juin 30, 2013, 10:01 après-midi -  ntjufen

Grâce à Lucien M. qui a benoîtement mis le pied dans la mare aux canards d'Actu-chrétienne, je prends connaissance de l'existence d'un blog Dokimos. Très bien. Abonné à ce titre depuis le numéro 10 ou 11, j'en possède tous les numéros et en apprécie le contenu ainsi que tous les efforts des rédacteurs pour donner au lectorat des Dokimos une matière pas trop frelatée. Il va sans dire que vous avez mon soutien et mes bénédictions. Si j'interviens sous ce fil, c'est pour relever ce qui pour moi relève de la facilité et du suivisme doctrinal. Pp. 6-7-8 du numéro 25, j'ai cru pouvoir trouver une substance quelque peu scripturaire à tout ce discours sur le "Nom". Il s'agit de celui d'Élohim que nous nommons malencontreusement "Dieu" en francophonie, et de Yeshua (c'est ainsi que ses parents et disciples l'appelaient, dans une version ramassée et araméenne du Yehoshua hébraïque) que nous nommons "Jésus" en francophonie. Le ventre mou de l'article est dans cette phrase qui résume la hauteur de vos savoirs sur cette question: "Les juifs s'étaient interdit de verbaliser le nom de Dieu, appliquant ainsi le troisième commandement à la lettre : «Tu ne prendras point le nom de l'Éternel, ton Dieu, en vain » (Exode 20 : 7) Il me faudrait beaucoup d'espace pour remettre les choses à leur place, bibliquement et historiquement. Au passage, je me rends compte que vos sources sont indigentes : Adonaï est un pluriel (Sing. : adon- seigneur) et se traduirait en français par "Seigneur des seigneurs", puisqu'il colle à cet Élohim qui est tout-à-faitement pluriel. Je vois que le voile des talmudistes continue d'enténébrer la chrétienté, et que sur ce chapitre-là du Nom, les Karaïtes sont plus chrétiens que les chrétiens. Non, frères, Exode 20:7 n'a rien à voir avec le "Nom ineffable" des talmudistes. La grâce que nous avons reçue en Yeshua ne nous a guère privés du nom de YHWH. Et périsse le grec plutôt que le nom de mon Sauveur: Yeshua. Pardonnez mes longueurs et soyez encouragés dans votre entreprise. En Yeshua 'Mashiah, ntjufen