Les Dokimos



De plus en plus de Français ne croient plus en Dieu

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L'enquête de référence sur les valeurs des Français détaille le rapport à la foi de nos compatriotes. Les « sans-religion » sont désormais les plus nombreux.

Et la religion dans tout ça ? Avec l'incendie de Notre-Dame, les débats sur le burkini et la polémique récurrente sur les « racines chrétiennes » de la France, on pourrait croire que les religieux sont légion chez nous. Pourtant, la religion recule. En France, aujourd'hui, la moitié des adultes déclarent croire en Dieu, une légère baisse depuis dix ans. Mais, sans mauvais jeu de mots, le diable est dans les détails, et c'est vrai aussi de la pratique religieuse. Heureusement, pour nous aider à y voir plus clair, nous bénéficions des analyses de Claude Dargent et Olivier Galland. Le premier est professeur de sociologie, spécialiste du fait religieux ; le second est sociologue, et sa recherche porte sur les jeunes et leurs valeurs.

Historiquement, la France est un pays catholique, la « fille aînée de l'Église ». Cette religion reste celle d'une majorité relative de nos compatriotes, mais elle périclite. 7 % des personnes interrogées seulement se rendent à la messe au moins une fois par mois, contre 9 % en 2008. Au total, on compte, en 2018, 32 % de catholiques en France, dont 19 % ne sont pas pratiquants. C'est-à-dire qu'ils ne vont pas à l'église même pour les grandes fêtes (Pâques, Noël…), tout en se considérant comme catholiques. Pourtant, en 1981, on comptait encore 70 % de catholiques en France, dont 17 % de pratiquants réguliers, et 41 % de non-pratiquants.

Un écart générationnel

Que s'est-il passé ? Il y a tout d'abord un écart générationnel important : les catholiques pratiquants représentent moins de 3 % des 18-29 ans contre 16 % chez les 70 ans et plus. Ceux qui gardent une pratique religieuse du catholicisme sont surtout directeurs, cadres de direction et gérants, ou dans des professions intellectuelles et scientifiques. Il faut, par ailleurs, nuancer le désamour des jeunes pour l'Église catholique romaine. Si moins d'entre eux se déclarent religieux, ceux qui le sont revendiquent un niveau de religiosité plus important que leurs aînés, c'est-à-dire que le sentiment religieux est plus fort qu'avant chez ceux qui ont la foi.

Du côté des autres groupes religieux, assiste-t-on au même phénomène de désamour ? Oui et non : la proportion des personnes pratiquant une « autre religion » a triplé en quarante ans, passant de 3 à 10 % de la population adulte. Les minorités religieuses installées depuis longtemps en France (judaïsme et protestantisme) régressent, en revanche, les églises évangéliques croissent et comptent 1,6 % de la population française parmi leurs fidèles. Les religions orientales (bouddhisme, hindouisme) et le christianisme orthodoxe représentent moins de 0,5 % de la population chacune. En France, tous ces cultes restent donc relativement marginaux !

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Lien : https://www.lepoint.fr/debats/de-plus-en-plus-de-francais-ne-croient-plus-en-dieu-23-05-2019-2314705_2.php?utm_medium=Social&utm_source=Facebook&Echobox=1558623499#xtor=CS1-31-%5BEchobox%5D

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