La Cour suprême du Royaume-Uni a donné raison mercredi à une femme voulant se marier à l’Église de scientologie au motif que l’endroit était un lieu de culte comme un autre. Louisa Hodkin a entamé son combat juridique lorsque les autorités civiles ont refusé de considérer comme légal son mariage prévu dans une chapelle londonienne de l’Église de scientologie avec son fiancé, Alessandro Calcioli. Ce refus était expliqué par l’absence de l’Église de scientologie de la liste officielle des lieux de culte, établie en vertu d’un jugement de la Haute Cour en 1970 et réclamant la "vénération de Dieu ou d’un être suprême". Mais les cinq juges de la Cour suprême ont estimé à l’unanimité mercredi que ce principe datait et que la notion de religion ne devrait "pas être limitée aux seules croyances comportant la notion de divinité suprême".