Les Dokimos



Cultiver avec la nuée

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« Il n’y avait encore sur la terre aucune plante des champs, et aucune herbe des champs n’avait encore germé, car Yahweh Dieu n’avait pas fait pleuvoir sur la terre et il n’y avait pas d’être humain pour cultiver le sol. Mais une vapeur montait de la terre et arrosait toute la surface du sol. » Genèse 2 : 5-6.

La sagesse de Dieu est infiniment variée, elle s’exprime dans chacune de ses œuvres et dans le moindre iota de ses paroles. Prenons par exemple ce passage que vous avez lu certainement comme moi à plusieurs reprises en le considérant comme un point de détail du récit de la création. Eh bien il renferme un enseignement puissant.

On nous dit qu’il n’y avait sur la terre aucune plante des champs et qu’aucune herbe des champs n’avait encore germé. Pourquoi ? Deux raisons à cela :

- Yahweh n’avait pas fait pleuvoir sur la terre

Et…

- Il n’y avait pas d’être humain pour cultiver le sol.

Pourtant, en Genèse 1 :11-12 il est dit ceci : « Puis Dieu dit : Que la terre produise de la verdure, de l’herbe portant de la semence, et des arbres fruitiers portant du fruit selon son espèce, qui aient leur semence en eux-mêmes sur la terre. Il en fut ainsi. La terre donc produisit de la verdure, de l’herbe portant de la semence selon son espèce, et des arbres portant du fruit qui avaient leur semence en eux-mêmes selon leur espèce. Dieu vit que cela était bon. »

Ainsi, on peut penser que la végétation est apparue sur terre sans le concours de l’homme. Or ce n’est pas le cas. Dieu est le Créateur de la végétation, mais il a voulu que celle-ci apparaisse sur terre à la suite d’une étroite collaboration entre Lui et l’être humain. Bien entendu, le Seigneur n’a besoin de personne ni pour lui dire quoi faire ni pour lui dire comment faire les choses. C’est donc à dessein qu’il a décidé d’impliquer l’homme dans l’apparition des plantes sur terre.

La Bible dit ceci : « Car nous sommes son ouvrage, ayant été créés en Jésus-Christ pour les bonnes œuvres que Dieu a préparées d’avance, afin que nous marchions en elles » (Ephésiens 2 :10).

Dieu a établi l’être humain comme cultivateur et gardien du jardin d’Eden. C’est une grande responsabilité mais c’est aussi un grand honneur et une grande preuve de son amour. En effet, la végétation qui allait sortir du sol c’était tout de même ce qui allait nourrir les hommes et les animaux (Genèse 1 :29-30). Cela signifie que Dieu a remis entre les mains de l’homme la pérennité de la vie sur terre.

En effet, Dieu créé la vie mais pour que la vie perdure, il faut que l’homme la cultive. Ainsi, Dieu a créé les plantes, mais pour qu’elles germent et croissent il faut que l’homme cultive le sol. Dieu a créé l’espèce humaine et les espèces animales, mais pour qu’elles se perpétuent, il faut qu’elles mangent le fruit du sol.

Néanmoins, rien n’est possible sans la pluie que seul Dieu donne. Or il la donne à ceux et celles qui aiment sa présence et qui écoutent sa voix (Deutéronome 28 :1-14).

Voilà pourquoi encore de nos jours, les paysans redoutent la sécheresse. Ils savent bien que sans la pluie ils ne récolteront pas les fruits de leurs semailles et que la famine et donc la mort guettent.

Les Ecritures nous disent qu’avant l’apparition de l’homme et donc de la végétation, « une vapeur montait de la terre et arrosait toute la surface du sol ». Dieu avait donc arrosé avec amour le sol qu’il allait utiliser pour former l’être humain et duquel les plantes allaient sortir. Quand l’homme est venu au monde il a trouvé un sol ramolli, facile à cultiver. Le Seigneur étant bon et miséricordieux, il lui avait ainsi beaucoup facilité la tâche.

Cette eau qui apparait tout d’abord sous forme de vapeur, puis de nuage (ou nuée) et ensuite de pluie, est l’image de la Parole de Dieu (Ephésiens 5 :26) et donc de Dieu lui-même…

« Au commencement était la Parole, et la Parole était tournée vers Dieu, Dieu était la Parole. » Jean 1 :1.

Le message est limpide : Si nous voulons vivre, écoutons ce que Dieu dit et obéissons-lui. Si nous voulons porter du fruit et réussir dans nos entreprises, travaillons, cultivons nos talents mais assurons-nous que la nuée, image de la présence glorieuse de Dieu (Exode 13 :21-22 ; Josué 1 :8 ; Psaumes 18 :12), est bien présente pour arroser ce que nous sommes en train de planter ou d’entreprendre.

Songeons que Dieu ne parle jamais en vain et qu’on le veuille ou non, qu’on croie en son existence ou non, la pluie dépend de son bon vouloir.

Cela doit nous faire réfléchir, d’autant plus que nous vivons à une époque difficile, remplie de toutes sortes de troubles sociaux et politiques, auxquels s’ajoute le problème du réchauffement climatique qui inquiète à juste titre tous les savants du monde, qu’ils soient croyants ou non.

Le réchauffement climatique a un impact dramatique :

- Fonte des glaciers qui provoque l’extinction des espèces animales vivant aux pôles.

- Augmentation du niveau de l’eau qui entraîne des phénomènes climatiques extrêmes.

- Sécheresse qui fait tarir les sources d’eau et empêche la végétation de croître correctement.

- Incendies qui viennent brûler ce qui pousse déjà avec difficulté.

Pas d’eau, pas de vie possible ni pour les hommes, ni pour les animaux ni pour les végétaux.

La sécheresse c’est la mort et la mort c’est la conséquence directe du fait que l’être humain a rejeté Dieu. Certes, l’homme continue à gouverner la terre et à la cultiver, mais il le fait à la sueur de son front. Il ensemence le sol avec peine et c’est avec tout autant de peine qu’il en récolte les fruits (Genèse 3 :18). Des fruits sans saveur ni parfum à l’image de sa vie. Des fruits semés et récoltés avec des méthodes provenant de son intelligence obscurcie (engrais, pesticides…) qui finissent par l’empoisonner et le tuer doucement mais surement.

L’humanité s’est engagée dans une voie sans issue. La majorité des hommes ne veulent pas de Dieu, ils continuent donc à pécher contre lui tout en ignorant qu’ils pêchent aussi contre eux-mêmes. Dans leur égarement ils continuent à faire le mal, à se détruire entre eux et à détruire l’environnement sain et paisible que Dieu leur a donné au commencement. Leur science, aussi avancée soit-elle, ne pourra jamais réparer le monde qu’ils ont saccagé. Jamais ils ne pourront reconstituer les glaciers et empêcher les mers et les océans de se déchaîner.

Ils ne pourront pas boucher le trou dans la couche d’ozone pour empêcher le soleil de brûler.

Ils ne ramèneront pas à la vie les espèces disparues et ne pourront se ressusciter eux-mêmes quand ils mourront au milieu du chaos qu’ils ont provoqué.

Il reste cependant une seule et unique échappatoire : Jésus. Allons vers-lui sans crainte et cultivons dans sa présence les fruits de l’Esprit (Galates 5 :22). Il nous permettra alors de manger de nouveau les fruits de l’arbre de vie (Apocalypse 2 :7 ; 22 :2,14) et de nous reposer de nos œuvres sur une nouvelle terre et sous de nouveaux cieux (Apocalypse 21 :1).

Adèle.

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