tort ou pas.


Or non seulement beaucoup n’acceptent pas la réprimande, mais en plus de cela, ils aggravent souvent leur cas en utilisant des arguments parfois complétement délirants pour se défendre.

Le délirant


Une jeune femme, nouvellement convertie, demanda du soutient. Alors que je ne la connaissais pas, je l’appelle, et pendant plusieurs mois nous discutions au téléphone durant des heures. Je lui partageais mon expérience, je l’encourageais lorsqu’elle tombait dans le péché, je priais lorsqu’elle était attaquée… De son côté, elle me confiait son histoire. Une belle relation s’était installée. Un jour, elle me confia qu’un pasteur avait délibérément évité de lui dire bonjour. Pendant qu’elle m’en parlait, elle l’insulta. Je lui dis qu’elle ne pouvait pas parler de cet homme en ces termes, d’autant plus que c’était simplement parce qu’il avait manqué de la saluer ; et que quand bien même il l’avait fait exprès, ce n’était pas correct. Vexée, elle me lança un argument délirant : « Les pasteurs ont un devoir, alors ils doivent s’assurer de dire bonjour à tout le monde parce qu’il y a des personnes qui peuvent se suicider à cause de ça ». Je lui affirmai le contraire : personne ne se suicide à cause d’un bonjour et encore moins chez les chrétiens. Elle resta sur sa position, me salua froidement et ne me donna plus de nouvelles.


« Celui qui rejette l'instruction méprise son âme, mais celui qui écoute la réprimande s'acquiert du sens. » Proverbes 15 : 32.



Elle avait besoin d’aide, de soutien, d’enseignement… elle a renoncé à toutes ces choses, parce qu’elle ne supportait pas d’être reprise.


Lors d’une réunion de travail, des chrétiens commencèrent à rigoler et à participer à un propos grossier prononcé par une sœur. A la fin de la réunion, une sœur manifestement scandalisée en parla au responsable du groupe. Celui-ci reconnut qu’ils avaient été charnels et décida d’en parler à la réunion suivante. Tous les chrétiens présents se repentirent en reconnaissant leur faute… sauf une ! Celle-ci se défendit en affirmant qu’elle n’avait pas rigolé. Tous reprirent la sœur en lui rappelant qu’ils en étaient témoins. A force d’insister, la sœur finit par « avouer » qu’elle avait été tellement choquée par le comportement de ses frères et sœurs, qu’elle eut une absence, et que son corps avait ri malgré elle, pour une autre raison que la grossière plaisanterie, raison qu’elle ignorait soit dit en passant…

L’inspecteur


Prenons l’exemple d’une personne systématiquement en retard. Elle arrive une énième fois après l’heure convenue. Lassé, vous le lui reprochez. Au lieu de s’excuser, elle va vous rétorquer « Quand est-ce que j’ai été en retard encore ? ». Si vous n’avez pas noté tous ses retards, vous êtes piégé. Parce que l’inspecteur n’aime pas les généralités, vous ne pourrez donc pas dire « Tu es tout le temps en retard » quand bien même c’est systématique. Patiemment, il vous questionnera inlassablement, torturant votre mémoire défaillante. Il vous fera croire qu’il veut bien reconnaitre ses torts si vous les lui prouvez. Le problème c’est que vous y parviendrez au bout de 3 heures. Mais cette interminable conversation n’est pas suffisante pour qu’il prenne conscience de son problème. En effet, dès qu’il sera à nouveau en retard, et que vous lui ferez la remarque, il vous dira : « Quand est-ce que j’ai été en retard encore ? ». Et vous devrez recommencer la même conversation. C’est un éternel recommencement.


Le problème n’est pas que vous ayez à prouver ce que vous avancez. C’est d’ailleurs tout à fait normal qu’une personne cherche à savoir ce qu’on lui reproche. Le problème c’est que ce type d’interrogatoire, qui se répète, est une manifestation de mauvaise foi. En effet, la réprimande amène la lumière. Grâce à elle, un défaut, un péché caché, les fautes et les erreurs que nous avons commises nous sont révélées. C’est une grâce qui nous est accordée afin de régler nos problèmes dans la prière. Pour cela, il faut prendre conscience de son état. Ainsi, un chrétien qui tombe une fois dans le mensonge, n’est pas un menteur. Mais lorsque les mensonges se répètent, ce chrétien doit accepter d’être qualifié de menteur. Et c’est bien cette qualification que beaucoup ont du mal à admettre. Ils veulent faire de leurs péchés des actes isolés. Ils ne veulent absolument pas que leur véritable nature soit exposée. Ainsi, celui qui sait qu’il est menteur, impudique, négligeant, paresseux, orgueilleux, infidèle, insensé… n’aura pas besoin que vous lui prouviez pendant des heures qu’il est encore tombé dans tel péché car il connait sa faiblesse. Une simple remarque suffira. Mais celui qui refuse de reconnaitre sa faiblesse exigera toujours plus de preuves.

Le bien intentionné


L’enfer est pavé de bonnes intentions.


J’aime beaucoup ce proverbe car il exprime une réalité par laquelle nous sommes tous passés : le fait que parfois les conséquences de nos actes surpassent nos prévisions. Malheureusement, en enfer, il y a certainement un tas de personnes qui n’ont pas vécu leur vie dans le but de nuire à d’autres personnes mais qui, malgré leurs bonnes intentions, ont fait énormément de mal autour d’eux. Le fait est qu’être bien intentionné n’est pas suffisant. A partir du moment où nos actes ont des conséquences néfastes pour ceux qui nous entourent, nous devrions nous remettre en question.


Bien souvent, face à une réprimande, nous avons tendance à exposer nos bonnes intentions. Or remarquons que dans la loi, Dieu exigeait un sacrifice que le péché commis soit volontaire ou involontaire. Cela signifie que les bonnes intentions ne sont pas une excuse valable et elles n’exonèrent pas du devoir de se repentir.



Le problème aussi c’est que parfois les bonnes intentions ne sont qu’un prétexte pour continuer à nuire. Je me rappelle que lorsque j’étais dans le monde, j’avais un ami qui multipliait les gaffes en tout genre. A chaque fois que je le reprenais, j’avais l’impression d’avoir à faire à un grand dadais, qui ne réfléchissait pas aux conséquences de ses actes et à qui il fallait tout apprendre. Du coup, comme il avait toujours l’air sincèrement désolé et affecté par les torts qu’il causait, parfois je regrettais de l’avoir réprimandé parce que je voyais bien que je l’attristais. Quelques années plus tard, je me suis rendue compte que c’était un grand manipulateur qui savait très bien ce qu’il faisait. C’est-à-dire nuire de manière intentionnelle en faignant la bêtise pour obtenir le pardon.


Méfiez-vous des insensés !


« Tel est celui qui fait l'insensé, et qui cependant jette des feux, des flèches et des choses propres à tuer, tel est l'homme qui a trompé son ami, et qui après cela dit : Ne plaisantais-je donc pas ? » Proverbes 26 : 18.

La victime


D’autres essayent de retourner la situation à leur avantage en accusant ceux qui les reprennent d’être méchants.


Au lieu de se concentrer sur ce que vous leur reprochez, ils vont vous pointer du doigt en essayant de discerner chez vous quelques mauvaises intentions. Ils vont prétendre que personne n’a jamais osé se comporter comme vous vous le faites, que vous leur manquez de respect, que vous voulez leur nuire.



Je me rappelle qu’un jour alors que j’essayais de faire comprendre à une personne que ses problèmes étaient dus à un grand nombre de mauvaises actions de sa part, elle m’a répondu que j’essayais de profiter de son état de faiblesse pour l’écraser encore plus.


Une autre personne que j’ai reprise dans le cadre du travail à cause de ses nombreux retards, par mail, a considéré que cette réprimande était semblable à une grande claque dans le visage, et que personne dans le cadre privé ou professionnel, n’oserait agir comme je l’ai fait.


La responsable d’un groupe, lasse des retards de ses collègues dans le travail, envoya à plusieurs reprises des mails pour les réprimander. En effet, ceux-ci étaient en retard, ne prévenaient pas quand ils l’étaient pour solliciter un délai supplémentaire et rendaient leur travail bâclé ou bourré de fautes. A force d’être réprimandés, ils commencèrent à murmurer dans leur cœur, puis organisèrent une réunion à laquelle ils convièrent leur responsable… afin de lui reprocher ses réprimandes.


Bref, en les reprenant pour leurs erreurs, vous devenez le méchant de l’histoire, celui qui profite de leurs faiblesses et de leurs problèmes pour en rajouter encore plus. Notons d’ailleurs que vous aurez beau vous défendre, ils ne vous croiront pas. En effet, beaucoup confondent réprimande et rancune. Il n’est donc pas étonnant que lorsque certaines personnes sont réprimandées, elles supposent qu’on leur en veut. Parfois c’est le cas, et parfois ça ne l’est pas. Il m’est arrivé de réprimander tout simplement parce que j’étais « dérangée » par le comportement de quelqu’un sans que cela ne m’affecte outre mesure. Pourtant ces personnes étaient persuadées que je leur en voulais. Le problème c’est que j’avais beau leur dire que ce n’était pas le cas, elles me contredisaient comme si elles savaient mieux que moi ce que je ressentais.


Je me rappelle qu’un jour j’ai réprimandé une personne à cause de ses nombreux retards dans le travail. Pour étayer mon propos, j’ai évoqué tous ses retards. Je ne l’ai pas fait parce que je lui en voulais mais parce que la réprimande n’avait pas de sens si elle concernait un seul retard. En effet, réprimander pour un retard me parait disproportionné. Réprimander parce que l’autre est systématiquement en retard me parait approprié. Or au lieu de comprendre ma démarche, l’autre considérait que je devais forcément murmurer dans mon cœur. Ce n’était pas le cas.


Ce type de réactions est une stratégie de défense. En effet, accepter une réprimande touche à l’image que nous avons de nous-mêmes. Depuis que je suis chrétienne, le Seigneur m’a « choquée » bien des fois. Je connaissais un grand nombre de mes défauts, mais certains m’étaient totalement cachés. Et quand Dieu les révélait, je n’arrivais pas à y croire. D’ailleurs, il ne me rappelait pas des faits, il me qualifiait. Regardez le livre des proverbes, il y est fait mention de l’insensé, du paresseux, du méchant… puis leurs actions sont révélées : L’insensé n’aime pas la réprimande, l’insensé méprise la sagesse, l’insensé multiplie les paroles… Or regardez les personnes qui parlent beaucoup, qui coupent la parole, et dont le sujet préféré est leur propre personne… même chrétiennes elles auront du mal à reconnaitre à quel point leur défaut est pénible pour les autres. Et quand bien même elles le reconnaitraient, elles auraient encore plus de mal à faire le lien entre leur défaut et la bonne qualification. Elles ne se diront pas : « Je multiplie les paroles et je n’aime pas la réprimande donc je suis une insensée ». En effet, n’oublions pas que l’insensé est sage à ses propres yeux. C’est une des raisons pour lesquelles il ne faut pas le reprendre. Il a une trop bonne image de lui-même pour accepter d’être qualifié d’insensé. C’est pourquoi lorsque vous les réprimandez, l’orgueil qui remplit leur cœur se dresse comme un mur. Cherchant une explication logique à la réprimande, ils en viendront à considérer que puisqu’ils ne sont pas fautifs, c’est que vous êtes mal intentionné et que vous voulez leur nuire.


« Celui qui corrige le moqueur en reçoit de l’ignominie ; et celui qui reprend le méchant en reçoit une tache. Ne reprends pas le moqueur, de peur qu’il ne te haïsse ; reprends le sage et il t’aimera. » Proverbes 9 : 7- 8.


En les réprimandant vous devenez le méchant de l’histoire. Parfois ils garderont dans leur cœur une mauvaise image de vous, parfois ils iront beaucoup plus loin en vous calomniant publiquement. Combien d’histoires n’y a-t-il pas dans le milieu chrétien où de véritables serviteurs de Dieu ont été salis simplement parce qu’ils avaient osé réprimander ?


Il est plus facile de se faire la victime innocente des autres plutôt que de s’avouer qu’on est victime de son propre cœur.

Le justifié


Le justifié c’est celui qui a toujours une bonne raison de pécher, de fauter, de commettre des erreurs et de vous blesser…


Une sœur était persuadée qu’un jeune frère était son futur mari. Elle ne voulait pas me dire le nom du frère, mais le Seigneur m’avait prévenue bien avant qu’elle ne me parle de ses projets de mariage et il m’avait donné le nom du frère qu’elle convoitait. A force qu’elle m’en parle, j’ai fini par lui dire que si elle convoitait tel frère, il fallait qu’elle sache qu’il était fiancé. Le lendemain elle m’envoya un mail d’excuses. Mais au lieu de reconnaitre qu’elle était tombée dans la convoitise, elle avança que c’était Dieu qui l’avait trompée.


Se justifier quand on pèche, revient à dire qu’on avait une bonne raison de pécher. Or ne l’oublions pas, la première personne contre laquelle on pèche c’est Dieu, car on pèche contre ses commandements. Il est dit dans Jacques 2 : 10 « Car quiconque observe toute la loi, mais pèche contre un seul commandement devient coupable de tous. En effet, celui qui a dit : Tu ne commettras pas d'adultère, a dit aussi : Tu ne tueras pas. Or si donc tu ne commets pas d'adultère, mais que tu tues, tu deviens transgresseur de la loi. » Ainsi lorsqu’on convoite, lorsqu’on ment, lorsqu’on fraude, lorsqu’on murmure, lorsqu’on ne prend pas soin de sa famille, on pèche contre tous les commandements de Dieu et donc contre Dieu.


Pourtant, beaucoup considèrent que leurs bonnes actions, leurs bonnes intentions, les efforts qu’ils font, les engagements qu’ils respectent dans d’autres domaines, ou leurs difficultés sont suffisants pour les excuser.



Souvent ceux qui négligent leur famille invoquent leurs engagements dans le travail ou bien le service qu’ils rendent à Dieu pour se justifier. Ceux qui font des erreurs dans les projets qu’ils doivent rendre, avancent leurs efforts et leur implication dans ledit projet. Ceux qui blessent leur entourage, évoquent leurs difficultés dans d’autres domaines de leur vie. Ô combien de fois le fait d’avoir passé une mauvaise journée justifie nos mauvais comportements ! De même que le pharisien considérait que jeûner et payer sa dîme suffisait à le différencier de tous les hommes, on considère qu’on est exempts de fautes parce qu’on agit bien dans d’autres domaines. Tout cela démontre bien qu’on croit encore au salut par les actes.


Pourtant on n’a aucune bonne raison de faire ce qui est mal. Je pense qu’on n’a pas pris en compte toute la grâce de Dieu lorsqu’il nous a accordé le pardon. En effet, que ce soit sous la loi ou sous la grâce, Dieu a toujours exigé une confession qui se résume à énoncer les faits et se qualifier correctement. A aucun moment, il est exigé de nous que nous justifions nos péchés. Et heureusement, car ce serait impossible. Qui pourrait se lever devant l’Agneau immolé pour lui dire : « J’avais de bonnes raisons de mentir, de tuer, de tromper, de murmurer, de négliger ma famille… de refuser de reconnaitre que j’étais fautif » ?


Quelle grâce ! Quelle grâce nous avons d’avoir le droit de dire simplement : « je reconnais, je te demande pardon ». Jésus nous a simplifié la vie. Finies les explications sans fin.


« Il dit aussi cette parabole au sujet de certaines personnes se persuadant qu'elles étaient justes, et ne faisant aucun cas des autres : Deux hommes montèrent au temple pour prier, l'un était pharisien, et l'autre publicain. Le pharisien, se tenant debout, priait en lui-même en ces termes : Ô Dieu, je te rends grâces de ce que je ne suis pas comme le reste des humains, qui sont ravisseurs, injustes, adultères, ni même comme ce publicain. Je jeûne deux fois la semaine, et je donne la dîme de tout ce que je possède. Mais le publicain se tenant loin, n'osait même pas lever les yeux vers le ciel, mais il se frappait la poitrine, en disant : Ô Dieu, sois apaisé envers moi qui suis pécheur ! Je vous dis que celui-ci descendit dans sa maison justifié, plutôt que l'autre. Car quiconque s'élève sera abaissé, et quiconque s'abaisse sera élevé. » Luc 18 : 9 et suivants.


Certainement que ce pharisien avait raison… il ne devait pas être semblable au publicain… Mais est-ce que cela signifiait qu’il était parfait et qu’il n’avait rien à se reprocher ? Non ! De l’autre côté est-ce que le publicain n’avait jamais rien fait de bien dans sa vie ? Non ! Mais l’humilité qui implique d’avoir une opinion modeste de soi-même va automatiquement exclure toute vantardise. Celui qui s’humilie comme un petit enfant au quotidien, ne se scandalise pas devant la réprimande. Il ne va donc pas rappeler à celui qui le reprend toutes les bonnes actions qu’il a faites. Ainsi c’est l’orgueil qui nous pousse à rejeter la réprimande. Si on a une haute opinion de soi-même, toutes les réprimandes ne peuvent que nous paraitre injustes. Ainsi la seule façon correcte de recevoir une réprimande c’est de simplement reconnaitre nos torts que la forme, le ton, de cette réprimande nous plaisent ou non. Car c’est Dieu seul qui justifie.


A l’instar du publicain, il nous suffit pour être justifié de s’abaisser devant Dieu et devant ceux à qui nous avons fait du tort. Pourquoi ne le faisons-nous pas ? A cause de la trop bonne image que nous avons de nous-mêmes qui n’accepte aucune contrariété.


« Car quiconque s'élève sera abaissé, et quiconque s'abaisse sera élevé. »


Celui qui s’élève lorsqu’il est réprimandé sera abaissé à tous les niveaux. En effet, celui qui rejette la réprimande est un grand perdant.


Premièrement, il commet un péché, une erreur ou une faute. Sa faiblesse est révélée. Mais il n’accepte pas d’être réprimandé et finit par user de stratégies de défense qui révèlent son orgueil caché. Ainsi, l’image qu’il voulait préserver est détruite par son comportement durant la réprimande.


Deuxièmement, sa réaction durant la réprimande a un effet sur la relation qu’il a avec celui qui le réprimande. En effet, que ce soit une relation familiale, amicale, ou professionnelle, cette relation en sera forcément impactée.


Par exemple, la sœur qui avait besoin de soutien a préféré renoncer à ce soutien à cause de la réprimande. Beaucoup ont perdu des opportunités professionnelles à cause de la réprimande. D’autres encore ont déçu leur entourage à cause de leur réaction face à la réprimande. Malheureusement, on a tous connu des personnes qui réagissaient d’une manière tellement excessive à la réprimande que leurs proches avaient peur de leur faire une quelconque remarque.


Troisièmement, ils nuisent encore plus à leur entourage.


Quatrièmement, à l’instar du pharisien, ils ne sont pas justifiés ni aux yeux de Dieu ni à ceux de leur entourage.


Ainsi, ceux qui réagissent mal face à la réprimande parce qu’ils ne veulent pas que leur image soit impactée, sont abaissés automatiquement.


Finalement, la réprimande est une bonne technique pour connaitre ceux qui nous entourent.


« Car premièrement, lorsque vous vous réunissez en assemblée, j'apprends qu'il y a des divisions parmi vous et je le crois en partie, car il faut qu'il y ait même des hérésies parmi vous, afin que ceux qui sont dignes d'être approuvés soient reconnus parmi vous. »1 Corinthiens 11 : 18.


Ainsi, la réprimande est un bon moyen de révéler ceux qui ont un cœur d’enfant et ceux qui en sont dépourvus.


Ceux qui n’acceptent pas la réprimande imposent un choix à leur entourage. Soit vous les supportez avec leurs défauts sans jamais rien leur dire, soit vous vous en séparez. Notez bien que la Parole dit de ne pas réprimander un certain nombre de personnes parce que cela ne servirait à rien, et parce que ça se retournerait contre vous. Mais il n’est pas seulement conseillé de ne pas les réprimander mais aussi de ne pas les fréquenter. En effet, cela revient à s’entourer de personnes qui vont vous nuire sans que vous puissiez le leur reprocher. C’est ce qui s’appelle une mauvaise compagnie. Or ces mauvaises compagnies corrompent les bonnes mœurs. Combien ne sont-ils pas amers parce qu’ils sont entourés de personnes qui les blessent sans cesse ? Or l’amertume prive de la grâce de Dieu. Ainsi, ceux qui rejettent la réprimande font énormément de tort autour d’eux sans même s’en rendre compte. En effet, ils sont beaucoup trop centrés sur eux-mêmes et les torts imaginaires qui leur sont faits pour penser une seconde aux conséquences qu’ils provoquent dans la vie des autres.


Une bonne compagnie, une personne avec qui vous devez marcher, c’est celle qui premièrement pense d’abord au tort qu’elle vous a fait par sa mauvaise action, puis se sert de votre réprimande pour s’améliorer.


« Une réprimande ouverte vaut mieux qu'un amour caché. Les blessures faites par un ami sont fidèles, mais les baisers d'un ennemi sont à craindre. » Proverbes 27 : 5.


« Celui qui aime la correction aime la connaissance, mais celui qui hait la réprimande est stupide. » Proverbes 12 : 1.


« L'oreille qui écoute la correction qui donne la vie habite parmi les sages. » Proverbes 15 : 31.


Celui qui accepte la réprimande gagne en sagesse, en crédibilité, en confiance… C’est donc une grâce que d’être entouré par des personnes qui sont suffisamment altruistes pour vous reprendre lorsque vous êtes en tort.


Beaucoup se diront en lisant cet article qu’ils acceptent sans problème la réprimande lorsqu’elle vient de Dieu. Mais comment réagissons-nous à la réprimande lorsqu’elle émane de nos parents, de nos conjoints, de notre patron, de nos amis, de nos enfants, de nos frères et sœurs ? Car, ne l’oublions pas, Dieu se sert de notre entourage pour nous corriger. La réponse à cette question devrait nous aider à nous situer. Si nous nous retrouvons dans le camp des sages, toutes les promesses qui sont attachées à la possession de la sagesse sont pour nous. Sinon, il est encore temps de se repentir et de demander un cœur nouveau au Seigneur. De peur qu’un jour « tu ne dises : Comment donc ai-je pu haïr la correction, et comment mon cœur a-t-il dédaigné les réprimandes ? Et comment n’ai-je point obéi à la voix de ceux qui m’instruisaient, et n’ai-je point incliné mon oreille à ceux qui m’enseignaient ? » (Pr 5 :12-13).



Sarah N.

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7 commentaires

  • Sabrina T.   
    18 Juin 2018 00:32

    Amen, puisse Dieu nous donner d'être comme des enfants , soit bénie ma soeur et Gloire à Dieu pour cette article édifiant .

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  • Wid-Laure   
    19 Juin 2018 09:26

    C'était très intéressant, que Jésus soit bénie.

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  • Marion   
    19 Juin 2018 09:50

    Merci Jésus pour cet enseignement, ça nous ramène aux choses essentielles, d'une relation avec le seigneur, Victorieuse. Que Jésus soit béni, très en joie après la lecture, Merci Saint-Esprit, Il est trop Fort, Jésus parle !! Encourageant !!

    Soyez bénis, et encouragé toute l'équipe des Dokimos, on pense à vous dans la prière, que Jésus se souvienne de vous !!!

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  • Ivili Albertine   
    20 Juin 2018 22:19

    Merci Père pour ta parole réparatrice .. donne-moi un coeur nouveau ..de grâce 🤝

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  • Eloise   
    21 Juin 2018 21:01

    Waou! Je n'avais jamais vu les choses de cette manière. Je bénis Dieu pour cet éclairage.
    Ce n'est pas un jugement, mais en effet, je réalise que beaucoup de "chrétiens" rejettent les réprimandes.C'est toujours la faute des autres !
    Que Jésus puisse continuer à révéler l'état de nos cœurs...et de ceux qui nous entourent afin de ne pas nous laisser entraîner dans des manipulations émotionnelles. Ils important de fréquenter des personnes qui nous poussent à avancer avec le Seigneur, non pas à remplir nos cœurs d'amertumes.

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  • Estelle   
    2 Septembre 2018 13:36

    Ah !! Comme je réalise que j'ai besoin de la grâce de Jésus afin d'accepter les reprimandes.
    Gloire à Dieu pour l'article. Merci à l'équipe

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  • Seb   
    18 Octobre 2018 08:24

    Je lis dans Actes 2 v 38 que les personnes devaient prendre le baptême d'eau pour obtenir le pardon de leurs péchés et ils recevraient le don du Saint-Esprit. Je croyais personnellement que le baptême dans l'Esprit-Saint est le paralèle de la conversion. Merci pour vos explications.

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