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La guérison du coeur

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Les Hommes souffrent de nombreuses maladies qu’elles soient physiques ou spirituelles. La maladie est généralement une altération de la santé mais peut aussi se définir comme un comportement excessif, anormal (Définition LAROUSSE). C’est à ce second type de maladies, celles qui touchent aux comportements, que nous allons nous intéresser car elles affectent tous les Hommes sans exception, païens comme chrétiens malheureusement. Nous voyons aujourd’hui de plus en plus d’Hommes « idolâtres d'eux-mêmes, amis de l'argent, fanfarons, orgueilleux, blasphémateurs, rebelles à leurs parents, ingrats, irréligieux, sans affection naturelle, sans fidélité, calomniateurs, intempérants, cruels, haïssant les gens de bien, traîtres, emportés, enflés d'orgueil, amis des voluptés plutôt qu'amis de Dieu » (2 Timothée 3 : 2-4). Peut-être même se reconnaît-on dans cette longue liste de caractères complètement contraires à la parole de Dieu.


Ce sont là des caractères qui nous poussent naturellement à manifester les œuvres de la chair (Galates 5 : 19-21) et donc à pécher devant Dieu. Souvent, nous avons ce désir de changer, d’agir autrement mais nous retombons sans cesse dans les mêmes œuvres infructueuses. C’est tout simplement parce que nous ne traitons pas le problème à la source.



Jésus dira dans Marc 7 : 20-23 : « Car c'est du dedans, c'est-à-dire du cœur des hommes, que sortent les mauvaises pensées, les adultères, les fornications, les meurtres, les vols, les cupidités, les méchancetés, la fraude, l'impudicité, le regard méchant, les discours outrageux, l'orgueil, la folie. Toutes ces choses mauvaises sortent du dedans et souillent l'homme ». Le cœur est donc la source de nos comportements. Un cœur malade nous fera produire de mauvais fruits. C’est pourquoi il est l’organe dont le Seigneur s’occupe tout particulièrement et nous demande de veiller par-dessus tout (Proverbes 4 : 23).


Jésus dira clairement qu’il prend « plaisir à la miséricorde, et non aux sacrifices » (Osée 6 : 6, Mathieu 9 : 13). Le terme miséricorde renvoie à la compassion qui provient bien évidemment du cœur alors que les sacrifices renvoient aux œuvres. Le Seigneur nous rappelle encore une fois que ce qui lui importe avant tout, c’est le cœur. Voir un cœur pur est ce qui lui fait plaisir. Nous pouvons faire maintes œuvres pour Dieu mais cela ne vaut rien à ses yeux si nous n’avons pas un cœur pur.

Pourquoi une simple délivrance ne suffirait-elle pas ?


Il est un point important à souligner afin de mieux comprendre encore pourquoi la guérison du cœur est la clé. Nous avons tendance à accuser les démons de provoquer en nous des comportements étranges, contraires à la Parole et donc de conclure qu’une simple délivrance résoudra le problème.


Or Luc 11 : 24-26 nous apprend que les esprits impurs cherchent une demeure. Pour qu’ils y restent, il faut que cette dernière soit accueillante. Pour exemple, un esprit guerrier n’aura aucun mal à venir trouver refuge chez quelqu’un qui éprouve de la haine car il y trouvera de quoi se nourrir. Ou encore un esprit séducteur se sentira particulièrement à l’aise chez quelqu’un qui manque de confiance en soi ou d’amour propre. Ceux-ci sont des exemples parmi tant d’autres.


On peut être délivré d’un esprit impur par la grâce de Dieu mais si on ne règle pas nos problèmes de cœur alors l’esprit reviendra et il sera même accompagné de camarades comme nous le dit le passage.


Si nous voulons être définitivement libres, nous devons absolument fermer toutes les portes aux démons en purifiant nos cœurs auprès du Seigneur et en demeurant dans la sainteté.

Le cœur


Le cœur humain nous enseigne sur notre marche en Christ de par son fonctionnement.


C’est un tout petit membre (de la grosseur d’un poing) qui est également très léger (300g chez l’adulte). Pourtant, il s’agit d’un organe vital pour le bon fonctionnement du corps humain. Il a pour mission de pomper et de propulser le sang vers tous les autres organes.


Nous pouvons faire un parallèle avec la marche en Christ. Nos cœurs reçoivent la vie de Christ, c’est-à-dire sa Parole. En effet, le sang c’est la vie comme nous le dit Lévitique 17 : 11. Ce qui signifie que la vie que Christ nous a communiqué par son sang versé à la croix (Jean 6 : 53-54) doit inonder nos cœurs pour ensuite être communiquée à notre être tout entier : nos pieds remplis du zèle de l’Evangile, nos mains pour œuvrer pour Christ, nos langues pour proclamer la Parole, notre tête pour que nous ayons la pensée de Christ. Nous ne pouvons rien faire selon la volonté de Dieu sans avoir des cœurs remplis de la vie de Christ.


Le cœur est divisé en deux parties : le côté gauche et le côté droit. Le côté droit reçoit du sang non oxygéné qu’il va envoyer vers les poumons. Le sang va ainsi se réoxygéner et être envoyé vers le côté gauche du cœur, qui à son tour va le redistribuer aux autres organes. Ce cycle s’effectue continuellement.


Nos cœurs doivent rechercher cette vie à chaque instant pour pouvoir vivre. Il ne s’agit pas en effet de lire la Parole, une fois de temps en temps en pensant avoir la vie de Christ. Tout comme le cœur humain a constamment besoin de sang, il faut se réapprovisionner sans cesse dans la Parole afin de maintenir la vie de Christ en nous.


Pour fonctionner correctement, le cœur a besoin de sang bien oxygéné et contenant suffisamment de nutriments (issus de l’alimentation).


Encore une fois, ceci nous rappelle que nous avons besoin de nous alimenter continuellement auprès du Pain de vie : Jésus et sa Parole (Jean 6 : 32-35).


Du cœur procèdent les sources de la vie, nous dit Proverbes 4 : 23. On comprend aisément que si le cœur présente des maladies, des malformations ou encore un quelconque dysfonctionnement alors le corps en souffrira et notre vie sera facilement menacée.


Les maladies cardiaques sont d’ailleurs la première cause de décès dans le monde. Il en est de même dans le Seigneur. Les problèmes de cœur sont les premières causes de chute dans la marche chrétienne : orgueil, rébellion, impudicité, la liste est longue. Des maux que les chrétiens peinent à régler alors que le Seigneur a pourvu LA solution parfaite pour eux : Jésus lui-même.

Entre les mains du Médecin par excellence : Jésus


Le Seigneur n’agit pas différemment des médecins d’aujourd’hui, si ce n’est que lui apporte LA guérison parfaite et définitive, et ce à tout moment, pour celui qui le recherche sincèrement.


Pour aller chez le médecin, il faut prendre un rendez-vous et souvent faire preuve de patience selon la liste d’attente de ses patients. De plus, la consultation n’est pas gratuite pour la plupart d’entre nous. Certains médecins dépassés par leur charge de travail s’avèrent souvent désagréables et peu sensibles à la douleur de leurs patients. Ce n’est donc pas une partie de plaisir.


En Jésus, nous avons un accès sans limite et sans condition à une consultation auprès de Dieu. À tout moment, nous pouvons solliciter le Seigneur et répandre nos cœurs devant Lui. Qui mieux que le Dieu créateur, miséricordieux et compatissant pour nous guérir ?


La première étape vers la guérison, n’est autre que le diagnostic.


En effet, on ne peut guérir si on ne sait pas de quel mal nous sommes atteints. Comment savoir de quel traitement nous avons besoin sans être clairement éclairé ?!


Le terme « diagnostic » vient du grec « dia » et « gnosis » qui signifie connaissance, discernement à travers des signes. Il s’agit d’un travail de réflexion et de collection des données afin d’établir de quel mal le patient est atteint et à quel stade de la maladie, il se trouve.


Le malade va décrire grâce à un questionnaire précis ses symptômes au médecin qui va l’examiner et vérifier la véracité de ses informations.


La guérison du cœur nécessite une intimité réelle et profonde avec le Seigneur mais également de la sincérité.


Il s’agit d’un échange avec Dieu. Il faut savoir se confier entièrement et être à l’écoute. Les souffrances du cœur ne sont pas des choses que nous déclarons à n’importe qui mais uniquement aux personnes en qui nous avons confiance. Sans confiance, pas de guérison possible. Nous devons laisser le Seigneur toucher les zones douloureuses, le laisser rouvrir les plaies en ayant cette foi qu’il est capable de nous guérir.


Inutile de marteler longuement sur le fait que la sincérité est primordiale. Personne ne peut tromper le Seigneur (Psaumes 7 : 10) donc à nous de savoir ce que nous voulons. Si nous nous entêtons à nier nos maux, nous perdrons un temps précieux.


Le diagnostic se décompose en plusieurs opérations :


1° Reconnaître l’état de la maladie et le nommer


2° Tenter de déterminer comment elle est survenue


3° Expliquer pourquoi elle s’impose à cet instant précis au patient


Dans ce travail que nous entamons avec le Seigneur, nous aurons donc besoin de répondre à certaines questions, telles que :


  • Quel comportement contraire à la Parole je manifeste ?

  • A quel point suis-je affecté par ce comportement ? A quel point est-ce que ce comportement affecte les personnes que je côtoie ?

  • Pourquoi suis-je ainsi ?


Ainsi, nous identifierons les points à traiter et pourrons aisément prendre le traitement adéquat.

L’orgueil : ennemi de la guérison du coeur


Il arrive que certaines personnes refusent de reconnaître leur état de maladie ou le minimise.


Le Seigneur dans sa bienveillance ne manquera pas de nous avertir par des signes, des situations qu’il mettra sur notre route pour nous mettre face à certaines réalités de nos vies.


La Parole ne manque pas d’exemples concernant ce point. Nombreux hommes et femmes se sont montrés bien trop orgueilleux pour reconnaître leur état et ont préféré rejeter la faute sur les autres.


L’un de ses exemples nous est donné dans le passage de Luc 10 : 38 -42 où deux types de cœurs sont confrontés : celui de Marie et celui de sa sœur Marthe.


Marie, dont le nom signifie « rébellion, obstination » en hébreu, se trouvait aux pieds de Jésus. On peut aisément imaginer combien il a dû être dur pour elle d’agir contrairement à son caractère d’origine sachant qu’une personne rebelle n’agit que selon sa propre volonté et ne supporte pas l’autorité. Mais elle s’est humiliée devant Christ car elle avait ce profond désir de lui plaire. Elle avait ce cœur repentant, prêt à être changé, guéri par Dieu.


Face à elle, sa sœur Marthe qui était une femme fortement impatiente, ne supportant pas d’attendre que le Seigneur agisse en son temps (Luc 10 : 38-41 ; Jean 11 : 17-21). Son impatience pouvait même la pousser à l’insolence. Elle se permettait de donner des ordres : « Seigneur, ne te soucies-tu pas que ma sœur me laisse servir toute seule ? Dis-lui donc de m'aider de son côté. » (Luc 10 : 40) ou encore d’apostropher le Seigneur : « Lorsque Marthe apprit que Jésus arrivait, elle alla au-devant de lui ; mais Marie se tenait assise à la maison. Et Marthe dit à Jésus : Seigneur, si tu avais été ici mon frère ne serait pas mort. Mais maintenant je sais que tout ce que tu demanderas à Dieu, Dieu te le donnera. » (Jean 11 : 20-22). Mais sa plus grande faille était son orgueil. Elle savait aisément faire des reproches aux autres mais était incapable de s’examiner.


Il est tellement plus simple de voir la paille dans l’œil du voisin que la poutre dans son propre œil (Matthieu 7 : 1-5). C’est souvent de cette manière que nous réagissons, justifiant nos comportements en rejetant la faute sur les autres. Alors que très souvent, Dieu permet ces situations pour révéler notre propre cœur. Mais aveuglé par notre orgueil, nous passons à côté de la guérison qu’Il a pour nous et préférons murmurer.


La guérison ne peut se faire sans l’humilité. Celui qui aime Dieu, finira par l’écouter et se soumettre. Il prendra le temps de venir aux pieds du Seigneur afin de reconnaître son état et crier à Lui afin qu’il ôte la maladie.

Malformations et blessures du cœur


Il existe deux causes principales aux anomalies cardiaques : les malformations et les blessures. Cela est vrai médicalement mais aussi spirituellement. Ce sont ces deux causes que nous devons traiter avec le Seigneur si nous voulons obtenir une véritable guérison du cœur.


La malformation cardiaque est une maladie congénitale, c’est-à-dire qui se manifeste durant le développement du fœtus dans l’utérus. Elle peut être due au patrimoine chromosomique des parents, à une infection ayant touchée la mère ou encore à une consommation de produits nocifs pour le fœtus par la mère (alcool, drogue, substances chimiques, médicament, etc.). Un dénominateur commun apparaît : les parents. Les malformations cardiaques sont donc en quelque sorte un héritage reçu.


De même, la Parole nous apprend que le cœur de tout Homme naît déformé :


  • Par le péché que nous avons hérité de nos ancêtres : Adam et Eve,

  • Par l’éducation que le monde nous donne,

  • Mais aussi celle que nous recevons de nos parents ou aînés dans la foi[1].


Nous présentons donc tous des malformations cardiaques qu’il nous faut absolument traiter car un cœur malformé ne pourra pas remplir son rôle correctement.


Outre les malformations, les blessures sont les maux les plus risqués pour le cœur de l’Homme.


Les blessures ou lésions que peut présenter cet organe vital ne trouvent pas leur origine à la naissance contrairement aux malformations. Elles surviennent au cours de la vie de l’Homme suite notamment à :


  • Une agression à l’arme blanche ou à l’arme à feu

  • Un traumatisme dû à un accident


Une blessure est donc forcément liée à un évènement marquant qui crée un traumatisme dans le cœur de l’Homme.


Qui peut se vanter de n’avoir jamais vécu d’évènements douloureux au cours de son existence ? Une parole blessante, un acte cruel posé contre nous de la part de personnes proches ou moins proches, nous en avons tous souffert. Ceux-ci laissent malheureusement des traces et conditionnent souvent notre manière d’être. Pour exemple, une femme blessée par un homme dans son passé aura du mal à faire confiance ou encore un homme maltraité dans son enfance pourra manifester de la haine envers les autres.


Les œuvres de la chair que nous manifestons viennent très souvent de ces blessures et en ne traitant pas le mal à la source nous ne pourrons pas changer et avoir des comportements dignes du Seigneur.


Une blessure qui n’est pas traitée à temps va entraîner de fâcheuses conséquences telles que des infections et malheureusement nous laissons souvent à nos plaies le temps de s’infecter.


En effet, l’Homme a tendance à se « protéger » en enfouissant au plus profond de lui-même les souvenirs douloureux, se disant que moins il y pensera, moins ça lui fera mal. Pourtant lorsque nous venons à Christ, le Seigneur nous met face à notre état, rouvrant les plaies non guéries afin de nous rendre totalement libres du passé (Job 5 : 18).


« La tête entière est malade, et tout le cœur est languissant. Depuis la plante du pied jusqu'à la tête, il n'y a rien de sain en lui : Il n'y a que blessures, meurtrissures et plaies pourries, qui n'ont été ni nettoyées, ni bandées, et dont aucune n'a été adoucie par l'huile. » (Esaïe 1 : 5-6)


Le Seigneur lui-même nous confirme à travers ce passage qu’à trop attendre nous risquons l’infection de tout le corps.


Alors ne tardons pas à aller aux pieds du Seigneur pour guérir nos blessures de peur qu’elles ne soient pour nous la source de maladies supplémentaires !


Les malformations et blessures nécessitent toutes deux le même traitement pour être réparées : la chirurgie. Il nous est nécessaire de subir une opération afin que nos cœurs puissent à nouveau fonctionner normalement.


Un patient ne se laisse opérer que s’il a confiance en son chirurgien. Ce dernier lui explique en détail comment l’opération va se dérouler, ce qui rassure le patient. Encore une fois, on voit que la guérison implique la confiance et l’intimité avec Dieu. Cela demande également du discernement pour comprendre le travail que le Seigneur va opérer.


Durant l’opération le patient dort. Il est sous anesthésie générale. Cela n’est pas sans nous rappeler la mort du Chrétien qui doit laisser mourir sa chair pour ressusciter en Christ.


Le chirurgien n’opère pas seul. Il est assisté par différentes personnes. On voit là l’unité et le soutien du corps de Christ. Le Seigneur mettra à nos côtés de véritables enfants de Dieu pour nous soutenir durant la guérison du cœur mais pas forcément de manière visible. Il peut leur mettre à cœur de prier pour nous, de nous conseiller ou encore de nous reprendre, tout cela dans le but de nous aider.


Une fois l’opération terminée, un temps de récupération est nécessaire. Il peut être de plusieurs mois. Prenons le temps de faire ce travail avec le Seigneur et allons jusqu’au bout. Ne faisons pas les choses à la va vite, de peur de passer à côté. Le Seigneur est maître de tout et ce n’est pas à nous de lui imposer notre temps.

Il n’y a pas d’autre solution que Jésus !


La Bible regorge d’exemples de guérisons opérées par le Seigneur lorsqu’il était sur cette Terre dont celle de la femme à la perte de sang (Marc 5 : 21-28). Cette femme souffrait de ce mal depuis 12 longues années. Elle avait sans doute essayé maintes méthodes pour guérir avant d’aller vers LA solution : Jésus-Christ.


Souvent, nous cherchons la guérison de nos cœurs partout, notamment auprès des Hommes. Nous tournons en rond alors que nous ne la trouverons nulle part d’autre qu’auprès du Seigneur. C’est à partir du moment où la femme à la perte de sang l’avait compris qu’elle a été instantanément guérie.


Sa foi l’a sauvée parce qu’elle avait compris que seul Jésus pouvait agir pour elle. Malgré les déceptions, les échecs, elle a persévéré désirant un jour obtenir la guérison.


Un cœur guéri s’obtient après un processus qui est plus ou moins long selon chacun. Quel que soit le temps que cela prend, nous devons faire preuve de persévérance et fixer nos regards sur Jésus. Plus nous chercherons une solution auprès des Hommes, plus nos situations iront de mal en pis.


La femme a simplement touché le pan de la robe du Seigneur. Elle n’a pas crié, ni fait de « grandes choses » pour attirer l’attention du Seigneur. Elle n’a même pas parlé, tout comme la femme pécheresse dans Luc 7 : 37-38.


Son geste peut nous sembler banal. D’autant plus qu’il y avait ce jour-là la foule. Son geste est donc très probablement passé inaperçu aux yeux des Hommes. Mais le Seigneur n’a pas manqué de la remarquer. Elle a même réussi à accaparer son attention face à la foule qui le pressaient.


De même, sachons que la guérison du cœur est une expérience personnelle avec le Seigneur qui demande de la simplicité et de l’intimité. On peut se sentir invisible aux yeux des Hommes, avoir l’impression que personne ne nous comprend. Mais une personne qui fait un pas vers le Seigneur afin qu’il guérisse son cœur, ne le laissera jamais insensible et que c’est son regard qui importe.


A toi qui pense que ton cœur est trop compliqué pour être changé par le Seigneur, sache que Jésus est venu pour les malades que nous sommes : « Ce ne sont pas ceux qui sont en bonne santé qui ont besoin de médecin, mais les malades » (Matthieu 9 : 12). Ne minimise pas sa Puissance car il est plus que capable de transformer un cœur gangréné par les blessures du passé en un cœur nouveau, pur, prêt à adorer Yahweh.


 

Kadiatou.


 

 

[1] La Parole nous apprend que l’on ne donne que ce que l’on a donc un parent, ou même un aîné dans la foi déformé ne pourra nous transmettre que des fondements bancals. C’est pourquoi nous devons examiner à la lumière de la Parole tout enseignement que nous recevons.

4 commentaires
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4 commentaires

  • K.   
    11 Juin 2018 13:11

    Bonsoir. Il y a peu j'ai eu une "conviction" comme quoi je ne suis pas de DIEU. Ce qui m'a au début enfoncé dans la dépression. J'ai même perdu mon premier amour, mais dernièrement je fais de grosses crises d'angoisses où j'entends une voix qui me dis que je dois prêcher des hérésies. J'ai un problème de rébellion et d'orgueil donc je ne sais pas si c'est à cause de ça ou si c'est une possesison démoniaque... Pire mes péchés s'aggravent et ne m'interpellent plus et je n'ai plus envie de suivre DIEU... Merci

    Répondre
    • Les Dokimos   
      12 Juin 2018 16:30

      Bonjour,

      Nous vous conseillons de vous rapprocher d'un frère ou d'une soeur, de confiance, qui se sanctifie pour vous soutenir dans la prière. Toutefois, le premier qui doit recevoir votre demande d'aide, de guérison, de délivrance, cela doit être Jésus. Il est capable d'agir directement dans votre vie sans l'intervention de l'homme. Ne vous découragez pas, votre persévérance payera.

      Répondre
    • Sarrah   
      13 Juin 2018 10:00

      La foi mon frère... Je vis seule, j'ai tout abandonné pour le Seigneur, je me retrouve seule avec ma fille et toute les difficultés matérielles que cela comprends. Je n'ai aucune communion fraternelle, vraiment aucune. Alors autant vous dire que l'ennemi s'en ai donné à cœur joie niveau pensée... Je vais vous donné un conseil: ne vous faite plus confiance; comprenez mon langage: appliqué la Parole, une pensée vous vient vous lui répondait par la Parole; Tu es seul: Jésus à dit qu'il ne m'abandonne jamais et qu'il est avec moi jusqu'à la fin. Tu pèche t'es bon a rien ; Jésus ne se lasse pas de pardonnez et il est puissance pour me perfectionnez. Tu vas galérer, laisse tomber; Jésus est mon berger je ne manquerai de rien et les souffrance présente valent largement la gloire à venir. ect ect ect.... C'est comme ça que j'ai tenu le coup, la Parole, la Parole et encore la Parole. Le Seigneur m'a bien dit qu'on ai complètement déformé à la base et ajoutons à ça l’ennemi qui vient nous soufflez tout un tas de trucs pour nous voir abandonner, alors on peut pas se fier à nous même, à nos pensées. Ne lâche pas, c'est une épreuve à la sortie y a la bénédiction, la révélation d'un aspect de notre Dieu. Sa va te sembler un peu fou mais enferme toi quelques jours; prière, méditation et jeune si tu l'as à cœur, va te ressourcer, puiser la force en Christ car on ne dois pas faire de nos propre force. Je te dis ça car j'ai vécue la même chose mais Jésus est fidèle et Il règne à jamais! Je voudrais te dire de ne pas tomber dans la distraction; la distraction ce n'est pas seulement la tété ou autre loisir, mais c'est aussi les problèmes et tout les trucs aux quels tu pense plus que Jésus. C'est fait pour te détourner de Jésus et donc t'affaiblir. Confesse, dépose tout ça au pied du Maître et après ni revient plus! Adore le, loue le, Il a déjà tout accomplit! toi tu dois juste te tenir prêt pour recevoir les promesses au temps de Dieu à ses pieds, parfois même les délivrances ne viennent pas en notre temps à nous on a des trucs a comprendre. Alors prie! Il te révélera les choses caché. Soit fortifié au nom de Jésus Christ, n'abandonne pas et quand c'est dur je me dis souvent que si sa arrive c'est que mon Père le juste juge m'a jugé capable alors si j'abandonne c'est que je l'aurais bien voulu..... Je prie vraiment que tu entende la voix du Seigneur et que tu trouve la paix, et dit toi qu'il revient on en a plus pour longtemps, même avec les dents faut s'accrocher! (désolé du roman)

      Répondre
  • K.   
    14 Juin 2018 14:00

    Merci les dokimos et merci Sarrah😊😊

    Répondre