juin 12, 2016, 7:58 après-midi -  Megevand Gérard

Être Sage, J’ai beaucoup apprécié le sujet et aussi cet enseignement bien étayé de citations. « Donne l’instruction au sage et il deviendra encore plus sage ; enseigne le juste et il croîtra en science » Selon ce juste proverbe, je me dois de mettre mon grain de sel sur ce sujet très important et même que j’estime primordial. J’espère que mon commentaire ne froissera pas trop l’auteur de ce bel enseignement « Celui qui aime la correction aime la connaissance, mais celui qui hait la réprimande est un stupide » mais qu’il apportera un réel plus à sa connaissance de la Sagesse. Étant ni prophète, ni la Parole de Dieu, à chacun de peser, vérifier et juger avec Sagesse ce petit commentaire. Mon avis sur ce sujet : Qu’est-ce que la Sagesse ? Selon ma vision du sujet, la Sagesse est la capacité de discerner le vrai du mensonger, la Vérité du Mensonge (le Mensonge étant un subtil et rusé mélange de vrai et de faux), le bien du mal. La Sagesse est la plus haute valeur accessible à l’Humain, c’est la seule réelle Valeur. Il est écrit : « La crainte de l’Eternel est le commencement de la Sagesse ». Mais moi, je dis et écris : l’Amour de la Vérité est le commencement de la Sagesse. Pourquoi ? Un enfant se doit d’avoir la crainte (le respect) de ses parents pour commencer d’acquérir la sagesse. Oui, c’est juste. Il se doit de commencer par apprendre à obéir (sans réfléchir) aux interdits et obligations que ses parents lui imposent. Il se doit de commencer de se mettre-sous la loi de ses parents sinon gare à la verge de la correction pour tenter de lui faire sortir la folie de son cœur. C’est juste, c’est bien, c’est la bonne éducation. Puis, petit à petit, les parents se doivent d’apprendre à l’enfant le pour-quoi des interdits et des obligations. Ils se doivent même (et surtout) de lui apprendre à utiliser juste, par exemple, un couteau, outil interdit auparavant. C’est le commencement de l’apprentissage du discernement. Petit à petit, l’enfant apprend la connaissance du bien et du mal, non plus par la connaissance de la loi mais par la connaissance du pour-quoi de la loi et du comment sortir (justement) de la loi avec sagesse. Une fois acquis cette connaissance et cette maturité, il peut devenir adulte, capable de discerner entre le bien et le mal, un homme sensé être capable de se diriger lui-même avec Sagesse hors de la loi de ses parents. Il est devenu parfait comme son père est parfait. Si l’enfant n’a pas l’amour de la vérité, il obéira à la loi tant qu’il est sous la tutelle de ses parents par crainte de la punition, il ne cherchera pas à apprendre le pour-quoi de la loi, et dès qu’il sera adulte, il se libérera de ses parents avec folie et continuera d’agir sans sagesse. Le naturel ne serait-il pas l’image du fonctionnement spirituel ? À l’époque de l’enfance humaine, à l’époque de l’Ancienne Alliance, notre Père Originel a envoyé Moïse (entre autre) pour apporter la Loi à son peuple : « Si tu transgresses l’interdit tu recevras inévitablement le bâton. Si tu obéis à mes commandements, si tu fais ce que je t’ordonne, tu auras droit au sussucre. » Puis il y a 2 000 ans en arrière, le Père Originel a envoyé Jésus pour montrer le Chemin qui permet de sortir de la Loi (conceptrice du péché), seul Chemin étroit qui conduit à la Vie, c’est-à-dire, la Vie conduite par l’Esprit. À l’opposé des religieux conduits par des esprits religieux, des esprits sains à la pharisienne, il a vécu et il a affiché la “Liberté en Christ”, la Liberté conduite par l’Esprit (de Vérité) : Il se permettait de transgresser la loi : manger sans s’être soigneusement lavé les mains, ne pas être le premier à jeter la pierre pour lapider la femme adultère et pire même de transgresser le sabbat. Les religieux conservateurs ne pouvaient pas supporter que cet homme, né illégitimement, non reconnu par les pontifes officiels, se permette de bafouer la Loi, surtout en public, qu’il ose se prendre pour le Fils de Dieu, qu’il ose insulter la Parole de Dieu (la Bible de l’époque) par « Votre loi ». Il fallait absolument le faire taire, il méritait la mort. La Loi, le condamnait à mort. Depuis, cette époque, sur tous les hauts lieux, en particulier sur le sommet des édifices où se rassemblent les cloches, partout il est affiché enfin mort , la bouche close, enfin cloué sur une croix, enfin il s’est tu. Il est devenu beaucoup plus intéressant, beaucoup plus populaire mort que vif. Depuis cette époque, une Nouvelle Loi a pris la relève, dénommée la Nouvelle Alliance. La Liberté très particulière offerte par l’Esprit de Vérité de Jésus, la libération du péché, la Porte de l’entrée dans le Royaume de la Vérité ont été remplacées par la porte de l’église. L’église, un lieu où l’on prêche cette Nouvelle Alliance. L’église, un lieu où l’on entre courbé sous le poids de ses inévitables péchés véniels et dont on en ressort lavé par le mystérieux sang d’un homme tué par l’outil de torture dénommé la croix. L’église, un lieu où l’on apprend qu’il faut obéir à la nouvelle Loi sinon gare à l’enfer. L’église, un lieu où l’on se charge d’une loi que ni nos pères, ni nos enseignants, ni nous, n’avons pu porter. L’église, un lieu où l’on apprend à croire bêtement la Parole de Dieu proclamée par de nouveaux docteurs de la Loi dûment diplômés des facultés de théologie officielle. L’église, un lieu où l’on apprend à devenir vierge et fou. Vierge dans le sens de ne pas trop transgresser la Loi (au moins en actes ; en pensées ce sera pour plus tard), de ne pas trop se prostituer avec le monde (sauf de travailler, de collaborer pour lui et de le faire vivre), de filtrer le moucheron afin d’être le plus pur possible. Fou dans le sens de ne pas avoir de Sagesse. Fou, tel le pharisien moderne, fièrement assis sur le banc de son église, louant Dieu d’être lavé de ses péchés passés, présents et à venir, remerciant Dieu pour le cadeau du paradis assuré. Fou de n’être qu’un croyant crédule, croyant sans réfléchir, sans capacité de discernement au sujet de ce qu’il croit être la Parole de Dieu, tel le parfait soumis musulman qui croit, envers et contre tout, que son livre saint est la Sainte Parole d’Allah parce qu’on le lui a endoctriné depuis sa jeunesse. Fou dans le sens de n’avoir que de l’huile de sainteté religieuse dans sa lampe et vide d’Huile de Vérité. Fou de n’être animé que par un esprit personnel de sainteté à la pharisienne qu’il dénomme pompeusement et blasphématoirement le Saint Esprit. Fou de ne pas avoir la Connaissance de la Vérité pour cause de ne pas avoir Adoré la Vérité et d’avoir adoré le Mensonge. Fou parce qu’il a reçu une puissante puissance d’égarement qui le pousse à croire aveuglément les mensonges religieux. Dans un autre monde, hors des églises, dans l’Église, à l’intérieur du Corps de l’Esprit de Vérité, animé par le Véritable Esprit de Vérité, le même Esprit qui animait Jésus, quelques très rares individus, Amoureux de la Vérité, vont arriver au niveau de Sagesse accessible pour notre époque du temps de la fin, de la moisson. Les moissonneurs ont déjà lié l’ivraie, les boucs, dans de très nombreuses bottes de pailles, toutes plus vierges, plus saintes, plus évangéliques les unes que les autres, toutes destinées et prédestinées à l’enlèvement à la déchetterie, là où il leur sera dit : « Je ne vous connais pas ». Dans une seconde étape, le Blé, “ses Brebis”, va être rassemblé. C’est maintenant l’heure. Le seul et unique critère du choix de l’Époux pour accepter son Épouse est la Sagesse. Non pas la sagesse du monde ou pire celle des synagogues de Satan, les églises du Mensonge mais la Sagesse produite par l’Adoration de la Vérité, le Fruit de l’Esprit de Vérité, la Lumière très particulière produite par l’Huile de l’Esprit. À celui qui a (cette Huile), il lui sera donné encore plus, à celui qui n’en a pas, il lui sera enlevé ce qu’il croyait avoir. GèreArt