Les Dokimos



Interview d’Esaïe, ex Shiva Star : « Je n’ai pas honte du Seigneur »

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Mi-aout, lors d’une réunion de réveil, celui qui fut autrefois un footballeur talentueux et prometteur, connu sous le nom de Shiva Star N’Zigou, décidait de confesser publiquement des aspects troubles de son passé. Homosexualité, inceste, sacrifice de sa mère, des péchés qui auraient pu l’anéantir complétement si Jésus-Christ ne lui avait pas fait grâce. Ses révélations vont provoquer une onde de choc. En quelques heures, la toile s’est emparée de son histoire et son témoignage a été repris dans la presse séculaire aux quatre coins du globe. Nous l’avons rencontré pour comprendre plus précisément son parcours et pour qu’il nous raconte comment le Seigneur l’a sauvé.


Les Dokimos : Bonjour Esaïe, est-ce que tu t’attendais à l’onde de choc provoquée par ton témoignage, notamment dans la presse au Gabon et ici en Europe ?


Esaïe : Honnêtement, je savais que ça allait parler, vu mon passé de footballeur, mais je pensais que ça allait se faire progressivement, dans la durée, 6 mois après avoir témoigné. Donc j’ai pris le temps d’appeler ma famille pour les préparer aux réactions qui pouvaient avoir lieu. Mais je ne m’attendais pas que ces réactions arrivent aussi vite. J’ai témoigné un samedi, le soir-même j’ai été assailli de messages provenant de ma famille qui ne comprenait pas pourquoi j’avais choisi de dire les choses publiquement. J’ai dû leur expliquer que c’était le Seigneur qui m’avait mis cela à cœur. Je précise que j’avais déjà confessé en privé à des frères de mon assemblée locale mais j’étais resté en surface, je n’étais pas rentré dans les détails que j’ai donnés samedi.


Les Dokimos : Revenons à tes racines et à ton enfance, car de toute évidence ce qui t’es arrivé n’est pas anodin, et les événements que tu as vécus trouvent leurs origines dans cette période de ta vie et à certaines coutumes propres à ton ethnie. Peux-tu te présenter ?


Esaïe : Je suis né au Gabon. La vraie année de ma naissance est le 24 octobre 1978 à Tchibanga qui est une province du sud du Gabon. Mes parents sont tous les deux gabonais de l’ethnie Punu. Dans cette ethnie, il y a une pratique très courante consistant à sacrifier quelqu’un pour prendre son esprit afin de le donner à une autre personne afin qu’elle réussisse.


Les Dokimos : De quelle religion étaient tes parents ?


Esaïe : Je ne pense pas qu’ils étaient athées mais ils ne croyaient pas au Dieu de la Bible. Ils étaient tous les deux attirés par le monde mystique. Ils fréquentaient les féticheurs, je le sais parce qu’une fois ma mère m’y a amené quand j’avais 11 ou 12 ans. Toutefois, mes sœurs et moi avons été scolarisés dans des écoles catholiques, ce qui est assez fréquent au Gabon, notamment pour les familles aisées. Mon père était commandant de police, ma mère était secrétaire dans une entreprise de télécoms.


Les Dokimos : Pourquoi ta mère allait voir les féticheurs ? Qu’est-ce qui n’allait pas ?


Esaïe : C’est parce qu’elle pensait mon père envouté. Elle ne comprenait pas pourquoi il dilapidait son argent dans l’alcool et les fêtes sans penser d’abord aux besoins de sa famille. Je me souviens que pour une rentrée scolaire nous n’avions pas nos fournitures parce que mon père avait dépensé tout l’argent en boisson. Donc le jour où ma mère m’a amené avec elle consulter le marabout, on lui a dit que c’était sa belle-famille qui travaillait mystiquement pour détruire son foyer car la famille de mon père n’appréciait pas ma mère parce que, bien qu’étant de la même ethnie, elle venait d’une autre province, et ça ne leur plaisait pas. Et c’est vrai qu’il y avait toujours des tensions entre mes parents.


Les Dokimos : A-t-on pratiqué à cette occasion des cérémonies mystiques sur ta personne ?


Esaïe : Non, mon premier contact direct avec le monde occulte c’était vers l’âge de 25 ans. Mais je pense que mon père agissait sur moi à mon insu.


Les Dokimos : Qu’est-ce qui te fait dire cela ?


Esaïe : Parce que quand je jouais au foot, il m’arrivait de marquer des buts qui n’étaient pas normaux, pas naturels. Par exemple : pour avoir un corner, je recule, le ballon rebondit contre ma cuisse puis part en pleine lucarne. J’ai marqué des buts vraiment bizarres. Quand ça m’arrivait, je me posais des questions…


Les Dokimos : Comment est née ta vocation pour le football ?


Esaïe : A la base je voulais devenir policier comme mon père. Mes parents avaient pratiqué tous les deux le football et j’ai reçu aussi ce don. En tout cas mon père savait que plus tard je serais connu, que j’aurais une carrière.


J’ai donc été repéré à l’âge de 8 ans par un ancien entraineur du Gabon qui avait ouvert une école de foot. J’ai été sélectionné, j’ai même failli aller en Allemagne mais finalement ça ne s’est pas fait. J’ai donc continué dans les équipes de quartier jusqu’à ce que je signe dans un club de la capitale. Ensuite est arrivé le tournoi Montaigu et j’ai été sélectionné pour venir jouer ici en France. J’avais alors officiellement 14 ans mais en réalité j’en avais 19.


Les Dokimos : Qui a pris la décision de falsifier ton âge et pourquoi ?


Esaïe : La décision vient de mes parents. Ils l’ont fait parce que je n’étais pas bon à l’école, j’étais en retard au niveau scolaire et donc pour éviter des redoublements, ils ont décidé de modifier mon âge quand j’avais 15 ans. Donc ils ont enlevé 5 ans pour que je puisse reprendre l’école à un niveau CM2. C’est une pratique très courante au Gabon et pas seulement dans ce pays. On le fait dans beaucoup de pays en Afrique. Donc par la force des choses, j’ai joué au foot dans la catégorie de mon âge officiel.


Les Dokimos : Que s’est-il passé par la suite ?


Esaïe : Arrivé en France, j’ai commencé à jouer à Angers, puis à Nantes. J’ai fait toutes mes classes jusqu’à ce que je signe pro à l’âge officiel de 17 ans.


Les Dokimos : Donc à cette période tu n’étais pas encore impliqué consciemment dans l’occultisme ?


Esaïe : Non, par contre j’avais déjà des pratiques homosexuelles avec un homme, rencontré au Gabon, qui était à la base un ami. Il était plus âgé, il avait une certaine autorité sur moi. Il était en quelques sortes un mentor et un agent. Il avait vu que j’avais du talent et du coup il s’est proposé de m’aider à percer.


Les Dokimos : Comment ça se fait que tu t’étais retrouvé dans cette situation ? Etais-tu attiré par les hommes ?


Esaïe : Non. J’étais jeune, je ne connaissais pas encore les femmes. Comme nous passions beaucoup de temps ensemble, les choses ont progressivement dérapé. Au début, il a commencé à faire des attouchements et c’est allé de plus en plus loin. J’avais officiellement 12 ou 13 ans.


Les Dokimos : Tu as aussi parlé de relations incestueuses avec l’une des tantes…


Esaïe : Oui, j’étais petit, j’avais 10 ou 11 ans (âge réel). Elle m’a pris, elle m’a mis sur elle et elle m’a dit comment faire… Elle était beaucoup plus âgée que moi. Du coup, j’ai cru que c’était normal, et j’ai reproduit la même chose avec ma sœur quelques jours après.


Les Dokimos : Venons-en au sacrifice de ta mère. Que s’est-il passé pour que ton père décide de sacrifier ta mère ?


Esaïe : Je tiens à préciser qu’il a pris la décision sans moi, donc on ne s’est pas concertés à ce sujet. La décision a été prise par mon père et les parents de ma mère lors d’une réunion mystique. Il faut savoir qu’on ne peut pas tuer une personne si elle n’a pas été livrée par les siens. Par exemple, si j’ai des enfants et que je décide d’en sacrifier un, il faut que ma femme soit aussi d’accord. Donc il faut un accord du coté paternel et maternel. Un soir, dans un songe, mon père est venu me dire qu’il allait sacrifier ma mère. J’ai crié « Non ! » et je me suis réveillé choqué. J’avais alors officiellement 17 ans.


Les Dokimos : Qu’as-tu fait par la suite ?


Esaïe : J’ai averti ma mère et je lui ai dit de ne pas accepter la demande en mariage de mon père (ils n’étaient pas mariés à ce moment-là). Je pense qu’il fallait le lien du mariage pour que le plan fonctionne. Malgré cela, ma mère a épousé mon père car elle voulait protéger ses enfants. Comme mon père avait eu beaucoup d’autres enfants avec d’autres femmes (nous sommes 25 frères et sœurs), ma mère voulait s’assurer que nous ne serions pas lésés au niveau de l’héritage au moment de la disparition de mon père. C’est donc ce qui l’a motivée à accepter ce mariage. Visiblement elle n’a pas pris au sérieux mon avertissement.


Les Dokimos : Au bout de combien de temps ta mère est-elle morte et à quoi est dû son décès officiellement ?


Esaïe : Elle est décédée six à huit mois après. Les causes du décès étaient mystiques. C’était en 2001.


Les Dokimos : Ce sacrifice avait donc pour but de te faire monter en gallon afin que tu puisses ramener encore plus d’argent. Est-ce que le but escompté a été atteint ?


Esaïe : Non, au contraire, ça m’a brisé. Je jouais pour ma mère, je faisais tout pour ma mère, c’était mon moteur, c’était ma motivation. Lorsqu’elle est partie, je n’avais plus envie de rien. J’étais dégouté du football. Je jouais, mais j’étais momifié, vivant mais mort. Je n’étais plus le même. Ma carrière a commencé à prendre un coup, mais ça ne s’est pas vu tout de suite parce que le malaise était d’abord à l’intérieur. J’étais mort. Je jouais, je marquais des buts, mais je n’étais plus flamboyant comme au début. Ça a duré comme ça jusqu’à ce que mon père meure à son tour en 2007. Donc au final ces sacrifices amènent plus de désordre qu’autre chose.


Les Dokimos : D’après ton expérience, et ce que tu as pu constater durant ta carrière, le recours aux pratiques mystiques est-il propre aux joueurs africains ? Ces pratiques sont-elles marginales ou fréquentes ?


Esaïe : Non, c’est partout. Les brésiliens le font, les français le font…


Les Dokimos : Les français le font ? Tu parles des français d’origine africaine ou des français blancs ? Peux-tu nous raconter quelques anecdotes ?


Esaïe : Des blancs. Des français de souche. J’avais un ami lorsque je jouais en ligue 2 à Reims qui allait voire un marabout directement au Sénégal. Un gardien célèbre qui a joué en équipe nationale française est venu me voir avec un tract d’un marabout trouvé dans sa boite aux lettres. Il m’a demandé : « Est-ce que ça c’est vrai ? » A la façon dont il m’a posé la question, j’ai compris qu’il était déterminé à y aller. Ils le font, ils vont en Afrique le faire. C’est fréquent.


Les Dokimos : Est-ce que tu arrives à détecter sur le terrain la personne qui joue naturellement et la personne qui est boostée mystiquement ?


Esaïe : Oui.


Les Dokimos : A quoi cela se voit ?


Esaïe : Au genre de buts qu’elles marquent. Comme je disais, même moi je marquais des buts et je me disais « ce n’est pas possible… » Cela peut être un but où le ballon ne fait que rebondir sur la cuisse et pourtant ça rentre… Parce qu’il y a des esprits qui travaillent, qui prennent le ballon. Ou encore le joueur va shooter au sol, il touche un petit peu le ballon, mais le gardien a déjà plongé. Et le ballon va doucement, doucement dans la cage. Ce sont des buts improbables en fait. Il y a aussi les buts de dernière minute, le but qui va délivrer tout le monde. Dieu peut aussi faire ça, mais il faut avoir du discernement.


Les Dokimos : Tu dis que des joueurs consultaient des marabouts. Est-ce que tu en avais un toi aussi ?


Esaïe : Quand mon père est mort, je me suis retrouvé livré à moi-même, j’étais la cible des sorciers des deux côtés de ma famille. De plus, ma carrière avait pris un gros coup, et cela se voyait. Donc pour me relancer, j’ai demandé à ce qu’on me trouve un marabout. Et cela s’est fait ainsi. J’avais même sympathisé avec ce marabout qui a travaillé pour moi jusqu’en 2010.


Les Dokimos : Comment vit-on quand on est impliqué dans ce genre de pratiques, lorsque l’on est si chargé spirituellement ?


Esaïe : Et bien on ne se pose pas de questions, on ne fait pas attention parce que tout marche. On a de l’argent. La fille que tu veux, tu peux l’avoir facilement. La voiture que tu veux, tu peux l’avoir facilement. Le dossier administratif qui te manque, tu peux l’avoir facilement. Les portes sont ouvertes, tout marche, rien ne nous résiste. On est puissant.


Les Dokimos : Si tout marchait pourquoi as-tu voulu sortir de ce milieu ? Qu’est ce qui t’a poussé vers Jésus ?


Esaïe : J’avais des relations avec beaucoup de femmes tout en continuant à avoir des pratiques homosexuelles avec cet homme qui me dominait. Je savais que c’était quelque chose de mal. J’avais essayé plusieurs fois de rompre avec lui, mais il prenait l’ascendant. Il est arrivé que l’on se batte parce que je ne voulais pas faire ça, mais il m’a forcé plus d’une fois.


A partir de 2008, plus rien n’a marché pour moi. J’ai vécu l’enfer, l’enfer… On ne me sélectionnait plus, bien qu’étant sous contrat, mon salaire a été divisé par deux. On essayait de se débarrasser de moi. On me mettait à l’écart. J’ai tout perdu : mon argent, mes voitures…


De plus, j’étais victime d’une grosse sorcellerie : je subissais des viols mystiques pendant mon sommeil toutes les nuits, par des hommes et des femmes de nuit. Des corbeaux sont venus m’attaquer en plein stade. Et là, mon marabout ne pouvait rien faire pour m’aider. Donc en désespoir de cause, et étant impacté par l’évangile de prospérité en Afrique, je me suis dit « Je vais aller au Seigneur, lui va me redonner tout mon argent. » Mais ça a été pire : je me suis retrouvé à la rue. J’ai dû me réfugier chez un ami pour ne pas dormir dehors. J’ai habité avec lui pendant 6 mois puis je suis revenu en France fin 2012-début 2013 où j’ai enchaîné les petits contrats dans les CFA.


Les Dokimos : Concrètement, quand est-ce que Jésus est rentré pour de bon dans ta vie et dans quelles circonstances ?


Esaïe : C’était en 2013. Etant tourmenté, je cherchais sur Youtube des enseignements sur la façon de se délivrer tout seul. De plus, j’avais été approché en 2008-2009 par des francs-maçons gabonais qui m’ont proposé de m’aider à me relancer à condition que je les rejoigne. Mais la franc-maçonnerie ce n’est pas du maraboutage où tu joues avec des gris-gris, c’est du lourd : on te demande des sacrifices humains. Dieu m’a ouvert les yeux et j’ai pu voir leur vrai visage, ils avaient des têtes de démons. Comme j’ai refusé d’adhérer à ça, je subissais aussi des pressions de leur part : j’ai été suivi, ils ont bloqué ma situation administrative etc.


Donc un jour j’ai tapé « auto-délivrance » sur Youtube. Parmi les résultats de ma recherche, il y avait une vidéo de Tv2vie avec Shora Kuetu. J’ai regardé les commentaires et comme ils étaient mauvais, j’ai zappé la vidéo. La chose s’est répétée trois fois, puis une voix m’a dit : « Regarde et fais ta propre opinion ». J’ai regardé et là j’ai été fortement touché et encouragé. Le contenu du message répondait à toutes les questions que je me posais. Il y avait même une femme qui avait témoigné qu’elle avait été persécutée par la franc-maçonnerie comme moi. J’ai demandé pardon pour mes péchés, et je me suis senti soulagé, j’ai même été guéri d’une douleur que j’avais au dos. A partir de là, j’ai confirmé la décision que j’avais prise de me sanctifier, d’arrêter la fornication parce que je sortais avec plusieurs femmes en même temps.


Les Dokimos : Tu t’es donc converti en 2013, pourquoi dévoiler ces choses que maintenant ?


Esaïe : J’ai pris un temps de jeûne et prière et très vite le Seigneur m’a mis à cœur de parler. Il m’a montré que le sang de ma mère coulait sur ma vie sans que je le sache. Même si je n’étais pas d’accord pour qu’on la sacrifie, ce péché pesait sur moi. Il fallait que je dévoile ces choses pour être libéré. Dans de livre des Actes, au chapitre 19, les magiciens touchés par la Parole ont confessé leurs péchés et ils ont brulé leurs livres de magie. Je n’ai pas honte du Seigneur, le plus important c’est que les âmes soient sauvées parce que si on meut sans Jésus, c’est l’enfer qui nous attend. Donc je n’ai aucun problème avec ça. Il fallait que les ténèbres soient exposées.


Les Dokimos : Que comptes-tu faire maintenant ? Ton témoignage a été relayé par la presse séculaire, comme comptes-tu gérer tout ça ?


Esaïe : C’est vrai que ça va vite, mais je crois que si le Seigneur m’a mis à cœur de parler, il guidera toutes choses, il sera au contrôle pour que tout se passe bien. D’ailleurs j’ai eu ma sœur au téléphone et je lui ai demandé pardon. Elle m’a pardonné alors que je pensais qu’elle ne le ferait pas. Ma tante aussi, qui s’est convertie entre temps, avait confessé dans son assemblée le péché qu’elle avait commis avec moi.


Les Dokimos : La France a gagné la coupe du monde. Tu penses quoi du parcours des bleus, des buts qui ont été marqués ?


Esaïe : Regardez le but de Umtiti… A la mi-temps du match contre la Belgique, il s’asperge d’un parfum et il dit que c’est le parfum de la victoire. Il avait l’air de plaisanter, mais il était sérieux. Ensuite, le match reprend et il marque. La France était ensuite qualifiée pour la finale. Tout le monde a vu ça. C’est pour dire que la magie est présente dans la vie des footballeurs à tous les niveaux.


Les Dokimos : Quels conseils peux-tu donner à ceux qui veulent se lancer dans le foot ?


Esaïe : Si vous voulez faire du foot c’est bien mais ayez Jésus. Les temps sont difficiles, Jésus est en train de revenir. Il faut avoir Jésus maintenant, il ne faut pas attendre. Les choses de ce monde ne sauvent pas. C’est Jésus qui sauve. Vaut mieux sauver son âme que d’assouvir ses passions. Cherchez premièrement le Seigneur avant la carrière. Si la carrière escomptée ne vient pas ce n’est pas grave mais au moins on sait que si on meurt, on est sauvé parce que Jésus est avec soi.


Les Dokimos : Penses-tu que l’on peut percer dans ce milieu uniquement à force de travail ?


Esaïe : Si on n’a pas Jésus, on a forcément quelqu’un d’autre… On peut travailler mais à un moment donné on sera bloqué, on n’atteindra pas des niveaux comme Pogba ou d’autres. On ne peut pas rester neutre dans ce milieu. Généralement les joueurs chrétiens on les remarque assez vite : ils ne s’exhibent pas, ils ne font pas d’excès… A un moment on va leur dire : « Ton Jésus c’est bien, mais c’est nous qui te payons ».


Les Dokimos : A quoi ressemble ta vie maintenant ? Es-tu heureux ?


Esaïe : Dieu a toujours disposé des personnes pour m’aider. Donc des frères et sœurs m’ont accueilli, ils m’ont donné à manger et des vêtements quand j’en avais besoin. Ils m’ont aidé à trouver un appartement et du travail. Jésus est bon. Ah oui, je suis heureux. Jésus permet qu’on vive ces choses avec douceur, sans brutalité. Il nous amène progressivement à comprendre ce qu’il veut nous enseigner.

4 commentaires
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4 commentaires

  • Eyonga   
    17 Septembre 2018 01:26

    Édifiant et encourageant, ça me fait penser au verset apocalypse 12:11 « Ils l'ont vaincu à cause du sang de l'agneau et à cause de la parole de leur témoignage, et ils n'ont pas aimé leur vie jusqu'à craindre la mort » passage qui fait allusion à satan l’accusateur de nos frères qui a été vaincu par les témoignages des enfants de Dieu. Encore une fois Jésus m’a épaté ! Merci pour l’article

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  • Loumas Kana   
    18 Septembre 2018 18:55

    Jésus est merveilleux . Qu'il garde notre frère Esaie et achève son oeuvre dans sa vie, quelque soit ce qui se presentera devant lui .

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  • Patricia Nies   
    22 Septembre 2018 16:30

    Jésus est TROP puissant!!!!
    Personne d'autre ne peut opérer un tel miracle à part DIEU. Comment vouloir alors aller dans l'autre camp quand nous voyons et entendons cela. Une grâce immerité comme nous tous.
    Merci Père o combien tu nous aime.

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  • Nadine carole Richou   
    29 Septembre 2018 17:05

    Reste ferme mon frère , et surtout bon courage sur le chemin que tu as choisir !!!

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