Les Dokimos



La PMA : Quand l’homme crée l’homme à son image

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Le XXème siècle a connu un grand bouleversement en termes de sciences médicales. Depuis les révolutions Pasteur, d’innombrables découvertes ont radicalement changé le visage de la médecine. L’année 1978 fut l’apogée de cette croissance phénoménale du savoir médical. En effet, le 25 juillet 1978, l’annonce de la naissance de Louise Brown, le premier bébé éprouvette, retentit comme le départ d’une nouvelle ère. La procréation médicale fut achevée et publiée au grand jour. Cette nouvelle forme de conception suscita un espoir immense parmi les couples stériles. Elle promettait ce qui était autrefois impossible, concevoir un enfant hors du corps humain. Pour arriver à cet exploit, il a fallu un grand nombre d’expérimentations sur les animaux et surtout sur l’homme. Cela a aussi alimenté un marché fructueux, qui perdure jusqu’à nos jours, au point où les abus et le commerce qui est fait autour sont banalisés et tendent à se généraliser. Aujourd’hui l’AMP (Assistance Médicale à la Procréation) fait partie intégrante de notre société. Elle n’est plus seulement réservée à une catégorie de couples, mais tous peuvent y avoir recours. Controversée et réprimée au départ dans les milieux conservateurs, elle est devenue aujourd’hui banale, si bien que même les chrétiens sont séduits et fortement encouragés à recourir à ce miracle de la médecine moderne. Or, derrière ce « miracle » le tableau n’est pas si rose ! Comment la médecine a-t-elle pu réussir un tel exploit ? Quels procédés sont utilisés ? Les couples chrétiens qui craignent Dieu et qui ne souhaitent plus attendre 100 ans comme Abraham avant d’enfanter, peuvent ils réellement emprunter cette voie ?

HISTOIRE


Selon l’agence de biomédecine, il y aurait en France plus de 23 000 naissances chaque année par A.M.P. (Assistance Médicale à la Procréation). Cela représente 2, 8 % des naissances. Cette assistance, désormais répandue, résulte d’une recherche médicale qui mit plusieurs années à voir le jour. On parle d’AMP pour qualifier l’assistance et de PMA (procréation médicalement assistée) pour désigner toutes les méthodes de procréation.


Pour aboutir à la fécondation « in vitro » qui fit naître Louise Brown, il fallut un long travail d’expérimentations et d’essais. Les premières expérimentations débutèrent dans les années 1940 avec plusieurs tentatives de FIV sur les animaux : rat, souris, veau, grenouille, lapin… En Ecosse, le biologiste et physicien Bob Edwards, associé au gynécologue-obstétricien Patrick Steptoe, mirent au point les premières inséminations artificielles, après avoir réussi à extraire par cœlioscopie des ovocytes d’une femme. Plusieurs tentatives furent nécessaires jusqu’à l’annonce officielle de la naissance de Louise Brown. Dès lors, une course planétaire à la recherche fut lancée. Tous les scientifiques, physiciens, généticiens et gynécologues, voulurent maîtriser cette technique et ainsi obtenir l’exclusivité de créer le deuxième enfant « éprouvette » de l’histoire. En 1982, Amandine, le deuxième bébé « éprouvette », naquit en France.


De vives réactions se firent alors entendre partout dans le monde et notamment en France. Alors que la classe scientifique, encouragée par une majorité de la population, criait au miracle, d’autres plus réservés voulurent limiter et même interdire cette pratique jugée dangereuse. Suite aux innombrables débats, on mit en place un comité d’éthique qui légiféra rapidement suite à la naissance d’Amandine.


En dépit du cadre établi par les pouvoirs publics, l’avancée en matière de recherche et d’infertilité augmenta au fil des années. Cherchant sans cesse des solutions à toutes les formes de stérilité, de plus en plus de techniques furent mises au point. Parmi tous ces procédés, seules deux grandes techniques sont utilisés. Ce sont l’insémination artificielle, ou méthode « in vivo », et la fécondation « in vitro » dite FIV.

MÉTHODES


L’insémination artificielle ou la méthode « in vivo »


BB EPROUVETTEElle fut la première mise au point et reste l’usage le plus ancien. Elle consiste à injecter directement la semence masculine dans les voies génitales de la femme afin qu’il y ait une rencontre avec l’ovocyte préalablement stimulé. La semence masculine est recueillie par masturbation, dans des laboratoires spécialisés. Les spermatozoïdes y sont analysés et sélectionnés pour ne retenir que les meilleurs. Ils sont ensuite inséminés dans les voies naturelles de la femme. Si le sperme du conjoint ne peut pas être utilisé car trop infertile, on fait alors appel à des banques de sperme. En parallèle, le cycle hormonal de la femme est étudié. Une stimulation hormonale est pratiquée afin d’obtenir le jour de l’insémination un ovocyte prêt à être fécondé. Dans cette méthode, tout se passe dans les voies génitales de la femme.

Fécondation in vitro


La fécondation « in vitro » n’est plus réalisée dans les voies génitales féminines. Cette fois-ci, la rencontre entre les spermatozoïdes et l’ovule a lieu dans un tube à essai. Cette méthode se fait en plusieurs étapes :


1- Une stimulation ovarienne permet de recueillir un ou plusieurs ovocytes. Si elle n’est pas suffisante, des ovocytes prélevés chez une autre femme peuvent être utilisés, on a alors recours au don d’ovocytes.


2- On recueille le sperme. Cette semence est analysée, sélectionnée, triée. Seul un faible nombre sera conservé en vue de la fécondation.


3- On réunit ensuite cette semence avec le ou les ovocytes, dans une boîte de culture contenant un milieu liquide nutritif, puis on la place dans un incubateur à 37°C.


4- La fécondation ayant eu lieu, le ou les ovocytes fécondés sont conservés 2 ou 3 jours.


5- L’implantation de l’embryon se fait dans les voies génitales féminines, préalablement stimulées afin de créer un milieu utérin identique à celui d’un début de grossesse. Ainsi, l’embryon qui est au stade de l’œuf s’accroche à la paroi utérine et peut continuer à se développer.


Lorsque plusieurs ovocytes sont fécondés, un ou deux sont implantés. Le reste sera congelé pour une éventuelle réutilisation.


Depuis 1996, une technique de pointe est apparue pour affiner la FIV, l’I.C.S.I ou Intra-cytoplasmique sperme injection. L’ICSI permet d’injecter un seul spermatozoïde à l’intérieur de l’ovule et ce, grâce à une micro pipette. La fécondation est directement provoquée.

Le diagnostic pré implantatoire (DPI)


Pour les couples atteints d’une maladie génétique, un diagnostic préimplantatoire (D.PI.) peut leur être proposé. Il consiste à prélever sur l’embryon des cellules permettant l’analyse du « matériel génétique » (ADN, chromosomes, sexe…). Cette analyse permet de savoir si l’embryon est porteur du gène malade avant de l’implanter dans l’utérus, car seuls les embryons sains seront implantés.


De plus, ces enfants sains peuvent être utilisés comme « enfants médicaments ». En effet, la DPI et la FIV sont désormais associés aux traitements de maladies génétiques rares. Les parents qui ont des enfants aînés malades peuvent y recourir afin d’obtenir un enfant en bonne santé qui servira à la recherche d’un médicament pouvant guérir ses frères et sœurs aînés. A la naissance de cet enfant, des cellules sanguines sont prélevées dans le cordon ombilical. Elles seront à la base de la recherche d’un traitement pour les ainés malades. Le succès escomptés n’étant pas toujours au rendez-vous, les recherches sur l’embryon sont privilégiées.

QUEL AVENIR POUR L’EMBRYON CONGELÉ ?


Après l’implantation d’un ou deux ovocytes, une partie des embryons est congelée. Le devenir de ces embryons pose parfois des interrogations. Plusieurs possibilités sont présentées aux couples. Si la FIV ne réussit pas, ces embryons sont décongelés et réimplantés jusqu’à la réussite. Dans le cas d’une réussite dès la première tentative, les embryons non implantés peuvent rester congelés sans limite de temps, être donnés à la science pour des recherches, être offerts à d’autres couples en mal d’enfants, ou encore être abandonnés.


Dans le but de limiter les abus et les dérives, la France a fait le choix de cadrer par la loi bioéthique l’AMP. Le couple doit réellement faire face à une infertilité médicalement constatée ou être porteur d’une maladie génétique grave. Il faut qu’il soit un couple hétérosexuel, marié, pacsé ou en concubinage, en âge de procréer, justifiant de plus de 2 ans de vie commune. La gestation pour autrui est interdite. Concernant les embryons congelés, les couples sont consultés chaque année par écrit sur leur devenir. Cependant, malgré des restrictions strictes, les abus persistent.

LES DÉRIVES


Dès les premières réussites, les dérives apparurent rapidement. Ces dérives viennent à la fois de la part des chercheurs, gynécologues et scientifiques, mais également des couples qui souhaitent à tout prix un enfant.


Nous connaissons tous des histoires comme celle-ci qui ont fait la une des journaux :


« JEANINE, ex-institutrice de 62ans. Elle est retournée voir le médecin américain qui l'a traitée au début du mois, c'est pour y chercher un deuxième enfant, celui de son frère handicapé Robert, 52 ans ! Comme l'a révélé le « Figaro Magazine » de cette semaine, celui-ci, qui a fait le voyage avec elle à Los Angeles, a bénéficié de la même « vendeuse » d'ovules, une jeune Américaine prénommée Deborah, mais celle-ci lui a aussi servi de mère porteuse. A l'automne dernier, dans le « Pacific Fertility Medical Center » du docteur Sahakian à Los Angeles, Jeanine et Deborah se sont fait inséminer le même jour. L'ex-institutrice a reçu un ovule fécondé et l'Américaine a loué son ventre pour porter la petite fille conçue in vitro avec un de ses ovules et les spermatozoïdes de Robert. L'accouchement du petit B. a été provoqué à huit mois le 14 mai dernier à la clinique des Lauriers à Fréjus et Jeanine, née le 2 octobre 1939, est devenue maman. Le 22 mai, la petite M.-C. est née à terme à Los Angeles. Jeanine a à peine eu le temps de profiter de son nourrisson qu'elle repartait avec Robert aux Etats-Unis chercher la petite fille. Avec son frère, ils ont multiplié les démarches face à un consul de France affolé par cette situation avant de rentrer en France avec M.-C. le 11 juin et de s'installer dans leur villa varoise partagée avec leur mère de 80 ans. Le parquet de Draguignan va prendre des « mesures d'urgence ». « Tout d'abord, confie-t-on, l'institutrice a d'abord demandé à ce que l'ovule qu'elle devait porter soit fécondé par le sperme de son frère. Même si les médecins américains affirment qu'ils ont refusé, il va y avoir une recherche de paternité. Si le frère handicapé se révèle être le père génétique, on se trouverait devant deux vrais frères et soeurs nés de deux mères différentes » (Extrait du journal Le Parisien édition du 16.06.2001).


Ou encore celles-ci :


« Une femme de 60 ans a donné naissance à des jumeaux prématurés à Calgary. Elle avait subi un traitement de fécondation in vitro en Inde. Ranjit Hayer a eu recours à la fécondation après avoir essayé pendant 40 ans de tomber enceinte. Elle s'est fait traiter en Inde, car les cliniques de fertilité canadiennes ont refusé de la prendre comme patiente en raison de son âge. Mme Hayer devient ainsi la plus vieille femme à avoir enfanté au pays. Cet accouchement tardif soulève de nombreuses questions en matière de santé, d'éthique et de société » (extrait de radio Canada).


« Pas moins de 600 bébés pourraient avoir été conçus avec le sperme de Bertold Wiesner, le fondateur d'une clinique de fertilité à Londres dans les années 1940, révèle le site internet du Telegraph. Son établissement aurait permis de concevoir 1500 nourrissons grâce à des donneurs de sperme. Mais selon le quotidien britannique, près de 600 bébés pourraient avoir été fécondés avec le sperme de Bertold Wiesner. En effet, selon des tests ADN sur 18 personnes conçues dans cette clinique entre 1943 et 1962, deux tiers avaient pour père biologique le fondateur de la clinique. En extrapolant ces chiffres à l'ensemble des enfants conçus dans cette clinique, on estime que l'homme serait le père biologique de 300 à 600 enfants. Une pratique illégale puisqu'un même donneur ne doit pas être utilisé pour créer autant d'enfants, explique le Telegraph» (Edition du Figaro du 10.04.2012).


Ces dérives font la une des journaux, mais qu’importe que cela choque le monde entier, la science doit progresser ! Hormis ces scandales publics, les dérives liées à la PMA sont fréquentes et les dérapages nombreux. En effet, les FIV et les multiples inséminations engendrent dans beaucoup de cas des grossesses multiples. Du désir d’un enfant, les couples se retrouvent à attendre 2,3, voire 6 enfants. Les gynécologues proposent alors aux couples des réductions in utéro d’embryons. L’embryon est premièrement endormi et à l’aide d’un produit, l’arrêt cardiaque est provoqué. L’autre embryon implanté continue sa croissance.


Depuis l’apparition du diagnostic pré implantatoire (DPI), les excès sont nombreux. En effet, en utilisant ce procédé, il est possible de connaître le sexe, la couleur des yeux… Dans certains pays, cet examen n’est plus réservé aux couples atteints de maladies héréditaires, mais à tous ceux qui en font la demande. Quelle aubaine pour les parents ! Non seulement la possibilité d’avoir un enfant leur est donnée et en plus ils peuvent le choisir à la carte ! Des exemples criants sont cités dans des pays comme la Chine ou l’Inde, où les embryons de sexe féminin sont éliminés au profit des masculins. Ce type de sélection a même lieu en occident, sans compter que les parents les plus aisés vont jusqu’à se commander un enfant selon leurs propres goûts en choisissant la couleur de la peau, des yeux, des cheveux etc…


Un nouveau marché florissant est apparu, celui des mères porteuses ( la gestation pour autrui, G.P.A). Interdite en France, beaucoup de pays comme l’Espagne ou les Etats-Unis ont autorisé cette pratique. Il faut compter pas moins de 50 000 euros pour s’offrir les services d’une mère porteuse. Là encore, le choix se fait à la carte ! Lorsque la mère porteuse est également la donneuse d’ovocytes, les prix grimpent, atteignant des sommes astronomiques. On parle alors de 80 à 100 000 euros. Bien entendu, beaucoup de couples ne peuvent s’offrir ces services. Là encore, les pays émergents offrent des solutions à prix cassés. C’est ainsi que l’Inde s’est démarquée avec ses usines à mères porteuses « low-cost ». Des femmes pauvres monnayées à hauteur de 4 000 dollars sont confinées tout le long de la grossesse dans des « maisons de mères porteuses », et c’est seulement à la naissance de l’enfant qu’elles peuvent retourner auprès de leurs familles.


De même, les dons de gamètes se monnaient aussi bien que la gestation pour autrui. Dans certains états, le sperme est valorisé à hauteur de 70 euros par don, mais le marché le plus rentable est celui des ovocytes. Plus contraignant, le don d’ovocyte nécessite des mois de traitements, c’est pourquoi les sommes varient entre 4 et 5 000 euros.

LES NOUVELLES MÉTHODES DE CONCEPTION


En 1997, Dolly, la première brebis clonée, vit le jour. Le clonage est la réalisation à l’identique d’un individu. Le clone possède les mêmes gènes en tout points identiques à la personne originale. Bien plus qu’un jumeau, c’est un véritable reflet de sa personne. Tout commença en 1952, aux Etats-Unis avec les biologistes Robert Briggs et Thomas King qui réalisèrent le premier clonage de grenouilles à partir de cellules de têtards. Ensuite, en 1960, le britannique J.Gurdon réussit à cloner des grenouilles adultes en utilisant des cellules intestinales. De ce point de départ, les clonages se multiplièrent sur les mammifères. En 1975, le premier lapin fut cloné, ensuite des souris pour arriver à la brebis Dolly.


Clonage-ReproductifDès lors, les rêves de dupliquer l’homme sans passer par la fécondation se répandirent au point où les états durent se réunir rapidement afin de signer une charte interdisant le clonage humain (Charte de l’Unesco votée et signée en 1997). Ce traité visait à arrêter les rêves et expérimentations des savants fous, mais en vain. Au nom du clonage thérapeutique avec la promesse de guérir les maladies les plus rares, les chercheurs ne se privent pas de cloner dans le plus grand secret. La Chine possède déjà des instituts spécialisés dans le clonage. Ces instituts travaillent de manière étroite avec les centres de procréation médicalement assistée. Ainsi, ils disposent d’un large choix de cobayes, car les couples qui souhaitent bénéficier de l’AMP gratuitement signent des documents autorisant l’expérimentation des deux processus. Ils sont à la fois donneurs et receveurs de gamètes, d’ovules, et ce, sans limites ! En Italie, le célèbre gynécologue Severino Antinori s’est fait connaître après avoir aidé une femme de 60 ans à devenir mère à l’aide de la FIV. Cet homme, désormais exilé dans les pays de l’Est, a déclaré avoir cloné trois bébés. Même si toutes ces allégations provenant du monde entier ne peuvent être confirmées, une chose est sûre : la technique du clonage est totalement au point et attend patiemment d’être autorisée.


Il a fallu de longues années afin de mettre au point des méthodes pour recueillir de manière stérile des spermatozoïdes et des ovules. D’autres longues années ont été nécessaires pour comprendre la rencontre aboutissant à un embryon. Il ne manquait plus qu’à créer un espace de vie pour que l’embryon se développe correctement. C’est fait ! Voici maintenant l’ utérus artificiel ! Aux Etats-Unis, la chercheuse Hung-Ching Liu a implanté un embryon humain dans un réceptacle tapissé de cellules prélevées sur la paroi utérine d'une femme. Un autre chercheur a réussi à faire vivre 18 jours un fœtus de chèvre dans un utérus artificiel. La technique est en passe d’être révélée au grand jour. Ces multiples essais nous amènent à une conclusion : pas à pas, l’homme tente de créer lui-même un homme à son image.

LES COUPLES CHRÉTIENS PEUVENT-ILS RECOURIR A CES MÉTHODES ?


La stérilité ou l’infertilité n’est pas un fléau qui touche uniquement les païens. En effet, le verset « soyez féconds et multipliez vous » n’est pas chose acquise même parmi les chrétiens.


Pour ces couples, qui parfois espèrent depuis des dizaines d’années, la tentation de recourir à ces méthodes est grande. Or, ce que nous oublions c’est que Jésus-Christ est le même hier, aujourd’hui et éternellement (Hébreux 13 : 8). Il est donc difficile de conseiller à des hommes et des femmes qui veulent craindre Dieu, d’emprunter ce chemin.


Au delà du fait que les scientifiques manipulent les gènes d’un être humain, le mode de recueil de la semence masculine reste indéniablement le premier arrêt face à ce processus. En effet, nous savons que la masturbation est un péché. Or, quel que soit le moyen utilisé, insémination ou FIV, la masturbation masculine est un principe fondamental auquel personne ne peut s’y soustraire. Si pour des raisons particulières, vous avez des problèmes avec la masturbation, « une équipe est présente à votre écoute », voilà la réponse que l’on a réservée à ceux hésitent ou ont des scrupules...


Ainsi, nous pouvons qualifier ce miracle de miracle mensonger. En effet, un véritable miracle venant du Seigneur, accompagne sa Parole et n’expose pas l’homme au péché ni à la puissance des ténèbres. Or, c’est c’est ce qui se passe pour ceux qui ont recours à ces méthodes. L’homme pèche et s’expose aux conséquences de son péché. Gardons en mémoire que derrière chaque chose se cache une réalité spirituelle. Or nous savons que la majorité de ces scientifiques sont païens et de surcroit, pour un grand nombre d’entre eux, des occultistes (francs-maçons, rosicruciens, illuminatis…) Quels bagages spirituels pensez-vous qu’ils communiquent à ces enfants façonnés à l’aide de tubes et de pipettes ? Ne soyons pas naïfs, c’est une arme redoutable entre les mains de l’ennemi pour obtenir beaucoup d’âmes et du sang !


Pire encore, nous savons que l’avortement est un péché devant le Seigneur (un meurtre). Que penser de l’embryon qui vit, qui est congelé par la suite pour être décongelé, abandonné ou être utilisé comme un vulgaire cobaye ? Que dire des réductions embryonnaires ? Tant que le cœur bat, c’est une vie. Dans le cas de l’embryon, c’est une vie qui est malmenée au gré des expériences de ces savants fous.


Que faire si vous avez eu des enfants par ces moyens détournés ? Tout d’abord il faut se repentir en sachant que cette repentance n’implique en aucun cas le rejet de votre enfant. Dieu, qui ne tient pas compte du temps d’ignorance, vous accordera son pardon. Tous les parents doivent se sanctifier et intercéder pour leurs enfants, vous devrez en faire de même en vous montrant encore plus vigilants et attentifs à leur spiritualité.


Le Seigneur ne ment pas, et surtout il n’a pas changé. S’il a réussi, bien avant la médecine moderne, à donner des enfants à des hommes et des femmes stériles et même usés de corps, il est capable de le faire encore aujourd’hui sans passer par la science des hommes.

DIEU N’A PAS CHANGÉ !


Abraham et Sara


« Saraï était stérile : elle n'avait point d'enfants. » Genèse 11 : 30


« Lorsque Abram fut âgé de quatre-vingt-dix-neuf ans, l'Éternel apparut à Abram, et lui dit : Je suis le Dieu tout puissant. Marche devant ma face, et sois intègre. J'établirai mon alliance entre moi et toi, et je te multiplierai à l'infini. Abram tomba sur sa face ; et Dieu lui parla, en disant : Voici mon alliance, que je fais avec toi. Tu deviendras père d'une multitude de nations. On ne t'appellera plus Abram ; mais ton nom sera Abraham, car je te rends père d'une multitude de nations. Je te rendrai fécond à l'infini, je ferai de toi des nations ; et des rois sortiront de toi. J'établirai mon alliance entre moi et toi, et tes descendants après toi, selon leurs générations : ce sera une alliance perpétuelle, en vertu de laquelle je serai ton Dieu et celui de ta postérité après toi. Je te donnerai, et à tes descendants après toi, le pays que tu habites comme étranger, tout le pays de Canaan, en possession perpétuelle, et je serai leur Dieu. […]Dieu dit à Abraham : Tu ne donneras plus à Saraï, ta femme, le nom de Saraï ; mais son nom sera Sara. Je la bénirai, et je te donnerai d'elle un fils ; je la bénirai, et elle deviendra des nations ; des rois de peuples sortiront d'elle. Abraham tomba sur sa face ; il rit, et dit en son coeur : Naîtrait-il un fils à un homme de cent ans ? Et Sara, âgée de quatre-vingt-dix ans, enfanterait-elle ? Et Abraham dit à Dieu : Oh ! Qu’Ismaël vive devant ta face ! Dieu dit : Certainement Sara, ta femme, t'enfantera un fils ; et tu l'appelleras du nom d'Isaac » Genèse 17 : 1- 19.


« Sara devint enceinte, et elle enfanta un fils à Abraham dans sa vieillesse, au temps fixé dont Dieu lui avait parlé. Abraham donna le nom d'Isaac au fils qui lui était né, que Sara lui avait enfanté. Abraham circoncit son fils Isaac, âgé de huit jours, comme Dieu le lui avait ordonné. Abraham était âgé de cent ans, à la naissance d'Isaac, son fils » Genèse 21 :1-5.


Quelle histoire ! Une femme âgée de 91 ans et un homme de 100 ans ont donné naissance à leur enfant biologique, à une époque ou la gynécologie n’existait pas encore. Le Seigneur resta fidèle à la parole qu’il prononça envers Abraham. Lorsque Dieu donne des enfants, ces derniers sont de véritables bénédictions, non seulement pour leurs parents, mais également pour le royaume du Seigneur.

Elkana et Anne


« Il y avait un homme de Ramathaïm Tsophim, de la montagne d'Éphraïm, nommé Elkana, fils de Jeroham, fils d'Élihu, fils de Thohu, fils de Tsuph, Éphratien. Il avait deux femmes, dont l'une s'appelait Anne, et l'autre Peninna ; Peninna avait des enfants, mais Anne n'en avait point. Chaque année, cet homme montait de sa ville à Silo, pour se prosterner devant l'Éternel des armées et pour lui offrir des sacrifices. Là se trouvaient les deux fils d'Éli, Hophni et Phinées, sacrificateurs de l'Éternel. Le jour où Elkana offrait son sacrifice, il donnait des portions à Peninna, sa femme, et à tous les fils et à toutes les filles qu'il avait d'elle. Mais il donnait à Anne une portion double ; car il aimait Anne, que l'Éternel avait rendue stérile » 1 Samuel 1 :1-5.


« Éli reprit la parole, et dit : Va en paix, et que le Dieu d'Israël exauce la prière que tu lui as adressée ! Elle dit : Que ta servante trouve grâce à tes yeux ! Et cette femme s'en alla. Elle mangea, et son visage ne fut plus le même. Ils se levèrent de bon matin, et après s'être prosternés devant l'Éternel, ils s'en retournèrent et revinrent dans leur maison à Rama. Elkana connut Anne, sa femme, et l'Éternel se souvint d'elle. Dans le cours de l'année, Anne devint enceinte, et elle enfanta un fils, qu'elle nomma Samuel, car, dit-elle, je l'ai demandé à l'Éternel »1 Samuel 1 : 17-20.


« Elkana s'en alla dans sa maison à Rama, et l'enfant fut au service de l'Éternel devant le sacrificateur Éli » 1 Samuel 2 : 11.


Samuel fut le dernier juge et un prophète authentique en Israël. Il était le choix du Seigneur.


Anne, sa mère, après de longues années de stérilité, eut d’autres enfants après Samuel et ce, grâce au Seigneur (1 Samuel 2 :21).


Ne regardons pas aux situations physiques ni aux propos des hommes, mais fixons les regards vers le Seigneur. Lui seul est capable de donner de véritables bénédictions. Croyons que rien n’est impossible au Seigneur, faisons-lui confiance et laissons-le manifester sa toute-puissance dans nos vies.


G.N.


La reproduction de nos articles est autorisée si elle est intégrale et la source citée.


Pour aller plus loin, lire l’article Rhéma , Les Dokimos 26

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  • Truth   
    13 Mars 2014 18:52

    LA PMA, COMME UNE AUTRE INTERVENTION CHIRURGICALE QUI BENEFICIE DES NOUVELLES TECHNOLOGIES?
    J'ai lu cet article a la suite de la question qu'Anonyme a pose (25 Février 2014) dans l'article "Le chretien et la contraception". Je remercie pour les details apportes par cet article sur la PMA et les consequences spirituelles nefastes
    J'aimerais toute fois rajouter qu'il arrive que la collection du sperme se fasse de manière chirurgicale, j'ai un ami païen qui a du être opéré pour que son sperme soit collecté pour la fécondation in vivo, a ma connaissance, il ne s'est pas masturbe.
    Toutefois je partage le fait que pour ceux qui suivent Jésus Christ, la PMA amene beaucoup plus de problemes plus qu'elle n'en resoud. A mon avis, l'adoption est une meilleure solution car cela est biblique, nous étions perdus et Dieu nous a adoptés comme Ses enfants.

    Lors d'une conférence, j'ai entendu un pasteur qui craint vraiment le Seigneur dire que pour lui la PMA est une avancée technologique comme une autre. Ma question est de savoir si la PMA n'est pas a classer dans les avancées de la technologie? Je m'explique: aujourd'hui nous avons les temoins de Jéhovah qui refusent toute transfusion sanguine car ils estiment que le sang est precieux et qu'ils briseraient les coomandements divins donc prendre le sang d'un autre serait blaspheme et donc il est arrive que plusieurs ont risques leurs vies, ou carrément se sont laisses mourir en refusant tout transfusion sanguine ( au passage je ne suis pas temoin)
    http://www.jw.org/fr/temoins-de-jehovah/faq/temoins-de-jehovah-pourquoi-refus-transfusions-sanguines/

    Si donc on part du principe que la PMA est contre le plan de Dieu, cela signifierait- il que le chrétien doit aussi refuser toute opération chirurgicale ou avancée technologique qui serait aussi contre le plan de Dieu
    Aujourd'hui avec une échographie on peut savoir tellement de choses sur l’évolution d'un enfant, on peut même proposer a la maman d’arrêter la grossesse si on détecte une anomalie.
    Or il ya des décennies de cela, cela était impossible

    Il en est de même pour ceux qui ont des cœurs défaillants qui portent des pace-makers (donc du metal en eux) ou ceux victime d'accidents grave dont on remplace soit le bras soit la hanche par des rods en titanium ou autre métal\
    On en devient presque robot

    Et qu'en est il de la recherche medicale qui utilise l'homme comme cobaye? est ce que le chretien devrait aussi refuser tout traitement (medicament, vaccin ect...) qui est passe par ce processus??

    Donc si on refuse la PMA doit aussi refuser toutes ces opérations/traitements qui seraient aussi contre le plan de Dieu car cela affecte la nature de l'homme

    Merci d'avance et soyez benis

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