Nous ne sommes pas sans savoir que l’activité démoniaque est bel et bien réelle. En effet, lors de sa chute relatée au chapitre 14 du livre d’Esaïe, Satan a entraîné dans sa rébellion un tiers des anges (Apocalypse 12 :4), lesquels sont devenus des démons, mot issu du grec « daimôn, -onos », qui signifie dieu ou génie. De ce fait, l’apôtre Jean nous avertit : « C'est pourquoi réjouissez-vous, cieux, et vous qui habitez dans les cieux. Malheur à la terre et à la mer ! Car le diable est descendu vers vous, animé d'une grande colère, sachant qu'il a peu de temps » (Apocalypse 12 :12). Dans cette chute, plusieurs des démons sont tombés dans la mer, certains sur la terre et d’autres sont restés au niveau du ciel astral. Ces anges, qui ont perdu leur dignité, entraînés par la rébellion de leur leader sont en quête d’adoration et parcourent la terre dans ce but. Ainsi, « Nous savons que nous sommes de Dieu, et que le monde entier est sous la puissance du malin » (1 Jean 5 :19).
La Bible condamne de tout temps l’idolâtrie qui désigne le culte rendu aux idoles et non à l’Eternel. Or, derrière chaque idole ou représentation se cache un démon. Différents noms d’idoles sémitiques, babyloniennes, grecques ou romaines issus de la mythologie sont dénoncés dans la Bible. L’apôtre Paul, donna par ailleurs des précisions au sujet de la classification des démons : […] Car nous n'avons pas à lutter contre la chair et le sang, mais contre les dominations, contre les autorités, contre les princes de ce monde de ténèbres, contre les esprits méchants dans les lieux célestes » (Ephésiens 6 :10). L’esprit dont il est question dans cet article est communément appelé « la sirène des eaux ». C’est une domination qui influence des villes, des pays, des mentalités et travaille en cohésion avec toutes les autres catégories de démons. Que nul ne s’offusque de ce terme, car si l’homme a reçu la capacité de nommer les animaux, il est également en mesure de le faire pour toute autre créature. Nous allons donc tenter de voir ses attributs, son culte et ses manifestations d’une culture à l’autre et la manière dont elle impacte aujourd’hui nos sociétés et nos églises.
Vous avez dit Sirène ?
Voici le sens premier que le Larousse donne au mot sirène : « Dans la mythologie, démon marin femelle représenté sous forme d'oiseau ou de poisson avec tête et poitrine de femme et dont les chants séducteurs provoquaient des naufrages ». Le deuxième sens du terme est : « Femme douée d'une séduction dangereuse ». D’après la mythologie, initialement pourvue d’ailes, c’est en tombant dans la mer que la sirène aurait hérité d’une queue de poisson. Hybride issue du croisement d’innombrables légendes, elle est représentée dans toutes les civilisations comme « la déesse ou la mère des eaux ». Emblème national du Danemark -« den lille havfrue » - la Petite Sirène, elle est la « Loreleï » du Rhin , « la reine des côtes » ou « Mamy wata » en Afrique, « Mamy Vishnu » chez les hindouistes, « la fée Morgane » chez les bretons, l’Aphrodite grecque née de l’écume et son équivalent romain Vénus. Astarté, protectrice des marins chez les phéniciens, elle est l’Isis égyptienne et existe sous d’innombrables déclinaisons. Voici un extrait d’un hymne retrouvé sur le sanctuaire d’Isis au bord du Nil et qui se trouve au musée d’Alexandrie : « […] parce qu'à toi seule tu es toutes les autres déesses qu'invoquent les peuples ».
Elle est passée de Sémiramis à « la Vierge Marie » et à la Reine du ciel (Jérémie 7 :18) et règne sur les hauts lieux d’idolâtrie comme Lourdes, Fatima, Notre dame de Guadalupe à Mexico, Medjugorje, la statue de la liberté ou ce que l’on appelle les « fontaines de dévotion ». Parfois elle est simplement une jeune femme irrésistible avec une longue chevelure qui siège dans les courants d’eau : nymphe (d’où la nymphomanie), ondine, muse, fée ou aspara chez les cambodgiens, elle est toujours « divinement belle ». Son culte est marqué par des offrandes : fleurs, parfums, vêtements, bijoux, mais aussi libations et orgies sexuelles qui lui sont souvent adressées à proximité d’un point d’eau. Les aspirants à la richesse s’adressent souvent à elle en échange de leur célibat ou de leur fécondité. Tantôt déesse-mère, tantôt femme fatale, aimante ou cruelle, elle est l’égérie de la beauté et de la volupté, de la fécondité et de l’abondance, de la bonne fortune, de la sexualité débridée, de la séduction aussi bien physique que spirituelle. Son amphibie et son ambivalence expliquent sa capacité à muter. Quoique souvent manifesté sous des traits féminins, l’esprit de la sirène a aussi ses avatars masculins dont Apollon, dieu de la beauté, des arts et de la prophétie. En effet les démons sont asexués, ce qui leur permet donc de s’incarner en homme ou en femme avec différents attributs et s’adapter au gré des populations et de leurs croyances.
Fascination, séduction, adoration
Les artistes de tout temps ont rendu hommage à l’esprit de la sirène en poésie, en chanson, en peinture. D’Aristote à Francis Cabrel, en passant par Baudelaire avec « l’hymne à la beauté » dont voici la dernière strophe : « De Satan ou de Dieu, qu'importe ? Ange ou Sirène, Qu'importe, si tu rends, fée aux yeux de velours, Rythme, parfum, lueur, ô mon unique reine ! L'univers moins hideux et les instants moins lourds». Cela se passe de commentaires !
Si cet esprit agit depuis les temps anciens, ses activités sont plus que jamais d’actualité et ont même connu un accroissement exponentiel grâce à l’avancée des nouvelles technologies. Les médias sont le meilleur moyen pour la propagande de cette entité. Elle gère les domaines du show business, de la mode, le culte de l’image en général. Son influence est telle que certains parviennent à un point où l’apparence devient une obsession qui les pousse à recourir à la chirurgie pour changer leur aspect physique. D’autres seront acculés par les troubles alimentaires comme l’anorexie et ce, pour toujours correspondre au standard de la beauté établi par les médias (voir notre article « Etre ou paraître ? Telle est la question » paru dans Les Dokimos n° 12).
La machine de production qu’est Hollywood est l’un des plus grands promoteurs de la sirène.
Tout le monde brigue le rêve américain ? Qu’à cela ne tienne ! Il sera incarné à l’écran par une belle jeune femme, pulpeuse et voluptueuse souvent vêtue de rouge (mais pas seulement) qui sera l’objet de toutes les convoitises (Marilyn Monroe). C’est le concept de la femme écarlate, symbole de toutes les tentations et de la réalisation de tous les désirs. L’écrivain et occultiste britannique, Aleister Crowley, son plus fervent adorateur, la nomma « Babalon » et voici l’une de ses citations la concernant : « Qu’il regarde la coupe où le sang est mêlé, car le vin de la coupe est le sang des saints. Gloire à la Femme Écarlate, Babalon la Mère des Abominations qui chevauche la Bête, car elle a projeté leur sang aux quatre coins de la terre et vois ! Elle l’a mélangé dans la coupe de prostitution ». Cela n’est pas sans nous rappeller Apocalypse 17 :4-5: « Cette femme était vêtue de pourpre et d'écarlate, et parée d'or, de pierres précieuses et de perles. Elle tenait dans sa main une coupe d'or, remplie d'abominations et des impuretés de sa prostitution. Sur son front était écrit un nom, un mystère : Babylone la grande, la mère des impudiques et des abominations de la terre ». L’apôtre Jean précisa au sujet de cette vision qu’à la vue de cette femme, il fut dans « l’étonnement » autrement dit fasciné !
Des « films cultes » (qui portent bien leur nom) comme « Basic Instinct » avec Sharon Stone, où « Les liaisons dangereuses », adaptation du livre de Chordelos de Laclos (1741-1803), sont autant d’hommages à l’esprit de la sirène et d’incitation à toutes les dérives sexuelles.
Les enfants ne sont pas épargnés et des supports à leur attention sont adaptés avec des messages subliminaux pour éveiller leur sensualité ! Autrefois, les héroïnes de Disney telles que Blanche-Neige ou Aurore (la Belle au Bois Dormant), représentaient les idéaux féminins d’antan, travailleuses, sobres dans leur tenue et attendant le prince charmant. Elles ont évolué et sont devenues exotiques, rebelles et provocatrices : si la fée clochette arborait déjà une mini robe et un décolleté en 1953, c’est « Arielle la petite sirène » en 1989, qui la première se montrera en bikini. Ensuite Esméralda dans « Notre Dame de Paris » exécutera une danse du ventre et Jasmine d’« Aladin » apparaîtra en rouge, le ventre à l’air en pleine révolte contre l’autorité de son père…
Cet esprit suscite la fascination, séduit et pousse à l’adoration voire même à l’émulation. En effet, la plupart des démons qui sont tombés étaient des anges adorateurs ou messagers. Ainsi, l’inspiration dans la musique et la danse sont les terrains les plus favorables à cet esprit. Déchus mais toujours pourvus de leurs aptitudes musicales, ils sont très bien placés pour corrompre et pervertir la musique afin de récupérer l’adoration qu’elle suscite. Ainsi, il inspire différentes danses, toutes plus sensuelles les unes que les autres : danse orientale, lambada, aspara, tango, slow, merengue, paso doble, zouk-love, bobaraba, ndombolo…
L’esprit de la sirène a mis en place un panthéon d’idoles dont elle tire les ficelles dans différents domaines. Ces idoles sont considérées comme des modèles en raison de leur cote de popularité. Aux États-Unis, « Madonna », dont le nom assez évocateur signifie « représentation de la Vierge », est une de ces idoles qui ont marqué ces trente dernières années. Sacrée « reine de la pop », elle incarne parfaitement cet esprit. Tantôt elle est sur scène provocante, embrassant des femmes, tantôt elle est bienfaitrice des enfants au Malawi, allant même jusqu’à en adopter. Quel contraste ! Plus récemment, Rihanna, Beyoncé et Lady Gaga qualifiées de « divas » (littéralement « déesses » en latin) sont devenues des archétypes de la sirène. Dans l’un de ses spectacles, Lady Gaga invita ses fans à adorer la représentation d’une bête qui était sur scène derrière elle, laquelle bête finit par dévorer les figurants. Par ailleurs, elle s’expose avec un chapeau en forme de « Baphomet », divinité animale mi-homme mi-femme adorée en tant que Lucifer. En France, Mylène Farmer « reine de la provoc et du mystère » se veut une prêtresse antichrist qui promulgue ouvertement la débauche. La liste est longue et il est impossible de l’énumérer en détail. Ce sont les chantres de la débauche et de l’immoralité qui drainent des milliers d’adorateurs dont ils suscitent le désir incandescent. Alors que Dieu a créé l’homme à son image, l’esprit de la sirène inspire des modèles auxquels les hommes s’identifieront de manière avilissante.
Pour les puritains, il y a plus raffiné : ces « philanthropes » hommes ou femmes qui, sous l’apparence de bienfaiteurs, séduisent les masses par « leur grandeur d’âme ». Grâce aux médias qui font office de prophètes, ils attirent ainsi sur eux une attention et une admiration proches de la dévotion. Prenons l’exemple de ces premières dames, muses de leurs puissants époux, qui sont souvent présidentes ou ambassadrices d’œuvres caritatives, qui semblent avoir des intentions nobles mais dont le but final est souvent la recherche de popularité.
La confusion des genres
Parmi les nombreux fruits infects de cet esprit il y a la féminisation du genre masculin. Si les femmes se masculinisent relativement peu (du moins en apparence), de plus en plus d’hommes, fussent-ils hétérosexuels, adoptent un comportement efféminé. Ils s’entretiennent à un tel point que la coquetterie n’est plus seulement une affaire de femmes. Les instituts de beauté pour hommes pullulent, leurs pantalons sont de plus en plus serrés et leurs décolletés deviennent plongeants. Les sacs à main se portent sur l’avant-bras et le rose n’est plus une couleur réservée aux filles ! Les hommes aussi s’épilent désormais les sourcils, soulignent leur regard avec du crayon noir et glossent leur lèvres pour leur donner un air plus pulpeux. Ils maintiennent leurs silhouettes athlétiques, se sculptent des corps « d’Apollon » et adoptent une démarche langoureuse et déhanchée. La sexualité se débride et l’homosexualité, l’échangisme, le sadomasochisme, la bisexualité, qui figuraient autrefois dans les manuels listant les troubles mentaux sont légitimés au nom de la liberté. L’émergence de mouvements prônant le féminisme, la révolution sexuelle, les associations LGBT (Lesbienne, gays, bisexuels et transgenres) sont évidemment l’œuvre de l’esprit de la sirène.
Avatars et manifestations bibliques
Le livre de Samuel au chapitre 5 nous relate l’épisode du dieu national des philistins ou plutôt de leur idole qui, à trois reprises, tomba face contre terre en présence de l’arche de l’Eternel. Il s’agit du dieu Dagon dont Samson extermina les adeptes et détruisit le temple en même temps qu’il se donnait la mort. Dieu masculin, Dagon était mi-homme mi-poisson ! Les philistins en faisaient le père de Baal, équivalent masculin d’Astarté.
Esaïe 34 :14 fait mention du « spectre de la nuit ». Le mot hébreux utilisé ici est « Leila », en français Lilith (version Darby), et signifie « la nocturne », démon à corps de femme avec des ailes de rapace. Il s’agit d’un succube (ou femme de nuit) qui visite l’homme ou la femme pendant son sommeil pour provoquer des « pollutions nocturnes » causées par les « rêves érotiques ». Elle se nourrit de la semence des hommes qui tombe à terre lors de la masturbation et dévore les enfants des femmes en couche. De nombreux récits font mention d’elle dans la culture juive.
En Zacharie 5, le prophète relate une vision dans laquelle il voit « deux femmes avec des ailes de cigogne » emporter l’épha de l’iniquité au pays de Schinéar, c'est-à-dire à Babylone. Symbole de fécondité et de maternité, nous relevons que la cigogne est qualifiée d’impure (elle se nourrit de reptiles et d’insectes nuisibles) selon Lévitique 11 : 19. Ceci montre la nature démoniaque des créatures mentionnées en Zacharie 5. Notons par ailleurs que le mot cigogne se dit « hasida » en hébreux et signifie l’affectueuse, la pieuse, la fidèle, ce qui montre le paradoxe et la subtilité d’une telle image. Une apparence de piété pour une manifestation démoniaque.
Certaines femmes de la Bible ont incarné l’esprit de la sirène, comme l’opiniâtre femme de Potiphar aux instances de laquelle Joseph résista ce qui lui valut d’être faussement accusé et jeté en prison (Genèse 39 : 6-20). Cet esprit peut aussi dominer sur une famille ou sur une ville. Ainsi, Hérodias, femme adultère et manipulatrice, obtint la mise à mort de Jean-Baptiste grâce aux charmes de sa fille qui dansa pour séduire son oncle Hérode (Matthieu 14 : 6-11). Il existe aussi des hommes comme Absalom qui était d’une beauté parfaite (1 Samuel 14 : 25) et qui par la ruse et la séduction manipula le peuple pour être établi juge pour ensuite supplanter la royauté de son père David.
« Car les lèvres de l'étrangère distillent le miel, et son palais est plus doux que l'huile; mais à la fin elle est amère comme l'absinthe, aiguë comme un glaive à deux tranchants. Ses pieds descendent vers la mort, ses pas atteignent le séjour des morts. Afin de ne pas considérer le chemin de la vie, elle est errante dans ses voies, elle ne sait où elle va » Proverbes 5 :3-6.
L’Eglise Infiltrée !
L’esprit de la sirène ne convoite pas que le monde car c’est dans les assemblées chrétiennes qu’elle se délecte le plus de l’adoration. La sirène de la mythologie grecque avait la particularité d’être prophétesse du royaume d’Hadès, dieu du séjour des morts, et aussi une excellente musicienne qui dévorait les marins naufragés. « Soyez sobres, veillez. Votre adversaire, le diable, rôde comme un lion rugissant, cherchant qui il dévorera » 1 Pierre 5 :8.
Dans une assemblée locale, la personne animée de cet esprit va souvent intégrer le groupe de louange et chercher à y introduire des rythmes mondains. Elle visera les conducteurs pour les séduire et les contrôler. Narcissique, elle use de sa beauté, de sa belle voix et de ses talents musicaux pour épater, captiver l’assistance et fasciner. Au lieu d’adorer, elle sera adorée.
Si elle est célibataire, du mariage elle ne voudra pas ! Si elle est mariée, toujours adultère elle sera ! Elle sait flatter et valoriser ses interlocuteurs pour les mettre à l’aise tout en se minimisant pour mieux attaquer par la suite. Elle a l’apparence de la piété mais renie ce qui en fait la force : la sainteté (2 Timothée 3 :5). Elle est souvent source de convoitise et de troubles. N’ayant aucun respect pour la famille, elle insuffle un esprit de libertinage pour provoquer adultères et divorces. Elle cause aussi des dégâts dans la vie des célibataires pour au final entraîner toutes ses victimes à abandonner la sanctification et tomber dans l’apostasie. La subtilité réside aussi dans le fait que ces personnes peuvent ne pas être belles ou chantres, mais elles restent cependant très attractives. Leurs dons spirituels sont manifestes et leur charisme est tel que l’on peut s’y méprendre : elles prêchent, prophétisent, enseignent et ont la rhétorique. « Car Dieu ne se repent pas de ses dons et de son appel » Romains 11 :29. Dans ce cas de figure, elles joueront de leur autorité et de leur crédibilité de sorte que l’on sera obligé de leur accorder du crédit.
Le Seigneur nous a très clairement mis en garde contre cet esprit : « Mais ce que j'ai contre toi, c'est que tu laisses la femme Jézabel, qui se dit prophétesse, enseigner et séduire mes serviteurs, pour qu'ils se livrent à l'impudicité et qu'ils mangent des viandes sacrifiées aux idoles. Je lui ai donné du temps, afin qu'elle se repentît, et elle ne veut pas se repentir de son impudicité» (Apocalypse 2 : 20-21).
Il est évidemment impossible de parler de l’esprit de la séduction sans parler de Jézabel qui signifie « sans cohabitation ». La Jézabel de l’ancien testament était une adoratrice d’Astarté, il n’y a donc rien de plus normal qu’elle soit animée de l’esprit de son idole. Notons aussi que le Seigneur promet aux vainqueurs de l’église de Thyatire la verge de fer et l’étoile du matin, c’est à dire l’autorité et l’éclat. En effet, cet esprit a pour but principal de s’emparer du bâton de commandement car il ne supporte pas l’autorité. Il a un désir démesuré de reconnaissance et d’estime. Pour réussir dans ses entreprises et dans les meilleurs des cas, il utilise l’intimidation, la manipulation, l’usurpation, la ruse, la flatterie et les fausses prophéties. Il n’hésitera pas à verser « des larmes de crocodile » pour susciter la pitié. « Comme des scories d'argent appliquées sur un vase de terre, ainsi sont des lèvres brûlantes et un cœur mauvais. Par ses lèvres celui qui hait se déguise, et il met au dedans de lui la tromperie. Lorsqu'il prend une voix douce, ne le crois pas, car il y a sept abominations dans son cœur. S'il cache sa haine sous la dissimulation, sa méchanceté se révélera dans l'assemblée » (Proverbes 26 : 23-26). Dans le pire des cas, cette entité n’hésitera pas à tuer pour parvenir à ses fins comme le confirme l’histoire de Jézabel et conformément à ce qui est suggéré dans l’expression « ivre du sang des saints » en Apocalypse 17 :6.
La sirène fuit la repentance et non le péché car c’est un esprit de rébellion et de révolte. Sa doctrine pénètre les profondeurs de Satan (Apocalypse 2 :24). Elle caractérise parfaitement le mystère de l’iniquité dont a parlé l’apôtre Paul dans 2 Thessaloniciens 2:7.
Comprenons que cet esprit cherche à posséder tout chrétien et en particulier les leaders. Le refus du renoncement de soi, de la crucifixion de la chair et de ses passions, du brisement et de la séparation totale d’avec le monde, seront autant de portes ouvertes à cet esprit.
« Voici, l'obéissance vaut mieux que les sacrifices, et l'observation de sa parole vaut mieux que la graisse des béliers. Car la désobéissance est aussi coupable que la divination, et la résistance ne l'est pas moins que l'idolâtrie et les téraphim » 1 Samuel 15 : 22-23.
Pour être délivré de cet esprit, la personne doit prendre conscience de son état, se repentir sincèrement et entreprendre une véritable adoration, en se soumettant au Saint-Esprit et en marchant dans la sanctification.
« Je lui ai donné du temps, afin qu'elle se repentît, et elle ne veut pas se repentir de son impudicité. Voici, je vais la jeter sur un lit, et envoyer une grande tribulation à ceux qui commettent l’adultère avec elle, à moins qu'ils ne se repentent de leurs oeuvres. Je ferai mourir de mort ses enfants; et toutes les Églises connaîtront que je suis celui qui sonde les reins et les coeurs, et je vous rendrai à chacun selon vos œuvres » Apocalypse 2 : 21-23.
Source: Les Dokimos N° 15, rubrique La sentinelle
cassen ¶
5 Janvier 2012 17:05c très très con tout se charabia pour dire des aneries pareilles sa me fait gerbé
Répondrelesdokimos ¶
5 Janvier 2012 18:00Et pourtant ce qui est dit ce sont des vérités bibliques. Vous pouvez y croire ou non, cela n'y changera strictement rien. Que Dieu vous bénisse.
Répondrecassen ¶
5 Janvier 2012 17:07mais le dessin est tros kifan
RépondreJino ¶
20 Juin 2012 21:32Je viens à l'instant de lire ce très bel article que je trouve profond, juste, et parfaitement référencé.
Je sais de quoi je parle, et j'ai pu être délivré de cet esprit démoniaque aussi simplement qu'en appliquant la recommandation qui clôture cet article (le paragraphe juste avant le dernier passage biblique en gras).
C'était il y a quelques mois déjà.
Cassen, ouvrez grands vos yeux et votre intelligence, vous constaterez combien tout cela est la triste vérité.
Je vous souhaite de chercher Dieu rapidement.
RépondreLobah ¶
20 Février 2014 18:56Que Dieu soit loué.
Répondrenewyerushalmi ¶
21 Février 2014 18:15http://fr.divertissement.yahoo.com/video/dark-horse-official-katy-perry-002101598.html
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