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La Chine et le marché du prélèvement forcé d'organes

Le pays est régulièrement accusé de pratiquer le prélèvement d'organes sur ses prisonniers et prisonnières.

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Lors d'un événement réunissant les enfants de victimes de prélèvement forcé d'organes en Chine, Yan Lu témoigne de la découverte du corps de son père: «Il y avait des points au niveau de sa gorge, réalisés avec du fil noir très épais. L'incision se prolongeait mais était couverte par ses vêtements.» En voyant les sutures, elle réalise que les organes de son père ont été prélevé suite à sa mort dans une prison chinoise, et cela sans son constentement, indique le magazine américain Quartz.

Le père de Yan Lu est mort en 2004, depuis, le gouvernement chinois s'est engagé à arrêter de prélever des organes sur les prisonnier·es exécuté·es (2015). Cependant, des éléments prouvent l'inverse insiste quartz. Il y a beaucoup plus de transplantations nécessaires que de donneurs et donneuses, laissant place à un immense marché macabre.

En juin, le China Tribunal, une organisation indépendante de lutte contre le prélèvement forcé d'organes, a montré que certain·es prisonnièr·es issu·es de minorités religieuses en Chine étaient victimes de vol d'organes –parfois même de leur vivant. En 2013, des spécialistes estimaient que 65.000 membres de la communauté spirituel des Falunn Gong avaient été assassinés pour leurs organes en douze années. Il est très probable que de nombreux Ouigours et tibétains aient subi le même sort.

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Lien : http://www.slate.fr/story/182244/la-chine-et-le-marche-du-prelevement-force-dorganes

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