Jésus, l’époux fidèle

Si les jours, les mois, les années passent et ne se ressemblent pas, Jésus notre époux est celui qui reste le même à perpétuité (Hébreux 13 :8). Il est celui qui s’appelle fidèle, saison après saison. Son amour pour celle qu’Il s’est choisie demeure intact, et cela en dépit de toutes les intempéries qui surviennent au cours du temps. Une chose est certaine : toutes ses promesses sont véritables. Au point où tout ce qui sort de Sa bouche demeure éternellement (1 Pierre 1 :25).

En tant qu’épouse de Christ, nous avons l’immense honneur d’être aimé de Celui qui est parfait. Il est dit dans Ephésiens 1 :23 que Jésus est établi comme étant celui qui est : « […] la plénitude de celui qui remplit tout en tous ». Réalisons ce que cela signifie. Si nous avons Jésus dans notre cœur nous sommes donc remplis de Sa plénitude c’est-à-dire remplis de qui Il est, et de ce qu’Il a. En saisissant cette réalité, on ne cherchera plus des miettes de bonheur, d’amour et de paix dans les choses de ce monde. Notre aspiration d’être heureux ne sera pas fondée sur un homme ou sur une femme, mais sur Jésus seul.

« […] selon les richesses de sa gloire, il vous donne d’être puissamment fortifiés par son Esprit dans l’homme intérieur, en sorte que Christ habite dans vos cœurs par la foi ;afin qu’étant enracinés et fondés dans la charité, vous puissiez comprendre avec tous les saints quelle est la largeur et la longueur, la profondeur et la hauteur, et connaître la charité de Christ qui surpasse toute connaissance, afin que vous soyez remplis de toute la plénitude de Dieu » Ephésiens 3 :16-19.

Pour être rempli de la plénitude de Dieu, il nous faut comprendre et connaitre Son amour.

David a dit au Seigneur : « Ta science est trop merveilleuse pour moi, elle est si haut élevée que je ne saurais l'atteindre » (Psaumes 138 :6).

Jésus notre époux est rempli d’attention envers nous tous les jours, mais le plus souvent nous ne comprenons pas, nous ne prêtons pas assez attention à Son amour. Que le Seigneur nous illumine afin que l’on vive pleinement Son amour.

L’ÉPOUX QUI COMPATIT À NOS FAIBLESSES

« Ainsi, puisque nous avons un Souverain Grand-Prêtre, Jésus, le Fils de Dieu, qui a traversé les cieux, tenons ferme notre confession. Car nous n'avons pas un Grand-Prêtre qui ne puisse avoir compassion de nos infirmités; mais, nous avons celui qui a été tenté comme nous en toutes choses, mais sans pécher. Approchons donc avec assurance du trône de la grâce, afin d'obtenir miséricorde et de trouver grâce, pour être secourus dans le temps convenable » Hébreux 4 :14-16.

Bien qu’étant parfait, sans défaut, n’ayant jamais péché, notre Seigneur Jésus compatit à nos faiblesses. Compatir, c’est prendre part aux maux de l’autre. Le mot faiblesse vient d’astheneia qui signifie : manque de force, faiblesse, infirmité du corps et de l’esprit. Le corps peut être mal constitué ou être malade. La faiblesse de l’esprit renvoie au manque de force et de capacité nécessaire pour comprendre, pour faire de grandes et glorieuses choses, pour contenir les désirs malsains, ou encore supporter les épreuves et les difficultés.

Afin de mieux nous comprendre, notre maître s’est fait 100% homme, tout en restant 100% Dieu. Il a vécu dans ce monde de péché, côtoyé les humains, et éprouvé les mêmes sentiments que nous. Il a été l’exemple parfait, car Il n’a jamais péché. Dans sa grâce, nous sommes invités à nous approcher de Lui, tels que nous sommes : « Car il sait bien de quoi nous sommes faits, se souvenant que nous ne sommes que poussière » (Psaumes 103 :14).

À la croix, Jésus nous a accordé pleinement Sa grâce, mais remarquons que l’ennemi cherchera toujours à nous en déposséder. C’est ce qui se passe quand on se rend compte que l’on a péché. L’ennemi en profite pour envoyer des pensées telles que « ce n’est pas la peine de prier, tu ne mérite vraiment pas la grâce de Dieu ».

Nous savons que le Seigneur est Saint, nullement Il ne tolère le péché, mais n’oublions pas qu’Il est notre avocat (1 Pierre 2 :1) et notre Père. Quand nous sommes sincères envers Lui, nous pouvons implorer sa grâce pour nos manquements.

Là où nos semblables peuvent se lasser ou manquer de patience envers nous, Jésus compatit, en nous accordant sa miséricorde et la délivrance. « Je t'ai fait connaître mon péché et je n'ai point caché mon iniquité ; j'ai dit : J'avouerai mes transgressions à Yahweh ! Et tu as porté la peine de mon péché. Sélah. Que tout fidèle te prie au temps convenable ! Si de grandes eaux débordent, elles ne l'atteindront point. Tu es mon asile, tu me gardes de la détresse, tu m'environnes de chants de triomphe à cause de ta délivrance. Sélah. Je te rendrai intelligent, je t'enseignerai la voie dans laquelle tu dois marcher ; je te guiderai, mon œil sera sur toi » Psaumes 32:5-8.

Ne soyons donc pas indifférents devant un tel amour, réalisons que la grâce de Dieu nous rend capables malgré la faiblesse de la chair.

Bien que nous soyons des serviteurs inutiles (Luc 17 :10), le maître nous rend capables de faire Son œuvre. N’est-ce pas extraordinaire ?

Ne manquons plus de nous réfugier et de nous appuyer sur notre époux avec confiance, car dans nos infirmités Il nous fait la promesse de nous rendre intelligents, de nous enseigner et nous guider pour savoir comment faire.

L’ÉPOUX ATTENTIONÉ

« Comme il parlait encore, il vint des gens de chez le chef de la synagogue qui lui dirent : Ta fille est morte, pourquoi donnes-tu encore de la peine au Maître ? Mais aussitôt que Jésus eut entendu cela, il dit au chef de la synagogue : Ne crains pas, crois seulement. Et il ne permit à personne de le suivre, si ce n'est à Pierre, à Jacques et à Jean, frère de Jacques. Ils arrivèrent à la maison du chef de la synagogue, où Jésus vit le tumulte, c'est-à-dire ceux qui pleuraient et qui poussaient de grands cris. Il entra, et leur dit : Pourquoi faites-vous tout ce bruit, et pourquoi pleurez-vous ? La petite fille n'est pas morte, mais elle dort. Et ils se moquèrent de lui… » Marc 5 :35-40.

Lorsque nous perdons confiance dans nos épreuves, notre époux ne manque pas de nous rassurer. Il nous montre que la situation n’est pas aussi catastrophique que nous le pensons, puisqu’Il est la solution. Mais est-ce que nous prêtons attention à Sa parole ? Même avant que l’épreuve survienne, nous avons déjà été avertis pour ne pas être surpris.

Quand son peuple est attaqué, Jésus est le héros : « Yahweh, ton Dieu, est au milieu de toi comme le Puissant qui sauve » (Sophonie 3:17).

Sa fidélité suffit à nous protéger (Psaumes 91:4). « Que mille tombent à ton côté, et dix mille à ta droite, tu ne seras pas atteint ; de tes yeux tu regarderas, et tu verras la rétribution des méchants. Car tu es mon refuge, ô Yahweh ! Tu fais du Très-Haut ta demeure. Aucun malheur ne s'approchera de toi, aucun fléau n'approchera de ta tente. Car il ordonnera à ses anges de te garder dans toutes tes voies ; ils te porteront sur les mains, de peur que ton pied ne heurte contre une pierre » Psaumes 91 :7-12.

Quand nous subissons des attaques, nous ne sommes pas atteints, car l’ennemi ne peut arriver à ses fins. Inutile d’avoir peur, puisque notre merveilleux époux veille sur nous jour et nuit. Il envoie une escorte d’ange pour nous protéger.

Dieu n’est pas le Dieu des sensations. Comprenons que quoi qu’Il se passe, Il reste fidèle à sa parole. Parfois nous ne sentons pas Sa présence, nous avons l’impression qu’Il ne nous écoute pas. Toutefois, rassurons-nous car Il a promis : « […], je suis avec vous tous les jours jusqu'à la fin du monde » (Matthieu 28 :20).

Notre Seigneur est tellement infini que les tous les adjectifs que l’on pourrait utiliser pour le qualifier et le décrire sont bien trop insuffisants.

Tâchons toujours d’avoir un cœur rempli de reconnaissance envers nous époux. Tout ce que Dieu fait dans nos vies doit nous pousser à l’aimer davantage de tout notre cœur, de toute notre âme et de toute notre pensée.

Tout ce que le Seigneur accomplit dans nos vies est innombrable. Que pouvons-nous Lui rendre en retour pour tous ces bienfaits (Psaumes 116 :12) ? Ne nous refusons pas à notre époux, abandonnons nos vies entièrement entre ses mains, soyons passionnés de Lui car Il est si digne d’être adoré.

« Si j'avais faim, je ne t'en dirais rien, car le monde est à moi et tout ce qu'il renferme. Mangerais-je la chair des gros taureaux ? Et boirais-je le sang des boucs ? Offre à Dieu la reconnaissance et accomplis tes vœux envers le Très-Haut ! Invoque-moi au jour de ta détresse, je te délivrerai, et tu me glorifieras » Psaumes 50 :12-15.

M.S.