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juin 13, 2014, 2:16 après-midi -  ezechias

Il est vrais que j'ai commis quelque petite erreur concernant les Lévites. Je voulais établir la superiorité de certains, selon Lévitique 21 : 10, sans malheureusement faire le comparatif avec le Sacerdoce de Melchisédech, et en inversant Sacrificateur et Lévite, je m'en excuse. Cependant, voici quelques élément plus concistant. C’est quoi la dîme ? Quelle valeur le chrétien doit-il accorder à celle-ci ? 1. DEFINITION La dîme est le dixième d’un élément. Cet élément peut être le produit agricole, du bétail, le salaire qu’on a reçu d’un travail, etc. La dîme appartient à Dieu. «30 Toute dîme de la terre, soit des récoltes de la terre, soit du fruit des arbres, appartient à Yahvé; c'est une chose consacrée à Yahvé. 31 Si quelqu'un veut racheter quelque chose de sa dîme, il y ajoutera un cinquième. 32 Toute dîme de gros et de menu bétail, de tout ce qui passe sous la houlette, sera une dîme consacrée à Yahvé. » (Lévitique 27 : 30 – 32) 2. POURQUOI LA DIME ? Comme le souligne David Hargis, la dîme a été donnée comme un remède à la pauvreté. En effet, depuis la chute de l’homme, Dieu a maudit la terre. A cause de cette malédiction, la terre connaît des famines, des sécheresses, et l’homme peine durement pour manger son pain. « le sol sera maudit à cause de toi. C'est à force de peine que tu en tireras ta nourriture tous les jours de ta vie, 18 il te produira des épines et des ronces, et tu mangeras de l'herbe des champs. 19 C'est à la sueur de ton visage que tu mangeras du pain, … » (Genèse 3 : 17 – 19) La voie donnée au peuple de l’Alliance pour surmonter cette malédiction est de donner une partie du produit de cette terre maudite à Dieu. Quand la dîme est donné à Dieu, celui-ci ouvre les écluses des cieux et bénit la terre en faveur de ceux qui l’ont honoré. « Vous êtes frappés par la malédiction, et vous me trompez, la nation tout entière! 10 Apportez à la maison du trésor toutes les dîmes, afin qu'il y ait de la nourriture dans ma maison; Mettez-moi de la sorte à l'épreuve, dit Yahvé des armées. Et vous verrez si je n'ouvre pas pour vous les écluses des cieux, Si je ne répands pas sur vous la bénédiction en abondance. 11 Pour vous je menacerai celui qui dévore, et il ne vous détruira pas les fruits de la terre, et la vigne ne sera pas stérile dans vos campagnes, dit Yahvé des armées. 12 Toutes les nations vous diront heureux, car vous serez un pays de délices, dit Yahvé des armées. » (Malachie 3 : 9 – 12) Dieu s’étonne du fait que malgré la connaissance qu’avait le peuple de la malédiction de la terre, celui-ci le trompait en refusant de payer la dîme. Il demande à la nation d’Israël de le mettre à l’épreuve par ses dîmes et offrandes pour voir s’il ne rendra pas cette malédiction sans effet en ce qui la concerne. Comme la malédiction ne frappe pas seulement la terre, mais aussi le fruit de la sueur du front de l’homme, Abraham et Jacob qui n’étaient pas agriculteurs, donnèrent la dîme de ce qu’ils avaient acquit par la sueur de leurs fronts. L’autre raisons pour laquelle la dîme était donnée aux les lévites, c’était pour qu’ils puissent se consacrer à l’étude de la parole de Dieu et non disperser leur énergie dans la recherche des aliments pour survivre et des vêtements pour se vêtir. « 4 Et il dit au peuple, aux habitants de Jérusalem, de donner la portion des sacrificateurs et des Lévites, afin qu'ils observassent fidèlement la loi de l'Éternel. 5 Lorsque la chose fut répandue, les enfants d'Israël donnèrent en abondance les prémices du blé, du moût, de l'huile, du miel, et de tous les produits des champs; ils apportèrent aussi en abondance la dîme de tout. » (2 Chroniques 31 : 4 – 5) Ayant étudiés la parole de Dieu, les lévites auraient ainsi été en mesure de l’enseigner au peuple. « 23 Ils enseigneront à mon peuple à distinguer ce qui est saint de ce qui est profane, ils lui feront connaître la différence entre ce qui est impur et ce qui est pur. 24 Ils seront juges dans les contestations, et ils jugeront d'après mes lois. Ils observeront aussi mes lois et mes ordonnances dans toutes mes fêtes, et ils sanctifieront mes sabbats. » (Ezéchiel 44 : 23 – 24) La dîme était donc donnée afin que les lévites se consacrent entièrement à l’étude et à l’enseignement de la parole de Dieu. Les lévites vivaient donc du travail qu’ils accomplissaient au nom du Seigneur. La bible nous informe que les lévites avaient été remis en « don » à Israël pour faire le service dans le tabernacle. La dîme était le salaire qu’ils réservaient de Dieu en échange de leur service. « Voici, j'ai pris vos frères les Lévites du milieu des enfants d'Israël: donnés à Yahvé, ils vous sont remis en don pour faire le service de la tente d'assignation. (…) Je donne comme possession aux fils de Lévi toute dîme en Israël, pour le service qu'ils font, le service de la tente d'assignation. (…) Tu leur diras: Quand vous en aurez prélevé le meilleur, la dîme sera comptée aux Lévites comme le revenu de l'aire et comme le revenu de la cuve. 31 Vous la mangerez en un lieu quelconque, vous et votre maison; car c'est votre salaire pour le service que vous faites dans la tente d'assignation. » (Nombres 18 : 6, 21, 30 – 31) 3. HISTOIRE DE LA DIME A. La dîme avant Moïse La première mention faite de la dîme dans la Bible est lorsqu’Abraham donna à Melchisédech celle de tout le butin qu’il avait eu de la campagne contre Kedorlaomer et les rois qui étaient avec lui afin de libérer Lot son neveu. Il faut noter qu’à l’époque Abraham n’était pas encore circoncis pour devenir le premier juif (terme utilisé aujourd’hui pour désigner ses descendants charnels regroupés sous la nation d’Israël et ceux dispersés à travers le monde). « 18 Melchisédek, roi de Salem, fit apporter du pain et du vin: il était sacrificateur du Dieu Très-Haut. 19 Il bénit Abram, et dit: Béni soit Abram par le Dieu Très-Haut, maître du ciel et de la terre! 20 Béni soit le Dieu Très-Haut, qui a livré tes ennemis entre tes mains! Et Abram lui donna la dîme de tout. » (Genèse 14 : 18 – 20) La dîme d’Abraham était tirée du butin de guerre. La deuxième mention de la dîme est celle promise par Jacob à Dieu si celui-ci le ramenait en paix dans la maison de son père. « 20 Jacob fit un voeu, en disant: Si Dieu est avec moi et me garde pendant ce voyage que je fais, s'il me donne du pain à manger et des habits pour me vêtir, 21 et si je retourne en paix à la maison de mon père, alors l'Éternel sera mon Dieu; 22 cette pierre, que j'ai dressée pour monument, sera la maison de Dieu; et je te donnerai la dîme de tout ce que tu me donneras. » La dîme de Jacob portât sur tout ce que Dieu lui avait donné (produit agricole, bétail, etc.). Certains érudits vont même jusqu’à dire que Jacob donna aussi la dîme de ses enfants. Soulignant le fait que Jacob avait eu douze fils auxquels il avait adjoint les deux Joseph pour faire 14, on note que mis à part les premiers-nés des 4 mères des enfants de Jacob consacrés à Dieu, il lui restait 10 et que sur ceux-ci il donna Lévi comme dîme à Dieu bien qu’il était son troisième fils. Ainsi, ne restait qu’avec 9 fils qui lui appartenaient. Les deux dîmes que nous venons de voir, celle d’Abraham et de Jacob furent données avant l’existence du sacerdoce Aaronique instauré par la loi mosaïque. B. La dîme sous le sacerdoce Aaronique. Les descendants d’Abraham, d’Isaac et de Jacob constitueront la nation d’Israël. Cette nation, Dieu la délivra d’Egypte afin qu’elle soit pour lui un royaume des sacrificateurs. « vous serez pour moi un royaume de sacrificateurs et une nation sainte. Voilà les paroles que tu diras aux enfants d'Israël. » (Exode 19 : 6) Mais, nous constatons que dans cette nation des sacrificateurs, Dieu va se choisir une tribu afin qu’elle exerce les fonctions sacerdotales pour tout Israël, c’est la tribu de Lévi. Sous le sacerdoce lévitique, la dîme était tirée des produits de la terre et du bétail vu que la nation était essentiellement composée d’agriculteurs et d’éleveurs. Mais, ceci ne veut en aucun cas dire que les pratiquants des autres métiers ne payaient pas leurs dîmes. A l’imitation d’Abraham et de Jacob, ils payaient la dîme du produit de la sueur de leur front. « 30 Toute dîme de la terre, soit des récoltes de la terre, soit du fruit des arbres, appartient à l'Éternel; c'est une chose consacrée à l'Éternel. 31 Si quelqu'un veut racheter quelque chose de sa dîme, il y ajoutera un cinquième. 32 Toute dîme de gros et de menu bétail, de tout ce qui passe sous la houlette, sera une dîme consacrée à l'Éternel. » (Lévitique 27 : 30 – 32) La dîme était tirée du bénéfice et non de l’ensemble. C’était de ce qui était produit qu’on tirait la dîme. « 22 Tu lèveras la dîme de tout ce que produira ta semence, de ce que rapportera ton champ chaque année. » (Deutéronome 14 : 22) 4. LA DIME SOUS LA NOUVELLE ALLIANCE La nouvelle alliance a vu l’instauration d’un nouveau Souverain Sacrificateur selon l’ordre de Melchisédek. « car il est notoire que notre Seigneur est sorti de Juda, tribu dont Moïse n'a rien dit pour ce qui concerne le sacerdoce. Cela devient plus évident encore, quand il paraît un autre sacrificateur à la ressemblance de Melchisédek, institué, non d'après la loi d'une ordonnance charnelle, mais selon la puissance d'une vie impérissable; car ce témoignage lui est rendu: Tu es sacrificateur pour toujours Selon l'ordre de Melchisédek. » (Hébreux 7 : 14 – 17) Comme dans la première alliance les lévites avaient été remis en « don » pour servir dans le temple (Nombres 18 : 6), sous la nouvelle alliance, il a été « donné » à l’Eglise des hommes qui œuvrent à l’autel du Seigneur, enseignent aux croyants les voies de Dieu. « C'est pourquoi il est dit: Étant monté en haut, il a emmené des captifs, Et il a fait des dons aux hommes. (…) Celui qui est descendu, c'est le même qui est monté au-dessus de tous les cieux, afin de remplir toutes choses. Et il a donné les uns comme apôtres, les autres comme prophètes, les autres comme évangélistes, les autres comme pasteurs et docteurs, pour le perfectionnement des saints en vue de l'oeuvre du ministère et de l'édification du corps de Christ, jusqu'à ce que nous soyons tous parvenus à l'unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l'état d'homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ, afin que nous ne soyons plus des enfants, flottants et emportés à tout vent de doctrine, par la tromperie des hommes, par leur ruse dans les moyens de séduction, mais que, professant la vérité dans la charité, nous croissions à tous égards en celui qui est le chef, Christ. » (Ephésiens 4 : 10 – 15) Les apôtres, les prophètes, les évangélistes, les pasteurs et les docteurs ont été donnés pour le perfectionnement des saints (croyants). Ce perfectionnement passe notamment par l’enseignement afin que les croyants puissent être assis dans la vérité, la vraie voie de Yahwéh et ne soient point emportés par tout vent de doctrine. Il ressort de ce qui précède que bien que nous sommes sous la nouvelle alliance, nous sommes aussi sous un sacerdoce, celui du fils de Dieu, un sacerdoce selon l’ordre de Melchisédek. Or, nous avons vu que sous le sacerdoce de Melchisédek la dîme était payée et que les lévites qui recevaient la dîme, sous la première alliance, avaient été remis en « don » pour servir le Seigneur et de ce fait, la dîme constituait leur salaire. Donc, il est évident que même aujourd’hui les croyants sont tenus d’honorer le Seigneur par leurs dîmes (en plus de leurs offrandes) car nous sommes sous le sacerdoce d’un souverain sacrificateur selon l’ordre de Melchisédeck, personne à qui Abraham le père de la foi avait remis sa dîme. Et sous ce sacerdoce, Jésus a remis en « don » à l’Eglise des hommes pour son perfectionnement, de même que lévites avaient été remis en « don » pour le service du seigneur. De même que ce dernier percevaient la dîme entant que « donnés », il est normal que les « donnés » du temps présent perçoivent la dîme pour le travail qu’ils accomplissent pour le seigneur. De plus, comme les lévites qui grâce aux dîmes vivaient du travail d’enseignants de la parole de Dieu qu’ils exerçaient, ceux qui annoncent l’évangile ont reçu du Seigneur l’ordre de vivre de l’évangile. Sachant que ce sont les dîmes qui permettaient aux enseignants de l’Ancienne alliance (et même avant) de vivre de l’évangile, nous comprenons que c’est par le même procédé que ceux de la nouvelle alliance vivront de l’évangile. «Ou bien, est-ce que moi seul et Barnabas nous n'avons pas le droit de ne point travailler? Qui jamais fait le service militaire à ses propres frais? Qui est-ce qui plante une vigne, et n'en mange pas le fruit? Qui est-ce qui fait paître un troupeau, et ne se nourrit pas du lait du troupeau? Ces choses que je dis, n'existent-elles que dans les usages des hommes? la loi ne les dit-elle pas aussi? Car il est écrit dans la loi de Moïse: Tu n'emmuselleras point le boeuf quand il foule le grain. Dieu se met-il en peine des boeufs, ou parle-t-il uniquement à cause de nous ? Oui, c'est à cause de nous qu'il a été écrit que celui qui laboure doit labourer avec espérance, et celui qui foule le grain fouler avec l'espérance d'y avoir part. Si nous avons semé parmi vous les biens spirituels, est-ce une grosse affaire si nous moissonnons vos biens temporels. Si d'autres jouissent de ce droit sur vous, n'est-ce pas plutôt à nous d'en jouir? Mais nous n'avons point usé de ce droit; au contraire, nous souffrons tout, afin de ne pas créer d'obstacle à l'Évangile de Christ. Ne savez-vous pas que ceux qui remplissent les fonctions sacrées sont nourris par le temple, que ceux qui servent à l'autel ont part à l'autel? De même aussi, le Seigneur a ordonné à ceux qui annoncent l'Évangile de vivre de l'Évangile. » (1 Corinthiens 9 : 6 – 14) Paul énonce le principe selon lequel ceux qui annonce l’évangile sont tenu à recevoir le même soutient que ce que recevaient les sacrificateurs dans le temple (dîmes, offrandes, prémices, etc.). Certains soulignent le fait que nous ne sommes plus sous la loi et que nous ne sommes pas tenus par la dîme. Outre les raisons ci-haut avancées qui démontrent le contraire, nous remarquons que Paul cite la loi pour démontrer que nous sommes tenus d’assister ceux qui enseignent l’évangile. Il dit même que cette loi a été écrite pour nous (ceux qui enseignent et ceux qui reçoivent l’évangile) pas seulement pour les juifs comme j’ai vu certains le déclarer au forum. Notez que cette lettre est écrite aux Corinthiens. Ce n’est pas pour rien que Paul cite seulement l’Ecriture qui affirme qu’on ne doit pas museler le bœuf quand il foule le grain. Le bœuf représente le sacrificateur. En effet, lorsqu’un sacrificateur devait offrir un sacrifice d’expiation à Dieu pour le péché qu’il avait commis, ce sacrifice était constitué d’un gros bétail (un taureau, Lévitique 4 : 1 - 3) tandis que quand c’était une personne du peuple qui devait offrir un sacrifice d’expiation, ce sacrifice était tiré du petit bétail (une chèvre, Lévitique 4 : 27 – 28). Il identifie ce bœuf comme étant celui qui annonce l’évangile. Le petit bétail, l’agneau, la brebis étant celui à qui l’évangile est annoncé et enseigné. « Que celui à qui l'on enseigne la parole fasse part de tous ses biens à celui qui l'enseigne. Ne vous y trompez pas: on ne se moque pas de Dieu. Ce qu'un homme aura semé, il le moissonnera aussi. Celui qui sème pour sa chair moissonnera de la chair la corruption; mais celui qui sème pour l'Esprit moissonnera de l'Esprit la vie éternelle. Ne nous lassons pas de faire le bien; car nous moissonnerons au temps convenable, si nous ne nous relâchons pas. » (Galates 6 : 6 – 9) Après avoir demandé à l’enseigné de faire part de ses biens à l’enseignant, Paul souligne qu’on ne se moque pas de Dieu. Il affirme cela parce que s’il existe un moyen de tromper Dieu, c’est bien en refusant de payer la dîme et de donner les offrandes. « Un homme trompe-t-il Dieu? Car vous me trompez, et vous dites: En quoi t'avons-nous trompé? Dans les dîmes et les offrandes. » (Malachie 3 : 8) L’apôtre Paul parle d’une transaction qui doit exister entre celui qui enseigne et celui qui est enseigné. Celui qui enseigne apporte ses biens spirituels à l’enseigné et ce dernier lui apporte ses biens temporels. Melchisédeck, sacrificateur, avait apporté à Abraham du pain et du vin, des biens d’une grande porté spirituelle (comme le pain et le vin que christ avait donné et a légué à ses disciples), et Abraham lui donna ses biens temporels. Et suite à cela, Dieu bénit grandement Abraham. « 1 Après ces événements, la parole de Yahvé fut adressée à Abram dans une vision, et il dit: Abram, ne crains point; je suis ton bouclier, et ta récompense sera très grande. » (Genèse 15 : 1) Certains brandissent le fait que sous la nouvelle alliance on n’est pas tenu par la dîme parce qu’il nous faut honorer Dieu avec tout ce que l’on a. Ils semblent ignorer que cette idée n’est pas étrangère à l’Ancienne alliance et que cela ne remettait pas en cause l’application de la dîme. « 9 Honore l'Éternel avec tes biens, Et avec les prémices de tout ton revenu: 10 Alors tes greniers seront remplis d'abondance, Et tes cuves regorgeront de moût. » (Proverbes 3 : 9 – 10) On honore Dieu avec ses biens on donnant nos offrandes, nos dîmes, les prémices de nos revenus, etc. Toutes ces choses sont remises aux serviteurs de Dieu, qui les reçoivent comme un sacrifice d’une odeur agréable pour le Seigneur. La conséquence est celle soulignée en Proverbes 3 : 9 – 10, Dieu envoie de l’abondance et pourvoit aux besoins de ceux qui l’honorent ainsi. «Vous le savez vous-mêmes, Philippiens, au commencement de la prédication de l'Évangile, lorsque je partis de la Macédoine, aucune Église n'entra en compte avec moi pour ce qu'elle donnait et recevait; vous fûtes les seuls à le faire, car vous m'envoyâtes déjà à Thessalonique, et à deux reprises, de quoi pourvoir à mes besoins. Ce n'est pas que je recherche les dons; mais je recherche le fruit qui abonde pour votre compte. J'ai tout reçu, et je suis dans l'abondance; j'ai été comblé de biens, en recevant par Épaphrodite ce qui vient de vous comme un parfum de bonne odeur, un sacrifice que Dieu accepte, et qui lui est agréable. Et mon Dieu pourvoira à tous vos besoins selon sa richesse, avec gloire, en Jésus Christ. » (Philippiens 4 : 18 – 19) En plus de cela, sous la nouvelle alliance, nous sommes fils d’Abraham. «7 reconnaissez donc que ce sont ceux qui ont la foi qui sont fils d'Abraham. » (Galates 3 : 7) Jésus affirme que les enfants d’Abraham font les œuvres de ce dernier. « Ils lui répondirent: Notre père, c'est Abraham. Jésus leur dit: Si vous étiez enfants d'Abraham, vous feriez les oeuvres d'Abraham. » (Jean 8 : 39) Comme Abraham avait payé sa dîme, si on se dit enfant d’Abraham, il nous faut aussi payer notre dîme. Cordialement


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