Sur l'application de messagerie cryptée Telegram, devenue très populaire chez les néo-nazis, des suprémacistes blancs américains ont déclaré que c'était une «OBLIGATION» de propager le virus si l'un d'entre eux le contractait, explique le Service de protection fédéral, une branche du Département américain de la sécurité intérieure, dans une note publiée en février dernier.
Pour diffuser le Covid-19, ces terroristes d'extrême droite ont discuté de différentes méthodes selon les autorités américaines, ciblant en priorité les minorités et les forces de l'ordre : passer du temps dans des lieux publics avec leurs «ennemis», laisser «de la salive sur les poignées de portes» dans les locaux du FBI, «vaporiser de la salive en spray sur les visages des forces de l'ordre»...
Ils ont également évoqué plusieurs autres stratagèmes, tels que «cracher sur les boutons d'ascenseurs», «propager des germes du coronavirus dans des quartiers non-blancs», ou encore commettre des fusillades ou démarrer des incendies criminels puis laisser des «objets pleins de coronavirus» sur place pour que les détectives les trouvent.
Des suprémacistes plus prompts que le gouvernement
Comme l'explique Yahoo News, cette note des renseignements intérieurs, couvrant la période du 17 au 21 février, montre qu'au moins plusieurs suprémacistes blancs aux Etats-Unis prenaient déjà le coronavirus au sérieux à cette époque, alors même que la menace était minimisée par le gouvernement américain. Le 26 février, Donald Trump avait par exemple déclaré que le risque de contagion étendue dans le pays était «très faible», et que le nombre de cas allait vite tomber à «un ou deux».
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