Il existe un grand nombre de moyens de contraception, les plus connus étant la pilule et le préservatif. Est considéré comme moyen de contraception, selon l'encyclopédie Larousse, les « méthodes visant à éviter, de façon réversible et temporaire, la fécondation d'un ovule par un spermatozoïde ».
Il ne faut donc pas confondre contraception et contragestion. Cette dernière est l'ensemble des méthodes qui empêchent la nidation de l'ovule fécondé dans l'utérus, tels que le stérilet, la pilule du lendemain, la pilule abortive ou encore l'avortement chirurgical. Ces moyens sont à proscrire absolument car ils provoquent la mort d'un être humain.
Bible et contraception
La Bible ne parle pas vraiment de la contraception sauf peut-être une fois et ce, de manière indirecte, dans le passage de Genèse 38:9. Onan, fils de Juda, préféra éjaculer hors de sa femme Tamar afin de ne pas donner une descendance à son frère Er, décédé quelque temps auparavant. A cette époque, il existait une coutume, qui devint par la suite une loi, celle du rachat. «Lorsque des frères demeureront ensemble, et que l’un d’eux mourra sans laisser de fils, la femme du défunt ne se mariera point au dehors avec un étranger, mais son beau-frère ira vers elle, la prendra pour femme, et l’épousera comme beau-frère. Le premier-né qu’elle enfantera succédera au frère mort et portera son nom, afin que ce nom ne soit pas effacé d’Israël. Si cet homme ne veut pas prendre sa belle-sœur, elle montera à la porte vers les anciens, et dira: Mon beau-frère refuse de relever en Israël le nom de son frère, il ne veut pas m’épouser par droit de beau-frère. Les anciens de la ville l’appelleront, et lui parleront. S’il persiste, et dit: Je ne veux pas la prendre, alors sa belle-sœur s’approchera de lui en présence des anciens, lui ôtera son soulier du pied, et lui crachera au visage. Et prenant la parole, elle dira: Ainsi sera fait à l’homme qui ne relève pas la maison de son frère. Et sa maison sera appelée en Israël la maison du déchaussé » (Deutéronome 25:5-10). C'est cette loi qui permit à Boaz d'épouser Ruth, et permit à Naomi d'avoir un fils dans sa vieillesse (Ruth 4:17). Dans le passage qui nous intéresse, Dieu ne condamne pas à proprement parler le fait que Onan se soit retiré avant l'éjaculation, mais plutôt qu'il ait eu une attitude égoïste et injuste « sachant que cette descendance ne serait pas à lui, se souillait à terre lorsqu'il allait vers la femme de son frère, afin de ne pas donner de descendance à son frère» (Genèse 38:9).
Ce verset ne peut donc pas être utilisé pour interdire l'utilisation de moyens de contraception. Toutefois, un détail dans cette histoire nous ouvre un incroyable champ de recherche. En effet, ce passage nous apprend que les israélites connaissaient et pratiquaient au moins une méthode contraceptive. La contraception n'a pas commencé en 1965 avec l'apparition de la pilule mais dès que l'homme a compris qu'un enfant pouvait être conçu suite à un rapport sexuel, il s'est mis en quête du moyen le plus efficace pour continuer d'avoir une vie sexuelle sans pour autant avoir des enfants. Le contexte dans lequel ce désir a pu se manifester est varié : relations extra-maritales, inceste, prostitution; de même que les fins recherchées : éviter la honte d’un enfant illégitime pour les non mariées, garder une source de revenus pour les prostituées, espacer ou limiter les naissances pour les femmes mariées, voire préserver leur santé et/ou leur beauté.
Bref historique de la contraception
Le second moyen de contraception le plus ancien, après celui d'Onan, c'est le préservatif. Selon toute vraisemblance, les égyptiens de l'antiquité, et ce dès 4000 av. J.C., l'utilisaient. Il était fait à partir de boyaux d'animaux (chat, mouton), de vessie de porc ou en papier de soie huilé, en soie ou en velours. Dans un premier temps, son utilisation avait pour but d'éviter aux soldats égyptiens d'attraper des maladies vénériennes. Ce n'est que plus tard qu'il fut utilisé comme moyen de contraception. Outre l'utilisation de cet « étui », les égyptiens buvaient des décoctions plus ou moins fantasques comme celles décrites sur le papyrus de Kahum, préconisant du natron, qui était un mélange de carbonate de sodium liquide, et de larmes de crocodile. Le papyrus d'Ebers recommande, entre autres, un emplâtre de gomme d'acacia. Les physiologistes modernes ont démontré qu'en fermentant, cette gomme d'acacia produit de l'acide lactique, inhibiteur de la migration des spermatozoïdes vers les trompes. Y sont aussi d'écrits de nombreux breuvages issus de plantes censées contenir des éléments stérilisants comme l’aubépine ou le lierre terrestre qui ont des propriétés astringentes c'est à dire qu'elles crispent les muqueuses et provoquent des fausses couches.
Quant aux femmes mésopotamiennes, elles s’introduisaient dans l’utérus des petites pierres plates et polies. Cela donnait le même résultat que les stérilets que nous connaissons. Quand aux araméennes de confession hébraïque, sur le conseil de rabbins, elles utilisaient le « moukh », une sorte d'éponge insérée au fond du vagin qui empêchait les spermatozoïdes d'atteindre l'utérus. Les femmes grecques et romaines avaient elles aussi leurs méthodes. L'une d'entre elle était l'ingestion de racine du lacet, ou carotte sauvage. Cet abortif naturel, déjà connu au temps d’Hippocrate, est à la base de la pilule du lendemain crée en 1986.
Certes, toutes ces méthodes, qui réussissaient plus ou moins, étaient et sont toujours une manière de contrôler les naissances mais il ne faut pas oublier l'aspect « assouvissement du désir » envers sa femme ou son mari. Car évidement il n'est pas besoin de préciser que l'acte sexuel ne devrait avoir lieu que dans le cadre du mariage.
C'est avec l'ère chrétienne que la pensée générale en matière de contraception changea et pour longtemps. Elle était interdite et classée dans la catégorie des pêchés mortels au même titre que l'avortement et l'infanticide. Au moyen-âge, il était préférable d'abandonner l'enfant et de le laisser aux bons soins de la divine providence : l'église. A cette époque et encore aujourd'hui dans certaines familles dites intégristes « l'idéologie religieuse définit le sperme de l’homme médiéval comme étant l’œuvre de Dieu. Par conséquent, la pensée chrétienne médiévale impose à la femme de respecter et de fructifier la semence du divin. Ce mythe religieux imposait à ce dernier d’assumer sa matérialité naturelle comme un don pour la gloire du Dieu omniprésent et patriarcal ». La religion rythmant la vie du peuple, il y avait de nombreuses périodes d’abstinence imposée : le dimanche, pendant les carêmes, avant et pendant les fêtes. De plus, l'église interdisait toute relation sexuelle pendant les périodes de grossesse et de menstruation. Par la suite, le préservatif refit son apparition au devant de la scène, suivi de tous les autres moyens de contraception que nous connaissons. Dans nos sociétés de moins en moins religieuses et de plus en plus libérales, la contraception n'est plus un tabou.
Le cycle de la femme
« L'homme connut, Eve sa femme ; elle devint enceinte et accoucha de Caïn... » (Genèse 4:1). Avant de lister et de décrire tous les moyens de contraception qui existent, il nous faut comprendre le fonctionnement du corps de la femme et le principe de la fécondation.
Fonctionnement de l’appareil génital féminin : contrairement à l’homme dont la production de spermatozoïdes est continue, chez la femme, l’appareil reproducteur a une activité cyclique. Tous les 28 jours, durée moyenne d’un cycle menstruel, une cellule reproductrice femelle est émise par l’ovaire. C’est l’ovulation. Au cours du cycle, sous l’action des hormones sexuelles féminines, l’utérus est préparé à recevoir un embryon, notamment par l’épaississement de sa paroi interne dans laquelle de nombreux vaisseaux sanguins se développent. En l’absence de fécondation, ces vaisseaux sont éliminés, ce qui se traduit par l’hémorragie menstruelle (règles).
On appelle couramment ovule la cellule reproductrice femelle, mais le terme scientifique exact est celui d’ovocyte. La différence entre ovocyte et ovule tient à une différence de maturation. Lorsqu’il est émis par l’ovaire, l’ovocyte n’a pas terminé sa maturation et ne peut pas encore être fécondé. Il est alors recueilli par la partie terminale des voies génitales, appelée pavillon, qui s’ouvre à proximité de l’ovaire. Il est ensuite transporté à l’intérieur de la trompe, un conduit creux reliant le pavillon à l’utérus, tout en poursuivant sa maturation. La maturation de l’ovocyte ne pourra se terminer que s’il est fécondé. C’est dans une partie élargie de la trompe, appelée ampoule, que se produit la fécondation si des spermatozoïdes y sont présents.
Fécondation : la fécondation est interne, c'est-à-dire qu’elle se produit à l’intérieur des voies génitales de la femme. Elle nécessite donc un accouplement, si on ne considère pas les techniques de Procréation Médicalement Assistée : insémination artificielle, fécondation in vitro, etc. (Voir article sur la PMA ICI). Pendant le coït, l’éjaculation libère dans le vagin environ 3 millilitres de sperme, mélange de spermatozoïdes et de sécrétions des glandes annexes. Le sperme contient en moyenne 100 millions de spermatozoïdes par millilitre. À la suite de l’éjaculation, les spermatozoïdes, qui sont des cellules mobiles, remontent les voies génitales de la femme : ils traversent d’abord le col de l’utérus qui sépare ce dernier de la cavité vaginale, puis gagnent les trompes. Sur les quelque 300 millions de spermatozoïdes émis, quelques centaines seulement parviennent à l’ampoule, partie élargie de la trompe où peut se produire la fécondation si un ovocyte y est présent. Même si un seul spermatozoïde pénètre dans l’ovocyte, la présence de quelques centaines d’entre eux est indispensable à la fécondation car leurs sécrétions sont nécessaires pour fragiliser les enveloppes de l’ovocyte. Dès que l’un d’entre eux a pénétré, aucun autre ne peut plus le faire car il se forme immédiatement une membrane infranchissable. La durée de vie des spermatozoïdes, comme celle de l’ovocyte, étant limitée à quelques 48 h, la rencontre de l’ovocyte avec les spermatozoïdes n’est possible que pendant une brève période féconde de quelques jours autour du moment de l’ovulation.
Les différents types de conception
Comme vous avez pu le constater, la contraception a toujours existé. Les méthodes n'ont fait qu'évoluer en fiabilité mais aucune ne l’est à 100 %. Comme nous l'avons vu en préambule, la contraception empêche la conception c'est à dire qu'elle empêche la rencontre et/ou la fécondation de l'ovule par le spermatozoïde. Les méthodes contraceptives actuelles peuvent être classées selon trois critères : chimique, mécanique et naturelle.
Contraception chimique
Tout d'abord il y a l'utilisation de produits chimiques qui, au contact des spermatozoïdes, ont la propriété de les détruire. On dépose ce type de produit dans le vagin sous forme d'ovule, de crème, de gel, de tampons...afin qu'il agisse au cours du rapport. Ensuite il y a les pilules, patchs ou implants. Les hormones, progestérones et/ou œstrogène qu'ils contiennent servent entre autres à bloquer l'hypophyse, située dans le cerveau, lorsqu'elle tente de déclencher l'ovulation. C'est une sorte de rétrocontrôle. En procurant à l'organisme des hormones semblables à celles qu'il sécrète, on évite que des ordres concernant l'ovulation ne soient donnés aux ovaires. En modifiant les doses et l'ordre d'apparition de ces molécules dans le cycle, on intervient à deux autres niveaux : la glaire à l'entrée de l'utérus, plus épaisse, fait office de bouchon et la muqueuse est plus fine, moins « fertile ». Les hormones utilisées sont des variantes chimiques de celles sécrétées par l'organisme, œstrogènes et progestérone.
Contraception mécanique
Comme le préservatif, le diaphragme agit comme une barrière qui empêche les spermatozoïdes d'atteindre les ovules. Il faut cependant préciser que le diaphragme est aussi chimique car il contient un spermicide.
Contraception naturelle
Ces méthodes plus ou moins compliquées demandent d'avoir une bonne connaissance du corps de la femme, car elles visent à identifier la période d'ovulation, de manière à éviter tout rapport fécondant.
Le retrait : l'homme se retire du vagin de sa partenaire avant d'avoir éjaculé. Si l'éjaculation n'a pas lieu dans le vagin (ni juste à l'entrée du vagin), il ne peut pas y avoir de grossesse, car les spermatozoïdes ne peuvent pas entrer dans l'utérus. Là c'est l'homme qui doit connaître son corps et savoir se maîtriser. Toutes les autres méthodes qui vont être décrites, incombent à la femme car c'est à elle de déterminer les périodes ou il est possible d'avoir des rapports non fécondants.
Avant toutes choses, il faut savoir que les périodes d’ovulation peuvent varier en fonction d’éléments extérieurs. Et même lorsque la femme connaît exactement la date de son ovulation (ou pense qu'elle la connaît) l'ovulation peut être avancée ou reculée par toutes sortes d'événements, à commencer par les émotions (stress, angoisse...). Voici donc quelques méthodes naturelles, tirées du site choisirsacontraception.fr.
L'abstinence périodique ou méthode Ogino : La méthode Ogino, du nom du chirurgien japonais qui la proposa, consiste pour une femme dont le cycle est régulier, à éviter les rapports sexuels non protégés pendant les jours « fertiles » qui précèdent ou suivent l'ovulation.
La « méthode des températures » : La température habituelle de la femme s'élève de 0,2 à 0,4 °C (de 36.7 à 37.1 °C par exemple) au moment de l'ovulation. Comme l'ovocyte vit seulement vingt-quatre heures, les rapports sexuels non protégés qui ont lieu plus de trois jours après l'élévation de température ne peuvent, en principe, pas entraîner de grossesse. Mais l'ovulation peut avoir lieu n'importe quand. Et si l'on a eu un rapport sexuel les jours qui précédent l'ovulation, les spermatozoïdes qui vivent jusqu'à cinq jours dans l'appareil génital de la femme, peuvent féconder l'ovocyte. Pour déterminer la date de l'ovulation, il faut prendre sa température tous les matins à la même heure, au lit, avant de se lever... Or un simple rhume peut faire monter la température.
L'observation de la glaire cervicale ou « méthode de Billings » : A l'approche de l'ovulation, les sécrétions du col de l'utérus (ou « glaire cervicale ») se modifient ; elles deviennent plus abondantes, plus fluides et provoquent un écoulement vaginal (ou « pertes blanches ») caractéristique. Mais beaucoup de choses peuvent modifier la glaire et sa consistance : le désir sexuel, le sperme, les infections vaginales... La méthode nécessite d'examiner la glaire avec ses doigts.
La méthode MAMA (méthode de l'allaitement maternel et de l'aménorrhée) : cette méthode est utilisable pendant les 6 premiers mois après la naissance ou au moins jusqu'au retour de couches. Toutefois, cette méthode est très contraignante : pour être efficace, elle suppose un allaitement exclusif, à la demande, jour et nuit et l'absence de règles.
Le système avec appareillage : ces systèmes estiment les périodes d’ovulation pour informer sur des périodes dites « à risque » de grossesse.
Par exemple, avec un mini-lecteur informatisé, on mesure la quantité d'hormones fabriquées par les ovaires au moyen d'une bandelette plongée dans les urines du matin. Le lecteur indique si la journée est « sûre » (lumière verte) ou « à risque » (lumière rouge), c'est-à-dire proche d'une ovulation. Certains de ces systèmes sont en vente en pharmacie, sur les sites Internet des fabricants et en grande surface. Ils sont coûteux et ne conviennent pas à la contraception des adolescentes. Il existe par ailleurs d'autres tests d'ovulation, mais les préservatifs sont moins chers et plus fiables.
Chaque méthode, qu'elle soit chimique, mécanique ou encore naturelle, a ses avantages et ses inconvénients, tant au niveau pratique, relationnel que spirituel. Pour les aspects pratiques et relationnels, vous l'aurez compris, ils peuvent créer des tensions et des incompréhensions au sein du couple surtout en l’absence de dialogue et de sanctification. En effet, le choix d’un moyen de contraception doit être fait à deux et non imposé par l’un des conjoints à l’autre.
Chrétiens et contrôle des naissances
Comme nous l'avons vu, la Bible n'aborde pas le sujet de la contraception ni le fait de vouloir ou non des enfants, sauf dans le cas d’Onan, lequel à été puni de mort par Dieu parce qu'il n'a pas été juste vis à vis de son frère et qu'il a fait preuve d'égoïsme.
Maintenant la question est : vouloir contrôler les naissances est-ce bien ou mal, pour un couple chrétien ? Pour y répondre il faut déjà répondre à celle-ci : Qu'est-ce qui motive désir d'avoir un enfant?
Dans certaines situations, vouloir des enfants peut être un acte égoïste. Une femme délaissée affectivement par son mari, peut vouloir des enfants pour combler ce manque. Un homme fier de sa personne, peut vouloir des enfants afin de montrer au monde qu'il est du type « alpha ». A l’inverse, ne pas vouloir d'enfants peut être le signe d'une immaturité spirituelle. Par exemple : un couple qui ne souhaite pas avoir d'enfants car ces derniers les empêcheraient d'être épanouis dans leur ministère. Cela peut aussi être le signe que l'un des deux conjoints ou les deux ne sont pas guéris des blessures du passé : actes incestueux, maltraitance etc. Est-ce bon pour ce type de chrétiens d'avoir des enfants, quel avenir leur préparent-ils ? Vous en conviendrez, dans ces cas c'est purement égoïste. Il ne faut pas croire non plus que les blessures de l'enfance vont automatiquement guérir en ayant des enfants.
Avoir des enfants cela signifie que nous avons une grande responsabilité vis-à-vis de ces êtres qui n'ont pas demandé à venir au monde. «Dans leur détresse, ils crièrent à l’Eternel, Et il les délivra de leurs angoisses; Il envoya sa parole et les guérit, Il les fit échapper de la fosse » (Psaumes 107:19-20). Pour cela il nous faut être matures et guéris par le Seigneur car sans cette restauration comment nous serait-il possible de les aimer pleinement ? Tout comme certains ne sont pas prêts à rentrer dans le mariage tant que Dieu n'a pas travaillé leur comportement, certains ne sont pas capables et prêts à avoir des enfants tant que certaines choses ne sont pas réglées dans leurs vies. Mais Dieu peut aussi, par le biais d'une naissance, restaurer les âmes et travailler les cœurs et les tempéraments des parents.
La pression famille et sociale peuvent aussi jouer un rôle important dans le choix d'avoir ou non un enfant, en particulier pour nos frères et sœurs originaires de pays du continent africain, d'Amérique du Sud ou encore de l’ Inde. Dans ces contrées, la femme se doit de mettre au monde un enfant dans les neuf mois suivant le mariage sinon le couple va subir une pression familiale terrible. La plupart du temps, celle-ci sous entend généralement que la femme est stérile et donc impropre au mariage. Dans certaines tribus, si une femme ne peut pas concevoir elle est répudiée et renvoyée chez ses parents. Cette pression est due au fait de la prégnance de la culture, de la religion et de l'histoire : il faut que la lignée survive. L'enfant est celui qui va perpétuer la mémoire des anciens. Le fait de ne pas vouloir d'enfant tout de suite est considéré comme une insulte aux aînés et aux ancêtres. L'enfant faisant le bonheur du clan, il est annonciateur d'une continuité de la lignée, des traditions, d'un avenir meilleur, d'une vieillesse heureuse.
Alors, contraception ou pas ?
La Bible ne donnant pas de réponse formelle a cette question, il incombe au couple que Dieu a doté d'une sagesse, d'une intelligence et d'un discernement, de décider s’ils veulent utiliser une contraception ou non. Ce choix de vie n'incombe pas seulement à la femme ou à l'homme, mais c'est une décision prise à deux, selon ce que Dieu leur aura mis à cœur. Il est donc primordial de ne pas faire de ce sujet un tabou ni dans le couple ni dans les églises locales. « Dieu les bénit et Dieu leur dit : soyez féconds, multipliez-vous, remplissez la terre et soumettez la » (Genèse 1:28), telle est la réponse qu’on a coutume de donner aux personnes qui demandent s’il est permis ou non d’avoir recours à la contraception. En quoi une telle réponse est-elle édifiante ? En plus d'être un héritage de la tradition catholique, c'est une manière de fuir ses responsabilités de chrétien. Dans cet aspect intime du couple, Dieu doit être au contrôle. Qu'un enfant vienne ou pas, que toute la gloire lui revienne. Car s’il a pu rendre féconde des femmes stériles et ménopausée (Genèse 18:11-12 ; Luc 1:5-14) à combien plus forte raison, il passera outre toutes ces méthodes et techniques de contraception s’il désire vous donner un enfant. Combien de fois avons nous entendu de la bouche d'une chrétienne : « je ne comprends pas, je prends bien ma pilule, nous faisions attention mais je suis enceinte » !
A la question de savoir si une chrétienne peut prendre un moyen de contraception, la réponse est : Qu'est-ce que Dieu vous a dit ? Quelle conviction propre avez-vous ? Vous l'aurez compris, cette conviction ne doit pas venir de la culture, de l'entourage mais seulement de ce que Dieu vous a dit dans l'intimité de vos prières.
Estelle.
La reproduction de nos articles est autorisée à condition qu'elle soit intégrale et la source citée.
ENCOURAGEMENTS ¶
21 Janvier 2014 07:05Merci pour cet éclairage qui reste encore être trop souvent un sujet tabou au sein des enfants de Dieu, comme il est mentionné dans ce message que chacun puisse voir directement avec Notre Créateur Jésus-Christ.
RépondreNotre Dieu est Bon, car chaque jour depuis ces dernières années Il révèle Sa Vérité sur beaucoup de sujets dans lesquels nous étions ignorants.
Merci à Toi Seigneur Jésus-Christ, pour les ministères que tu lèves et instruits pour l'édification de Ton Eglise.
Que cela soit à travers Les Dokimos et les autres ministères, tu instruits ton peuple et le sort de son ignorance et des fausses doctrines répandues depuis des siècles.
Alain.
Truth ¶
21 Janvier 2014 16:55MMerci Estelle pour cet article édifiant sur la contraception, je fais partie des personnes qui vont solliciter a ce sujet et je remercie Dieu de vous avoir inspiré pour en faire un enseignement. Connaitre la volonté de Dieu est primordiale car il ne s'agit pas de "copier-coller" ce qu'une autre famille fait. Le Seigneur en effet peut choisir de donner plein d'enfants à Untel et juste un enfant a un Untel. Ce que je retiens aussi ce sont deux points:
- premièrement c'est que malgré que la Bible ne parle pas de contraception, elle met l'accent sur les enfants comme bénédictions divines (Genèse 21 (Sara), Genèse 25: 21-23 (Rebecca), Genèse 29-30 (Rachel et Léa), Genèse 38 (Tamar) ect.. Juges 13 (femme de Manoach), 1 Samuel 1(Anne), Ruth, ect... Luc 1 ect.. Tous ces passages montrent des femmes qui sont stériles ou qui désirent ardemment des enfants, elles prient avec ferveur le Seigneur de leur en donner. Chose intéressante, il n ya aucun passage montrant une femme qui prie pour ne pas en avoir!!! Je crois que c'est important a relever, car le Seigneur veut une descendance (Malachie 2:15, Ps 127: 2-5) qu’elle soit naturelle ou par adoption.
- Ce qui m'amène au deuxième point. Avoir des enfants est une très grande responsabilité car il faut en prendre soin, pouvoir les nourrir les vêtir, mais plus important, c’est pour donner des disciples a Jesus, il faut être en mesure de leur donner une éducation spirituelle solide car l'éducation appartient aux parents (Prov 22.6).
C'est ce que le Seigneur me fait comprendre aujourd'hui dans la Nouvelle Alliance : multipliez vous et soyez féconds...spirituellement! Je vous donne des enfants afin qu'ils Me servent. Donc si se marier, c'est pour mieux servir Jésus ensemble, avoir des enfants, c’est pas juste pour en avoir mais en ayant en tête de les éduquer pour qu'ils deviennent disciples de Jésus Christ (Matthieu 28:19-20, 1 Timothée 5:8, 1 Timothée 3:2, Tite 1:6) Et cela passe par la consécration des parents car lorsqu'on voit les exemples de Samuel, Samson, Jean-Baptiste, ce sont les mamans qui se sanctifiaient pour donner des enfants consacres a Dieu !
Prions donc le Seigneur pour qu’Il nous donne les enfants en Son temps. Et si le Seigneur permet qu’on n’ait pas des enfants naturels, prions pour savoir si le Seigneur nous permet d’adopter, comme Lui-même nous a adoptés comme Ses enfants !
Soyez benis!
RépondreFranck ¶
21 Janvier 2014 20:40Je ne suis pas d'accord avec le début du sujet, et de donner tous ces sujets sans dire a la fin qu'ils sont mauvais, tu site :
"dans le passage qui nous intéresse, Dieu ne condamne pas à proprement parler le fait que Onan se soit retiré avant l’éjaculation, mais plutôt qu’il ait eu une attitude égoïste et injuste".
Relit bien le texte. Onan, sachant que cette postérité ne serait pas à lui, il se SOUILLAIT à terre (ou laissait tomber sa semence à terre) lorsqu ’il allait vers la femme de son frère … puis … Ce qu’il FAISAIT déplut à l’Éternel, qui le fit aussi mourir. C’est bien ce qu’il FAISAIT qui était mal au yeux de l’Éternel. QUAND s'est-il souillé, a quelle moment, quand il n'a pas voulu donner sa descendance a Tamar femme de son frère ... Non ... Mais quant il laissa tomber sa semence A TERRE, c'est là, a se moment là qu'il s'est souillé. Deuxièmement : ce n’est pas parce qu’il couchait avec la femme de son frère, mais bien parce qu’il jetait sa semence à terre pour NE PAS AVOIR D’ENFANTS. Comme tu le dit cela devint plus tard un Loi divine afin de relever le Nom des tribut d'Israel. Je croit et je sait que de laisser tomber sa semence a terre, et cela même dans le cadre du mariage n'est pas voulu de Dieu, Dieu veut que l'on garde la bonne semence : 1 Jean 3.9 "Quiconque est né de Dieu ne pratique pas le péché, parce que la SEMENCE de Dieu DEMEURE en lui (d’où viens la semence de l'homme). Ce qui nous ramène a la contraception ! Dieu ne nous a t'il pas demander de ne pas imiter ses nations ? Les moyens que tu site d'où provienne t'il ? Oeuvre, invention des nations. Si Dieu avait permis que nous utilisions des moyens de contraception il en aurai parlé, c'est un fait. Troisièmement, Dieu nous parle aussi des choses CONTRE nature .. La question est : le préservatif, la pilule, le stérilet, n'est-ce pas quelque chose contre nature ? (je vais peu être même vous choquer, mais Dieu veut-il que nous fassions cela avec du plastique ? ? ?) J'espère que cela vous éclairera.
RépondreNéanmoins, je vous laisse aussi quelques pistes de solution. La première est "de vous REGARDER comme mort aux péchés, quant aux désir de la chair. De faire mourir par la FOI les passions (Col 3.5) qui est aussi une idolâtrie. D'apprendre Christ : à vous dépouiller (Éphésiens 4.21 et plus). De pratiquer des temps d'intimité avec votre mari, votre épouse, avec le vrais amour agapé sachant que le Esprit Saint est avec vous dans ces moments (voulu de Dieu) que vous partager ensemble. De pratiquer des temps de séparation de lit pour un temps (voir ce qu'en dit la Loi a ce sujet) pour mieux se retrouver, ou de pratiquer le jeune, de ne pas se connaitre dans les temps de combat. De ne pas se refuser aussi l'un a l'autre, mais en se laissant conduire tant que possible par l'amour de Christ en nous. C'est possible, soyez renouvelé dans votre intelligence, même dans ces choses.
Pour moi la réponse est Non, Dieu ne veut pas que nous utilisions de moyen de contraception (sauf peu être les naturels). Vous pouvez tout aussi bien demander a Dieu, dans la prière, que votre couple n'est pas d'enfant pour le moment, et aussi de faire confiance a Dieu que c'est lui qui dirige ce qui arrive dans vos vies
Bien aimer, soyez béni au Nom de Jésus Christ.
redaction modérateur ¶
22 Janvier 2014 16:09Franck,
Vous faites de votre conviction personnelle, une doctrine qui enferme les chrétiens. Or, c'est pour la liberté que le Seigneur est venu affranchir les hommes.
Toutes les personnes qui ont accepté Jésus-Christ, ont reçu le Saint-Esprit. Ce dernier conduit tout enfant de Dieu dans la vérité ( Jean 16 : 8).
Certes, la parole ne nous parle pas de tout, il y a des sujets qu'elle n'aborde pas. Mais, le Saint-Esprit conduit et produit en nous la conviction ou non du péché.
Vous avez votre conviction concernant la contraception et le témoignage que donnez ne fait qu' appuyer votre théorie, cela vous appartient. Mais ce n'est ni plus ni moins que votre conviction.
De plus le verset que vous cité de 1 Jean 3 : 9
" Quiconque est né de Dieu ne pratique pas le péché, parce que la Semence de Dieu demeure en lui" ICI il est question de la parole et non de sperme. Or, concernant Onan, c'est de son sperme que la bible parle. Dans ce passage, il est question du droit de rachat qui était une loi en Israël ( Lévitique 25:25, Deuteronome 25:5-10 )
Ne confondons pas les choses et surtout ne sortons pas les versets hors de leur contexte.
RépondreA la question de savoir si un chrétien peut ou non utiliser des moyens de contraception ? la réponse est et reste : " Qu'est-ce que Dieu vous a dit ? Quelle conviction propre avez-vous ? cette conviction doit venir de ce que Dieu vous a dit dans l'intimité de vos prières"
Franck ¶
22 Janvier 2014 23:08@rédaction,
RépondreCher frère, Oui c'est pour la liberté que le Seigneur est venu nous affranchir. Toutes les personnes qui ont accepté Jésus-Christ, ont reçu le Saint-Esprit. Ce dernier conduit tout enfant de Dieu dans la vérité ( Jean 16 : 8). Oui, mais nous affranchir, et que Dieu nous conduit dans la vérité (TOUTE la vérité dans le texte Jn 16.13) ce n'est pas une excuse pour justifier l'iniquité.
Quant au verset de 1 Jean 3 : 9
« Quiconque est né de Dieu ne pratique pas le péché, parce que la Semence de Dieu demeure en lui » Il est évident qu'il ne s'agit pas ICI de sperme a proprement dit, mais de la semence Divine de la parole de Dieu. Mais comme vous devriez le savoir, comme aussi l'enseigne Shora, c'est que le mot "semence" "Sperma" en grec, est celui qui a donner le mot Sperme, c'est le même mot dans ce verset. Je faisais un parallèle entre le fait de jeter a terre le "sperma", là, en l'occurrence, la parole de Dieu, et de jeter a terre le "sperma", le sperme, d'Onan. Ne voyez vous pas la similitude ? Et le fait Qu'il est de la volonté de Dieu que le "Sperma", demeure en nous. Tout aussi bien sa parole en nous, que le sperme doit aller la ou Dieu a prévu qu'il aille, c-à-d dans son épouse, et non pas a terre. Ne faite pas fit aussi de tout le reste, c-à-d, de se qui est contre nature, les méthodes décrite dans l'article son contre nature ET DU MONDE. Je ne cherche pas à vous convaincre mais a vous prévenir fraternellement des malédictions que cela engendre, consciemment ou inconsciemment. Et je veux aussi vous dire que ce n'est pas ma conviction personnel, mais que cela me viens de Seigneur ...
A vous de voir.
Dans tout les cas, que vous le réalisiez, ou pas, je vous bénis dans le Nom de Jésus Christ, de tout coeur, Amen.
Soyez en paix, il vous conduira, tôt ou tard, dans TOUTE la vérité.