Un jeune homme fort et vaillant craignait le Seigneur et s’attachait fermement à le servir. Il disait : « Je ferai tous mes efforts pour plaire au Seigneur ». Cet homme menait une vie raisonnable, se détournant du mal, et préservant son cœur des passions de son âge. Elohîm le bénit et il lui donna la réussite dans ses entreprises. La famille de ce jeune garçon avait un passé quelque peu particulier puisqu’il était lié à une sorte de malédiction familiale.
Vous souvenez-vous de Nathan ? Arrière-petit-fils de Nestor, de Benjamin et fils de Zacharie ? (Voir l’histoire « L’héritage »). Ce jeune garçon grandit et donna sa vie à Yéhoshoua Mashiah. Et par lui, se brisa la malédiction que son grand-père avait lancée sur sa descendance.
Ce jeune était pieux. Il priait en disant : « Seigneur, sois mon père. Garde-moi, car je veux te suivre dans les bons et dans les mauvais moments ! ».
Un jour, cet homme tomba malade et ressentit les premières douleurs. Il se disait : « C’est anodin, je prierai et le Seigneur m’écoutera ». Il alla et se coucha sans inquiétude. La maladie s’empira, et il se résolut à consulter un médecin. Celui-ci le mit sous traitement. Le jeune homme avait bon espoir de guérir, car il ne comprenait pas pourquoi Elohîm ne l’avait point guéri. Mais il dit en lui-même : « Qui sait ce que le Seigneur veut ? ».
Or son mal empira, et il fut contraint d’aller à l’hôpital. On lui apprit qu'il était atteint d’une maladie grave et qu'il devait être hospitalisé. Il tomba dans une grande angoisse et fut rempli d’une grande déception. Cet homme se disait :
« Comment est-ce possible ? Ne suis-je pas chrétien ? N’ai-je pas détourné mon regard du mal et mes pas de la convoitise ? Pourquoi donc Yahweh me charge-t-il ainsi ? Est-ce la malédiction de mes ancêtres ? N’en suis-je pas délivré ? ».
Comprenez cet homme. Il connaissait le passé de ses pères, et Yahweh l’avait fortement béni au point qu’il n’avait jamais connu de maladie grave. Et il pensait en son cœur : « Mon Seigneur me fait grâce de la santé, car je lui suis agréable ». Il aimait Yahweh et son regard lui était favorable.
Alors quand le diagnostic tomba, il fut donc secoué et profondément ébranlé. Il raisonna en lui-même et dit : « Qu’ai-je fait à mon Seigneur ? Je suis jeune et dans la force de ma vie, mais voici mon corps est celui d’un mort. Seraient-ce les liens familiaux de mes ancêtres qui me poursuivent ? J’ai perdu du poids, la fatigue me gagne et désormais, je suis esclave de médicaments pour fort longtemps. Pourquoi Yahweh ne m’a-t-il pas guéri ? ».
L’homme ne put cependant se résoudre à renier son Elohîm. Il lui resta fidèle, mais fut fort attristé car il pensait qu’Elohîm l’avait livré à la maladie et aux médicaments. Or Yahweh fortifia le jeune homme qui reprit courage.
Les résultats médicaux de cet homme étonnaient son entourage, car bien que malade, son corps était plein de vigueur. Mais ce ne fut pas assez pour consoler le jeune homme. Alors l’infirmier, le voyant épuisé, alla vers lui et dit : « Tu es bien tourmenté pour un homme en si bon état. Regarde autour de toi, et observe ces gens. Tous ont la même maladie que toi, et beaucoup d’entre eux en mourront. Mais toi, tu es plein de vigueur. Pourquoi donc affliges-tu ton âme ? Si Elohîm existe, qu'Il soit béni, car c'est bien la preuve qu'il prend soin de toi, dans les bons et dans les pires moments de la vie ».
Alors Yahweh ouvrit l’esprit du jeune homme qui se souvint qu’il avait fait une prière. Il comprit donc qu’Elohîm avait entendu ses prières et l’avait préservé.
La maladie ne signifie pas qu’Elohîm nous a délaissés ou abandonnés. Elohîm peut décider de nous faire passer par ce chemin pour éprouver notre foi ou pour glorifier son grand Nom.
*1 Co: 10:13.