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déc. 15, 2016, 3:24 matin -  Jérôme

@ Elishaba Je vous remercie de prendre le temps de me répondre même si vous pensez que je suis borné. J'avais mis des numéros non pas pour faire celui qui veut se mettre en avant, mais pour permettre de me répondre point par point. Il semble que cela n'ait pas été pas votre intention. Dans le but de me répondre, vous avez évoqué quelque chose de futile dont je n'avais pas parlé pour le contredire. Je vous invite à lire ce qu'est le sophisme de l'épouvantail : https://cortecs.org/materiel/sophismes-une-petite-collection/ (bas de page à droite en bleu) et ses variantes : https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89pouvantail_(rh%C3%A9torique) Vous dites notamment : "on ne peut pas bibliquement parlant parler que du contexte français. ça n’a pas de sens au vu du plan de Dieu et de la parole de Dieu qui s’adresse à toute l’humanité" : Encore une fois, ce n'est pas ce que j'ai dit. Je n'ai jamais voulu faire du contexte français une généralité et je n'ai aucunement nié que la Parole s'adressait à toute l'humanité. Le message du nouveau testament s'inscrit au sein du contexte de l'époque, il faut donc en tenir compte pour comprendre le sens des Écritures (je ne pense pas vous l'apprendre). Ce travail étant effectué, nous pouvons alors tenter d'appliquer le sens des Écritures dans notre contexte. > L'enseignement par les femmes était proscrit dans le contexte d'Ephèse (2 Timothée 2:12). Aujourd'hui doit-on toujours appliquer cette interdiction ? Je ne sais pas si vous parvenez à comprendre ma démarche, qui possède quelques subtilités. Il y a des contextes à prendre en compte, des situations isolées, des cas à part. Je vais de suite embrayer sur le fait de "philosopher", sur les "disputes de mots". Que voulez-vous dire par : ne pas vouloir convaincre "ceux qui souhaitent simplement débattre et philosopher" ? Refusez-vous la confrontation des idées ? ou alors pensez-vous que je sois là à débattre pour le plaisir de débattre ? Si oui, je prends cela comme une insulte. Je suis là pour éprouver les idées de chacun. L'herméneutique est, il me semble, un exercice qu'il faut faire avec l'aide du Saint-Esprit mais il requiert d'utiliser son cerveau également. Si les textes suffisaient, pourquoi Dieu évoque la nécessité des enseignants ? Que faites-vous lorsque vous méditez sur un passage ? Lorsque vous en parlez autour d'une table avec votre entourage ? N'est-ce pas philosopher et débattre ? "Comment se fait il que quelqu’un qui ne fait pas l’éloge de la masturbation tienne de tels propos?" : Vous faites bien de prendre le terme moins fort "défendre" par la suite. Il y a un fossé entre éventuellement permettre la pratique dans un cadre particulier, de manière presque gênée, et dire que la masturbation, "c'est magnifique, faisons sa promotion !". En ce sens je n'ai pas fait l'éloge de la masturbation. Je mettais donc en garde contre le désir de vouloir caricaturer de mes propos (avertir contre le sophisme de l'épouvantail par excellence). "je pense qu’il est impossible de toute façon de convaincre une personne qui elle même ne se situe pas" : Je pense que cette phrase a dépassé votre pensée. Il est bien plus difficile de convaincre quelqu'un qui possède un avis bien tranché, et celui qui a la même opinion que vous n'a pas besoin d'être convaincu. Celui qui adopte une position plutôt intermédiaire a peut-être la sagesse de ne pas prendre une position radicale qu'il ne saurait véritablement défendre. "’il y a des personnes qui ne comprendront pas même si cela leur était expliqué de 1000 manières" : Je vois cela comme une attaque ad personam (je n'ai pas la capacité de comprendre quoiqu'il en soit, ce qui est purement subjectif de votre part). Par ailleurs, de quel droit vous permettez-vous de m'associer cette citation qui ne concernait pas la masturbation ? Vu d'un certain angle, vous prétendez donc avoir usé suffisamment de pédagogie. N'est-ce pas prétentieux ? "Le Seigneur approuve justement les hommes et les femmes de conviction et qui tiennent un discours en rapport avec leur conviction… sinon c’est un péché" : A vous entendre, lorsqu'on fait face à une situation, il faut tout de suite trancher. N'est-ce pas là une incitation à juger précipitamment ? A laisser place à l'erreur ? Puis à se conforter dans sa position ? Finalement, ne peut-on pas avoir la conviction, pendant un certain temps (le temps de la réflexion, de l'échange et de la confrontation d'idées), que la bonne solution est la prudence et l'abstention ? "Par contre à partir du 1er et 2ème avertissement normalement selon la Parole on s’éloigne…" : Je ne peux vous empêcher de faire ce que vous voudrez. Je comprends votre quête de sanctification. Le dernier conseille que je peux vous donner c'est de faire attention de demeurer H24 avec ceux qui pensent comme vous, ça peut vous donner une fausse assurance que vous pensez juste. C'est face à la contradiction que vos positions sont éprouvées. Enfin, je remercie la modération de me laisser m'exprimer même si ça peut en titiller certains.


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