Deux femmes tendent la main devant un supermarché d’Eskilstuna, a une centaine de kilomètres à l'ouest de Stockholm, en Suède. "Nos papiers, on les a. Le permis pour demander de l’argent aussi, oui, oui", affirment-elles. Ces femmes, originaires de Roumanie, ont déjà préparé leur discours en cas de contrôle. Elles affirment avoir leur permis de mendier, bien qu’aucun n’ait encore été distribué et elles vendent quelques baies cueillies dans la forêt, pour montrer qu’elles ont une autre activité.
Identifier les gens en détresse
Depuis le 1er août, les mendiants d’Eskilstuna doivent posséder un permis pour faire la manche dans la rue. Cette autorisation, valable trois mois, coûte 23 euros (250 couronnes suédoises). Huit permis de mendier auraient déjà été demandés, mais aucun n’a encore été attribué par la police, chargée de trier les demandes. Pointé du doigt comme étant une atteinte à la liberté à la générosité de chacun, ce permis ne concernerait que 30 à 50 personnes, essentiellement des femmes roumaines, exploitées, qui mendient pour leurs chefs.
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