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juin 2, 2017, 12:29 matin -  Runnie

Certains proclament que la dîme n’est plus d’actualité, qu’on ne parle plus de dîmes mais d’offrandes volontaires dans le Nouveau Testament. La question de la dîme dans l’église est un faux débat théologique qui amène la division et la confusion dans le Corps de Christ. C’est ainsi que beaucoup ne savent plus quoi penser à ce sujet et les cupides sont les premiers à en faire leur cheval de bataille pour voler Dieu. Non seulement ils ne donnent pas leurs dîmes mais pour la peine, aucune offrande. Ils gardent leur argent jalousement chez eux. Ils trouvent normal de donner à César ce qui lui revient mais pas de donner à Dieu ce qui lui revient. D’autres se réunissent dans les maisons pour des raisons honteuses et douteuses. Quand aux manipulateurs, ils utilisent la dîme comme appât soi disant pour dénoncer les faux prophètes en séduisant les âmes mal affermies jetant la confusion dans les cœurs. Pourquoi ne pas prendre plutôt le temps de chercher la face de Dieu dans la prière et de méditer sa Parole comme les chrétiens de Bérée en s’attendant à l’Eternel ? Cet article est le fruit de ma méditation personnelle. Il n’a pas pour but de convaincre quiconque, c’est l’Esprit qui convainc. Que l’un soit convaincu de payer sa dîme et l’autre pas, c’est l’affaire du serviteur et de son maître. Tout ce qui n’est pas le produit d’une conviction n’est-il pas considéré comme un péché ? (Romains 4.21) La dîme est antérieure à la loi de Moise La dîme « dekate » en grec signifie : 1) la dixième part de quelque chose, une dîme 1a) la dixième partie d’un butin pris à l’ennemi 1b) les dîmes des produits de la terre et troupeaux, qui devaient être remises, selon la loi de Moïse, à l’assemblée des Lévites d’Israël Elle ne se limitait pas seulement à Israël mais était une coutume dans les temps anciens notamment chez les égyptiens. La première fois qu’elle est mentionnée dans la Bible c’est dans Genèse 14.18 où Abraham INCIRCONCIS donne la dîme de son butin au roi de Salem qui est un type du sacerdoce royal de Jésus Christ. Souverain sacrificateur non selon l’ordre d’Aaron mais de Dieu (Ps 110.4). Cette vérité spirituelle est redécouverte dans le Nouveau Testament dans l’Epitre aux hébreux au chapitre 7 : « A qui aussi Abraham donna la dîme de tout le butin. D’abord, Melchisédec signifie roi de justice, de plus, il était roi de Salem, c’est-à-dire, roi de paix …..Or considérez combien est grand celui à qui Abraham le patriarche donna la dîme du butin.» (Hébreux 7:2) La dîme est un acte prophétique de foi, une semence prophétique Dieu rend témoignage qu'Abraham était PROPHETE (Gen 20.7). C'est par son intercession prophétique qu'il enfante la volonté divine. Abraham fût justifié par sa foi prophétique et non par la loi comme nous le déclare l’apôtre Paul : « Car nous disons que la foi fut imputée à justice à Abraham. Comment donc lui fut-elle imputée ? Etait-ce après, ou avant sa circoncision ? Il n’était pas encore circoncis, il était incirconcis. Et il reçut le signe de la circoncision, comme sceau de la justice qu’il avait obtenue par la foi quand il était incirconcis, afin d’être le père de tous les incirconcis qui croient, pour que la justice leur fût aussi imputée, et le père des circoncis, qui ne sont pas seulement circoncis, mais encore qui marchent sur les traces de la foi de notre père Abraham quand il était incirconcis. En effet, ce n’est pas par la loi que l’héritage du monde a été promis à Abraham ou à sa postérité, c’est par la justice de la foi. Car, si les héritiers le sont par la loi, la foi est vaine, et la promesse est anéantie, parce que la loi produit la colère, et que là où il n’y a point de loi il n’y a point non plus de transgression. C’est pourquoi les héritiers le sont par la foi, pour que ce soit par grâce, afin que la promesse soit assurée à toute la postérité, non seulement à celle qui est sous la loi, mais aussi à celle qui a la foi d’Abraham, notre père à tous » (Rom 4.9-16) A Béthel (Maison de Dieu), Jacob, petit fils d’abraham, fit un vœu à l’Eternel en promettant de lui donner « la dîme » de tout ce qu’il lui donnerait. (Gen 28.22). Donner la dîme était donc une pratique courante. La dîme sous la loi C’est bien plus tard que les fils de Lévi après la sortie d’Egypte, furent choisis sous la loi de Moise pour lever la dîme sur le peuple israélite. Dans le Nouveau Testament, la dîme est citée 9 fois. Jésus parle trois fois de la dîme : Malheur à vous, scribes et pharisiens hypocrites, car vous payez la dîme de la menthe, de l’aneth et du cumin, et vous négligez les choses les plus importantes de la loi, la justice, la miséricorde et la fidélité. Il fallait faire ces choses-ci et ne pas omettre celles-là. (Matthieu 23:23) Mais malheur à vous, pharisiens, qui payez la dîme de la menthe, de la rue et de toutes sortes d’herbes, tandis que vous négligez la justice et l’amour de Dieu. Ce sont là les choses qu’il fallait faire, sans néanmoins négliger les autres. (Luc 11:42) Jésus ne reproche pas ici sous la loi, le paiement exact de la dîme aux pharisiens, ce qu’il encourage d’ailleurs mais plutôt la négligence de l’exercice de la justice, de la miséricorde et de la fidélité. En omettant, ces choses, ils devenaient des hypocrites aux yeux de Dieu. Il mentionnera la dîme dans une autre parabole où un pharisien déclare : Le pharisien se tenant debout, priait ainsi en lui-même : O Dieu, je te rends grâces de ce que je ne suis pas comme le reste des hommes, qui sont ravisseurs, injustes, adultères, ni aussi comme ce péager ; Je jeûne deux fois la semaine, je donne la dîme de tout ce que je possède. Mais le péager, se tenant éloigné, n’osait pas même lever les yeux au ciel ; mais il se frappait la poitrine, en disant : O Dieu, sois apaisé envers moi qui suis pécheur ! (Luc 18:11-13) Payer la dîme est un devoir et non une faveur que l’israélite faisait à Dieu ; c’était une marque de reconnaissance envers la bonté, la miséricorde et la justice de Dieu. Dans l’Ancien Testament, 1 Chroniques au chapitre 29 montre l’attitude de cœur que nous devons avoir lorsque nous apportons dans la Maison de Dieu notre offrande. Nous devons donner en nous réjouissant reconnaissant que ce que nous possédons vient de l’Eternel qui a pourvu (Lev 27.30). Le Roi David s’humilie et prie ainsi : « Car qui suis-je, et qui est mon peuple, que nous ayons le pouvoir de faire cette libéralité ? Car tout vient de toi, et nous tenons de ta main ce que nous t'avons donné. Car nous sommes des étrangers devant ta face, et des voyageurs, comme tous nos pères ; nos jours sur la terre sont comme l'ombre, et il n'y a point d'espérance. Eternel, notre Dieu, toutes ces richesses que nous avons préparées pour bâtir une maison à ton saint nom, elles viennent de ta main, et tout est à toi. Et je sais, ô mon Dieu, que tu sondes le cœur et que tu prends plaisir à la droiture ; pour moi, c'est dans la droiture de mon cœur que j'ai fait toutes ces libéralités, et maintenant ton peuple qui se trouve ici, je l'ai vu avec joie te faire cette libéralité. Eternel, Dieu d'Abraham, d'Isaac et d'Israël, nos pères, maintiens-les à toujours, ces dispositions des pensées du cœur de ton peuple et dirige leur cœur vers toi ». (1 Chroniques 29.14) Ceci est en conformité avec le NT : « Car qui est-ce qui te distingue ? Et qu’as-tu, que tu ne l’aies reçu ? Et si tu l’as reçu, pourquoi t’en glorifies-tu, comme si tu ne l’avais point reçu ? » (1 Co.4-7) Dans cette parabole, Jésus condamne la propre justice du pharisien basée sur les œuvres. Il ne sous entend en aucune façon qu’il ne faille pas payer la dîme mais il met l’accent sur l’état de cœur. Le publicain auquel le pharisien se comparait avait certainement payé sa dîme comme tout bon israélite mais se présentait humblement devant Dieu afin d’obtenir miséricorde. A qui revenait la dîme ? En premier lieu, la dîme était la part de Dieu : Toute dîme de la terre, tant des semences de la terre que des fruits des arbres, appartient à l’Éternel ; c’est une chose consacrée à l’Éternel. Et si quelqu’un veut racheter quelque chose de sa dîme, il y ajoutera le cinquième en sus. Mais pour toute dîme de gros et de menu bétail, pour tout ce qui passe sous la verge, le dixième en sera consacré à l’Éternel. (Lev 27.30) Elle était réservée plus précisément aux lévites exerçant le service dans le Temple tandis que les prémices étaient réservées à la classe d’Aaron, souverain sacrificateur. Et les prémices de notre pâte, nos offrandes, les fruits de tous les arbres, le vin et l’huile, nous les apporterons aux sacrificateurs, dans les chambres de la maison de notre Dieu, ainsi que la dîme de notre terre aux Lévites, qui eux-mêmes en paient la dîme dans toutes nos villes agricoles.(Néhémie 10:37) Les lévites remettaient la dîme des dîmes, leurs prémices, aux sacrificateurs de la classe d’Aaron. Tu parleras aux Lévites, et tu leur diras : Lorsque vous recevrez des enfants d’Israël la dîme que je vous donne de leur part comme votre possession, vous en prélèverez une offrande pour l’Eternel, une dîme de la dîme ; et votre offrande vous sera comptée comme le blé qu’on prélève de l’aire et comme le moût qu’on prélève de la cuve. C’est ainsi que vous prélèverez une offrande pour l’Eternel sur toutes les dîmes que vous recevrez des enfants d’Israël, et vous donnerez au sacrificateur Aaron l’offrande que vous en aurez prélevée pour l’Eternel. (Nombres 18.26) Le rôle des sacrificateurs.- Le rôle des sacrificateurs était de bénir le peuple au nom de l’Eternel : L’Eternel parla à Moïse, et dit: Parle à Aaron et à ses fils, et dis : Vous bénirez ainsi les enfants d’Israël, vous leur direz: Que l’Eternel te bénisse, et qu’il te garde ! Que l’Eternel fasse luire sa face sur toi, et qu’il t’accorde sa grâce ! Que l’Eternel tourne sa face vers toi, et qu’il te donne la paix ! C’est ainsi qu’ils mettront mon nom sur les enfants d’Israël, et je les bénirai. (Nombres 6.22-27) Les prémices de toutes les sortes de produits, toutes les offrandes présentées en élévation, appartiendront aux sacrificateurs ; vous donnerez aux sacrificateurs les prémices de votre pâte, afin de faire reposer la bénédiction sur la maison de chacun de vous. (Ezéchiel 44.30) Le sacerdoce de Christ est bien plus supérieur car Il est plus grand qu’Abraham, Lévi et les sacrificateurs. Il déclare aux pharisiens : « En vérité, en vérité, je vous le dis, avant qu’Abraham fût, je suis ». (Jean 8.58). Christ lui-même a béni Abraham. Et tandis que ceux d’entre les fils de Lévi, qui exercent la sacrificature, ont l’ordre, selon la loi, de lever la dîme sur le peuple, c’est-à-dire, sur leurs frères, qui cependant sont issus des reins d’Abraham, Lui, qui n’était pas de la même famille qu’eux, il (Melchisédek) leva la dîme sur Abraham, et bénit celui qui avait les promesses. (Hébreux 7:4-6) Et ici ce sont des hommes mortels qui prélèvent les dîmes ; mais là il est attesté que celui qui les reçoit, est vivant. Et Lévi, qui prélève les dîmes, les a aussi payées, pour ainsi dire, par Abraham ; Car il était encore dans les reins de son père, lorsque Melchisédec alla au-devant de lui. (Hébreux 7:8-12) Sous la grâce.- Sous la grâce, ce n’est pas 10% qui était donné aux apôtres et aux pauvres mais les 100%. Dans les actes au chapitre 2 verset 44, on lit : « Or, tous ceux qui croyaient étaient dans un même lieu, et avaient toutes choses communes ; Ils vendaient leurs possessions et leurs biens, et les distribuaient à tous, selon le besoin que chacun en avait. Et ils étaient tous les jours assidus au temple d’un commun accord ; et rompant le pain dans leurs maisons, ils prenaient leur nourriture avec joie et simplicité de cœur ;. Plus loin, on lit de nouveau : « Car il n’y avait aucun indigent parmi eux ; parce que tous ceux qui possédaient des terres ou des maisons, les vendaient, et apportaient le prix de ce qu’ils avaient vendu. Ils le mettaient aux pieds des apôtres ; et on le distribuait à chacun selon qu’il en avait besoin. (Actes 4.34) Barnabas était un lévite rempli du Saint Esprit. Son nom signifie : « fils de la prophétie ». Convaincu par le Saint Esprit, il donna le prix de son champ vendu aux apôtres : Ainsi Joses, surnommé par les apôtres Barnabas, c’est-à-dire, fils de consolation, Lévite et originaire de Chypre, ayant un champ, le vendit, et en apporta le prix, et le mit aux pieds des apôtres ». (Actes 4.34) Il ne s’agissait pas de 10% du prix du champ mais la totalité du champ vendu. Ananias et Saphira apprirent à leur dépends à ne pas se moquer de Dieu en prélevant une part de leur champ vendu : Or, un homme, nommé Ananias, avec Saphira sa femme, vendit une possession ; Et il retint une part du prix, de concert avec sa femme, et il en apporta le reste, et le mit aux pieds des apôtres. Mais Pierre lui dit : Ananias, pourquoi Satan s’est-il emparé de ton cœur, que tu aies menti au Saint-Esprit, et détourné une part du prix de la terre ? Si tu l’eusses gardée, ne te demeurait-elle pas ? et l’ayant vendue, son prix n’était-il pas en ton pouvoir ? Comment as-tu résolu cette action dans ton cœur ? Ce n’est pas aux hommes que tu as menti, mais à Dieu. Ananias, à l’audition de ces paroles, tomba, et rendit l’esprit ; ce qui causa une grande crainte à tous ceux qui en entendirent parler. (Actes 5.1) De notre temps, les apôtres qui acceptèrent ces dons ne seraient-ils pas considérés comme des manipulateurs, des sorciers, des voleurs ? Paul dit aux corinthiens qui avaient reçu tous les dons spirituels : « Ne savez-vous pas que ceux qui font le service sacré, mangent des choses sacrées, et que ceux qui servent à l’autel, ont part à l’autel ? De même aussi, le Seigneur a ordonné à ceux qui annoncent l’Évangile, de vivre de l’Évangile ». (1co 9-13) Il fait référence aux sacrificateurs consacrés au service de l’Eternel. Que celui qu’on instruit dans la Parole, fasse part de tous ses biens à celui qui l’instruit. Ne vous abusez point ; on ne se joue point de Dieu ; car ce que l’homme aura semé, il le moissonnera aussi. Celui qui sème pour sa chair, moissonnera de la chair la corruption ; mais celui qui sème pour l’Esprit, moissonnera de l’Esprit la vie éternelle. Ne nous lassons point de faire le bien, car nous moissonnerons dans la saison convenable, si nous ne nous relâchons pas.(Galates 6.6) Je tiens cependant à signaler que cet argent était destiné à la mission et aux pauvres pas à l’entretien d’un mode de vie fastueuse et tapageuse. Ces signes de libéralité étaient poussés par le Saint Esprit et non par la chair conformément à la pensée du Christ : Jésus, l’ayant regardé, l’aima, et lui dit : Il te manque une chose ; va, vends tout ce que tu as, donne-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans le ciel. Puis viens, et suis-moi. Mais, affligé de cette parole, cet homme s’en alla tout triste ; car il avait de grands biens. Jésus, regardant autour de lui, dit à ses disciples : Qu’il sera difficile à ceux qui ont des richesses d’entrer dans le royaume de Dieu ! (Marc 10.21) Si nous rejetons la dîme sous prétexte qu’elle est obsolète, ne soyons pas des hypocrites, sommes nous réellement prêts à vendre toutes nos possessions et à le donner entièrement aux serviteurs de Dieu et aux pauvres…? Ce n'est pas 10% de notre salaire qu'il nous faudrait déposer aux pieds des serviteurs de Dieu mais tout notre salaire qui devrait être redistribué selon les besoins de chacun sans oublier les pauvres...!!! Que chacun fasse selon son cœur et arrêtons une fois pour tous ces faux débats qui ne conduisent qu'à la disette.... » Article tiré sur internet… NB : La dime a existé avant la loi de Moise. Ce fait est très important pour nous aider à bien comprendre le vrai sens de la dime. Sous la loi, elle était obligatoire et condition d'être béni par Dieu. Mais sous la nouvelle alliance, les choses ont un peu changé. On donne la dîme par amour à notre Seigneur Jésus Christ. Ce n'est plus une obligation physique, mais un devoir spirituel. Etant donné que Christ s'est offert à cent pour cent (100%) pour nous à Golgotha, un chrétien du Nouveau Testament, peut même donner plus de dix pour cent (10%) de dîme. (10, 20, 80, 100 pour cent). Ceci doit se faire avec joie et selon ses moyens mais surtout en fonction de votre compréhension de Dieu. Vous remarquerez que les frères et sœurs qui vendaient leurs biens et qui remettaient tout l'argent aux pieds des apôtres, les faisaient volontairement et selon la façon dont ils étaient poussés par le Saint Esprit. Ils étaient libres de donner 10, 30,...100 pour cent ou de ne rien donner (… s’il n’eut pas été vendu, ne te resterait-il pas? Ac.5 : 4). Personne n’est contraint de payer la dîme et d’apporter des offrandes à l’église. Donner ne sera jamais une obligation. Là où est l'Esprit de Dieu, là est la liberté !!! Puisse votre amour pour Dieu vous pousser à lui donner le meilleur de vous-même pour l’avancement de son œuvre !


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