Je me suis levé de bonne heure aujourd’hui. J’ai eu le temps de prier et de méditer un peu avant d’aller à l’assemblée.
Et oui, nous sommes dimanche! Comme d’habitude, je me rends à la gare à pied. Je marche mais mon cœur est en prière, languissant après mon Dieu. Soudain, dans le silence de mon cœur, une voix se fait entendre dans un murmure léger que les mots ne peuvent définir. «Je suis parfait car je suis patient ».
Surpris, je lui réponds dans le secret de mon cœur : « Je sais que tu es parfait ».
C’est à ce moment-là que le Roi m’ouvre l’esprit et qu’il commence à m’éclairer sur le secret de son cœur.
« Je suis parfait en amour, en sainteté et en toutes choses, mais ce qui manifeste par dessus tout ma perfection c’est ma patience ».
En l’espace de quelques secondes, le Seigneur passe en revue dans mon esprit ce qu’il a patiemment enduré de la part de sa créature, de la création, jusqu’à ce jour et ce qu’il continue à endurer et à supporter.
La patience est le sceau de sa perfection.
Bouleversé par cette confidence, inattendue mais si merveilleuse, je m’ose à demander un verset qui atteste cette parole.
« Mes frères, regardez comme un sujet de joie complète les diverses épreuves auxquelles vous pouvez être exposés, sachant que l’épreuve de votre foi produit la patience. Mais il faut que la patience accomplisse parfaitement son œuvre, afin que vous soyez parfaits et accomplis, sans faillir en rien » Jacques 1: 2-4.
Par ce passage, le Seigneur me donne de comprendre que nous sommes perfectionnés au moyen de la patience.
Je m’arrête un instant et considère l’homme pour m’apercevoir du trait de caractère qui le définit le mieux : l’impatience !
A l’école de Dieu, s’il est un fruit qu’il nous faut connaître en préambule c’est bien la patience!
Si le Seigneur ne répond pas tout de suite à nos interrogations ce n’est pas dans le but de nous malmener, mais c’est souvent pour nous amener à reconnaître la valeur de ce qu’il met à notre disposition.
La Bible n’est pas un livre comme les autres mais c’est le cœur du Dieu vivant, c’est le recueil de ses confidences, son intimité et ses souffrances face à l’Homme, objet de son amour, mais surtout de ses peines.
C’est pourquoi l’accès au chemin étroit n’est pas aisé. Nous devons tous croître dans cette intimité et désirer partager les secrets d’alcôves du Roi. N’oublions pas que nos cœurs doivent être sanctifiés et cela passe par l’œuvre de la patience.
L’amour, lien de la perfection, s’exerce par la patience à supporter. Sachons que nous pouvons compter sur lui car il écrit notre histoire à l’encre de sa fidélité.
Ludovic
