Les Dokimos



Etes-vous esclave de la religion?

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La religiosité est un l’un des fléaux majeurs qui gangrènent nos églises. Elle étouffe la vie de l’esprit et maintien les chrétiens dans la bassesse et l’échec.

« Jésus enseignait dans une des synagogues, le jour du sabbat. Et voici, il y avait là une femme possédée d’un esprit qui la rendait infirme depuis dix-huit ans; elle était courbée, et ne pouvait pas du tout se redresser. Lorsqu’il la vit, Jésus lui adressa la parole, et lui dit: Femme, tu es délivrée de ton infirmité. Et il lui imposa les mains. A l’instant elle se redressa, et glorifia Dieu. Mais le chef de la synagogue, indigné de ce que Jésus avait opéré cette guérison un jour de sabbat, dit à la foule: Il y a six jours pour travailler; venez donc vous faire guérir ces jours-là, et non pas le jour du sabbat. Hypocrites! lui répondit le Seigneur, est-ce que chacun de vous, le jour du sabbat, ne détache pas de la crèche son boeuf ou son âne, pour le mener boire? Et cette femme, qui est une fille d’Abraham, et que Satan tenait liée depuis dix-huit ans, ne fallait-il pas la délivrer de cette chaîne le jour du sabbat? Tandis qu’il parlait ainsi, tous ses adversaires étaient confus, et la foule se réjouissait de toutes les choses glorieuses qu’il faisait » Luc 13 :10-17.

La scène se passe dans une synagogue, lieu où les juifs se rendaient pour être en communion avec Dieu et écouter sa Parole. Jésus était venu ce jour-là pour y enseigner. La Bible nous parle aussi d’une femme qui était infirme depuis de nombreuses années. 18 ans d’handicap, 18 ans de possession, 18 ans de souffrance alors qu’elle fréquentait la synagogue.

De même, beaucoup de chrétiens sont liés par d’énormes problèmes depuis de longues années, ils fréquentent assidûment des églises, mais leur situation ne change pas, il n’y a personne pour les aider.

Pourtant, c’était l’endroit où l’on invoquait l’Eternel, pourquoi n’avait-elle pas été guérie jusque-là ? Pourquoi Dieu n’agissait-il pas dans sa vie ?

Imaginez la situation de cette femme. Elle était courbée, son handicap était tel qu’il ne lui permettait que de voir le sol. Elle ne pouvait donc pas se redresser pour regarder à l’horizon. Elle n’avait aucune perspective d’avenir, elle ne pouvait pas faire de projets à long terme, elle vivait au jour le jour avec ce poids sur sa vie. La position dans laquelle elle se trouvait l’empêchait de marcher correctement et encore moins de courir. Elle était souvent à la traîne, elle ne pouvait pas suivre la cadence des autres. Brebis blessée, exclue du troupeau, rejetée des autres. Qui aurait voulu s’encombrer de sa présence ? Qui aurait voulu cheminer avec elle ? C’était un boulet pour les autres.

Pourquoi le chef de la synagogue, qui était censé être un instrument de Dieu, n’avait-il rien fait pour elle ?

Qui est le chef ?


Le problème c’était justement que c’était lui le chef de ce lieu de culte et non Dieu. Ephésiens 5 :23 nous dit que Jésus est le chef de l’Eglise. Lisons également Ephésiens 1 :16-23: « je ne cesse de rendre grâces pour vous, faisant mention de vous dans mes prières, afin que le Dieu de notre Seigneur Jésus Christ, le Père de gloire, vous donne un esprit de sagesse et de révélation, dans sa connaissance, et qu’il illumine les yeux de votre coeur, pour que vous sachiez quelle est l’espérance qui s’attache à son appel, quelle est la richesse de la gloire de son héritage qu’il réserve aux saints, et quelle est envers nous qui croyons l’infinie grandeur de sa puissance, se manifestant avec efficacité par la vertu de sa force. Il l’a déployée en Christ, en le ressuscitant des morts, et en le faisant asseoir à sa droite dans les lieux célestes, au-dessus de toute domination, de toute autorité, de toute puissance, de toute dignité, et de tout nom qui se peut nommer, non seulement dans le siècle présent, mais encore dans le siècle à venir. Il a tout mis sous ses pieds, et il l’a donné pour chef suprême à l’Église, qui est son corps, la plénitude de celui qui remplit tout en tous ».

La puissance de Dieu se manifeste pleinement et efficacement, notamment pour la guérison, lorsqu’on laisse Jésus-Christ être le chef. Or c’était un homme qui avait pris cette place dans la synagogue. Un homme qui enseignait, gérait et organisait la vie des fidèles dans les moindres détails mais qui était incapable de leur apporter des solutions à leurs problèmes.

Quelle fut sa réaction lorsque Jésus a guéri cette femme qui souffrait depuis 18 ans ? Il s’est indigné au lieu de se réjouir. Pourtant la Bible dit que le résultat de cette guérison a amené cette femme à donner gloire à Dieu (verset 13). Amener les hommes à donner gloire à Dieu, n’est-ce pas là aussi l’un des rôles des ministres de Dieu ? Mais voyez plutôt sa réaction : « Il y a six jours pour travailler ; venez donc vous faire guérir ces jours-là, et non le jour du sabbat ».

Cette réflexion en dit long sur le cœur de ce soi-disant homme de Dieu.

Premièrement, il avait un esprit de contrôle. En effet, alors qu’il venait d’assister à un miracle authentique, au lieu de donner gloire à Dieu, se remettre en question et en profiter pour se rapprocher de Jésus, il tenta de reprendre la main et d’ imposer de nouveau ses propres règles. Hypocrite comme il était, il agissait comme si les miracles avaient été si fréquents dans sa synagogue, au point de pouvoir les planifier et les répartir les autres jours de la semaine !

Deuxièmement, en conspuant la femme il s’opposait indirectement à Jésus. Mais comme il était hypocrite, il l’a fait de manière détournée. Il voyait en Jésus un concurrent qui menaçait sa carrière, son emprise et son autorité sur les âmes. Cela prouve qu’il regardait à son propre intérêt et non à celui des brebis. Il avait peur que les gens quittent son bâtiment avec leurs offrandes pour aller suivre Jésus. Cela le mettait donc en colère car il se voyait déjà faire faillite.

Troisièmement, c’était un religieux, habitué à une routine qu’il avait lui-même installée, à un train-train quotidien qu’il avait planifié et organisé dans les moindres détails. Tout était réglé à la minute près : à telle heure il fallait prier, à telle heure il fallait adorer, à telle heure il fallait méditer, à telle heure il fallait prêcher… Et c’est certainement ce rythme là qu’il avait aussi imposé aux fidèles de la synagogue.

sommeilComme tout religieux digne de ce nom, il devait être adepte de longs sermons , très longs, et surtout très ennuyeux.

Combien de personnes ne sont-elles pas venues dans des églises et en sont sorties dégoutées après avoir entendu un interminable sermon sans vie sur un ton monocorde qui les a fait mourir d’ennui ? Or Dieu n’est pas dans l’ennui, Dieu c’est la vie.

La Bible dit en Matthieu 7 :29 et Marc 1 :22 que Jésus enseignait « comme ayant autorité et non comme les scribes ». Le mot autorité dans ces passages vient du grec « exousia » qui veut aussi dire « pouvoir », « puissance », « gouvernement ». La prédication de la Parole de Dieu doit secouer, interpeller, réveiller et non faire dormir les gens (Hébreux 4 :12). Si c’est le cas, il y a un problème. Soit chez le prédicateur, soit chez l’auditeur, mais ce qui est sûr c’est qu’il y a un problème.

Les eaux stagnantes


« Après cela, il y eut une fête des Juifs, et Jésus monta à Jérusalem. Or, à Jérusalem, près de la porte des brebis, il y a une piscine qui s’appelle en hébreu Béthesda, et qui a cinq portiques. Sous ces portiques étaient couchés en grand nombre des malades, des aveugles, des boiteux, des paralytiques, qui attendaient le mouvement de l’eau; car un ange descendait de temps en temps dans la piscine, et agitait l’eau; et celui qui y descendait le premier après que l’eau avait été agitée était guéri, quelle que fût sa maladie. Là se trouvait un homme malade depuis trente-huit ans. Jésus, l’ayant vu couché, et sachant qu’il était malade depuis longtemps, lui dit: Veux-tu être guéri? Le malade lui répondit: Seigneur, je n’ai personne pour me jeter dans la piscine quand l’eau est agitée, et, pendant que j’y vais, un autre descend avant moi. Lève-toi, lui dit Jésus, prends ton lit, et marche. Aussitôt cet homme fut guéri; il prit son lit, et marcha. C’était un jour de sabbat. Les Juifs dirent donc à celui qui avait été guéri: C’est le sabbat; il ne t’est pas permis d’emporter ton lit. Il leur répondit: Celui qui m’a guéri m’a dit: Prends ton lit, et marche. Ils lui demandèrent: Qui est l’homme qui t’a dit: Prends ton lit, et marche? » Jean 5 :1-12.

Nous nous retrouvons ici face à une situation semblable à celle précédemment évoquée. Nous avons à faire cette fois-ci à un homme qui souffrait depuis 38 longues années ! Avec d’autres malades et infirmes, il se trouvait au bord d’une piscine nommée Béthesda, littéralement « maison de miséricorde » en hébreu. Or cette piscine avait une particularité, de temps à autre un ange passait pour agiter l’eau et celui qui y plongeait le premier était guéri. Mais quand l’eau redevenait calme, il ne se passait plus rien. Pourquoi ?

Qu’est ce qu’une piscine ? C’est un bassin artificiel, de forme et de dimension variable, aménagé pour la baignade, la natation. Il est vrai que la piscine contient de l’eau, image de la Parole de Dieu (Ezéchiel 36 :25-27 ; Ephésiens 5 :26), mais le problème c’est que la plupart du temps cette eau est stagnante. Or tout le monde y va pour s’y laver ou s’y baigner et y laisse sa crasse. Ce n’est pas un fleuve dont l’eau est purifiée par les rochers (image de Christ) et le courant (image du Saint-Esprit). Ainsi, quiconque plonge dans cette eau stagnante, risque de devenir encore plus malade.

Cette eau est stagnante parce qu’elle est contenue dans un bassin, œuvre des hommes.Elle est donc contrainte de prendre la forme de ce bassin et est limitée à la profondeur de celui-ci. Le bassin symbolise ici l’interprétation de la Parole de Dieu de manière particulière, dans le cadre délimité et imposé par la philosophie, la science ou encore la théologie. Or la Bible déclare qu’aucune Ecriture ne peut être l’objet d’une interprétation particulière car c’est par l’Esprit de Dieu que l’on sonde ses profondeurs (2 Pierre 1 :20 ; 1 Corinthiens 2 :9-12).

Quelle que soit la largeur, la longueur et la profondeur de ce bassin, il y a toujours un fond, un mur, une limite, que l’homme a lui-même construit et qui l’empêche d’avoir accès à la sagesse infiniment variée de Dieu et à sa puissance tout aussi infinie.

« O profondeur de la richesse, de la sagesse et de la science de Dieu! Que ses jugements sont insondables, et ses voies incompréhensibles! » Romains 11 :33.

Voilà pourquoi lorsque l’eau n’était pas agitée, personne ne guérissait. Non seulement la Parole de Dieu était interprétée humainement mais il manquait le mouvement du Saint-Esprit. Ce cas de figure était également présent dans la plupart des synagogues d’Israël et concerne actuellement la plupart de nos églises.

Le Saint-Esprit et l’esprit de religiosité


La Bible nous parle du Saint-Esprit dès les premières lignes de la Genèse. C’est dire à quel point il est important. Le problème c’est que beaucoup d’entre nous le négligent. Genèse 1 :2 nous dit que « l’Esprit de Dieu se mouvait au-dessus des eaux ».

Toutes choses existent par l’action conjointe de l’eau, c’est-à-dire la Parole, et du vent, c’est-à-dire le Saint-Esprit (2 Pierre 3 :5). En effet, le mot Esprit dans Genèse 1 :2 vient de l’hébreu « ruwach » et signifie « vent », « souffle », « esprit ».

De même, nous naissons de nouveau grâce au même processus. « Jésus lui répondit: En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le royaume de Dieu. Nicodème lui dit: Comment un homme peut-il naître quand il est vieux? Peut-il rentrer dans le sein de sa mère et naître? Jésus répondit: En vérité, en vérité, je te le dis, si un homme ne naît d’eau et d’Esprit, il ne peut entrer dans le royaume de Dieu. Ce qui est né de la chair est chair, et ce qui est né de l’Esprit est Esprit. Ne t’étonne pas que je t’aie dit: Il faut que vous naissiez de nouveau. Le vent souffle où il veut, et tu en entends le bruit; mais tu ne sais d’où il vient, ni où il va. Il en est ainsi de tout homme qui est né de l’Esprit » Jean 3 :3-8.

42-photoIntro.landscapeLes Ecritures décrivent toujours le Saint-Esprit en mouvement. A-t-on déjà vu un vent immobile ? Non, sinon il ne s’agirait pas du vent. Le vent on ne le voit pas mais on peut sentir son mouvement. D’ailleurs, rien ne reste non-plus immobile lors de son passage.

Le problème c’est que beaucoup de chrétiens sont devenus lourds, pesants, insensibles. Cela est dû au péché mais aussi à la religiosité qui nous fige comme des statues sans possibilité d’évolution. Beaucoup sont arrivés à un tel endurcissement qu’ils ne sont plus en mesure de comprendre le langage de l’Esprit de Dieu.

« Car mes iniquités s’élèvent au-dessus de ma tête; Comme un lourd fardeau, elles sont trop pesantes pour moi » Psaumes 38 4 ou 5.

« Car le coeur de ce peuple est devenu insensible; Ils ont endurci leurs oreilles, et ils ont fermé leurs yeux, De peur qu’ils ne voient de leurs yeux, qu’ils n’entendent de leurs oreilles, Qu’ils ne comprennent de leur coeur, Qu’ils ne se convertissent, et que je ne les guérisse » Matthieu 13 :15.

Les religieux ne peuvent pas comprendre la volonté de Dieu ni suivre le mouvement de l’Esprit car leur entendement est paralysé par des forteresses de stéréotypes et des schémas préétablis. Ils sont enfermés dans des rituels immuables qui ne leur permettent pas de suivre l’action de l’Esprit. C’est pourquoi leur vie n’est qu’ennui et mort. Toujours les mêmes gestes, toujours les mêmes prières, toujours les mêmes cantiques… Il n’est pas étonnant que des païens croient sincèrement que Dieu n’existe pas. Tout cela c’est à cause de la religion.

Tout comme le chef de la synagogue, les pharisiens étaient incapables de se réjouir des miracles que Jésus opérait pour délivrer les gens. Ils y trouvaient plutôt une occasion de critiquer et de culpabiliser ceux qui avaient été guéris. Un religieux dira toujours « c’est comme ça que les choses doivent se faire et pas autrement ». C’est pourquoi les pharisiens en étaient arrivé à reprendre Jésus, le Dieu véritable qu’ils prétendaient connaître et servir, pour lui dire comment il devait agir. Vous rendez-vous compte, ils dictaient la conduite à Dieu ! « On ne guérit pas pendant le sabbat, on ne pardonne pas les péchés de telle personne, on ne se laisse pas approcher par les gens de mauvaise vie » disaient-ils… Ainsi, la religion prive incontestablement les hommes de la grâce de Dieu. Là où il y a la religion, point d’action ni de progression.

Voilà pourquoi le religieux est le premier hérétique à accuser les autres d’hérésie. Ainsi, un homme qui marche selon les directives du Saint-Esprit, sera libre et insaisissable comme le vent et aura d’abord comme ennemis des religieux furieux de ne pas pouvoir le contrôler et le ranger dans leur routine.

« Quand l’insensé marche dans un chemin, le sens lui manque, et il dit de chacun : Voilà un fou ! » Ecclésiaste 10 :3.

Un religieux est incapable de sentir le mouvement du Saint-Esprit, il ne comprend plus le langage de Dieu. Ainsi, lorsqu’on lui présente des choses nouvelles, des manières inhabituelles de faire, il se braque et résiste à Dieu. Il pense qu’on est sorti du plan de Dieu, alors que la vision reste la même, elle ne fait qu’évoluer autrement.

C’est exactement ce qui est arrivé aux juifs. Ils n’ont pas été en mesure de suivre la transition de la loi à la grâce de Dieu par le moyen de la foi.

« Car c’est par la grâce que vous êtes sauvés, par le moyen de la foi. Et cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu » Ephésiens 2 :8.

En effet, la loi disait : « Vous observerez mes lois et mes ordonnances: l’homme qui les mettra en pratique vivra par elles. Je suis l’Éternel. » (Lévitique 18 :5). Ce que les juifs n’ont pas compris, c’est que, avant même la dispensation de la loi, ceux qui parvenaient à mettre en pratique la Parole de Dieu, le faisaient par la foi. En effet, il suffit de lire le récit des héros de la foi au chapitre 11 du livre des Hébreux pour s’en convaincre.

Le passage de la loi à la grâce était tout naturel, c’était dans la suite logique des choses. Du moins pour ceux qui marchent par l’Esprit de Dieu.

« La loi est-elle donc contre les promesses de Dieu? Loin de là! S’il eût été donné une loi qui pût procurer la vie, la justice viendrait réellement de la loi. Mais l’Écriture a tout renfermé sous le péché, afin que ce qui avait été promis fût donné par la foi en Jésus Christ à ceux qui croient. Avant que la foi vînt, nous étions enfermés sous la garde de la loi, en vue de la foi qui devait être révélée. Ainsi la loi a été comme un pédagogue pour nous conduire à Christ, afin que nous fussions justifiés par la foi » Galates 3 :21-24.

Les juifs n’ont pas compris que la loi, tout comme la grâce, faisaient toutes deux partie d’un même plan de salut. Dieu n’avait pas changé ses projets, il était resté cohérent et fidèle à ses promesses. La loi n’était qu’un pédagogue, une béquille que Dieu avait donné jusqu’au temps de la guérison, de la maturité et de la liberté en Christ. Le problème c’est que le religieux s’accroche aux béquilles.

Les béquilles


Une béquille est utile en ce qu’elle permet à une personne handicapée des membres inférieurs de marcher sans s’appuyer sur ceux-ci. Elle est loin de permettre une marche parfaite mais elle a au moins le mérite de permettre de se déplacer. Déplacement pénible et fastidieux mais un déplacement qui permet tout de même une certaine progression.

28222303-silhouette-d-un-homme-qui-marche-avec-des-bequilles-au-coucher-du-soleilDans sa volonté souveraine, Dieu peut permettre que l’on se serve de béquilles qu’il a lui-même fournies pendant un certain temps. Le problème c’est que les religieux font de ces béquilles leurs dieux, c’est pourquoi les religieux sont forcément idolâtres.

Prenons un exemple concret dans la Parole de Dieu.

« Ils partirent de la montagne de Hor par le chemin de la mer Rouge, pour contourner le pays d’Édom. Le peuple s’impatienta en route, et parla contre Dieu et contre Moïse: Pourquoi nous avez-vous fait monter hors d’Égypte, pour que nous mourions dans le désert? car il n’y a point de pain, et il n’y a point d’eau, et notre âme est dégoûtée de cette misérable nourriture. Alors l’Éternel envoya contre le peuple des serpents brûlants; ils mordirent le peuple, et il mourut beaucoup de gens en Israël. Le peuple vint à Moïse, et dit: Nous avons péché, car nous avons parlé contre l’Éternel et contre toi. Prie l’Éternel, afin qu’il éloigne de nous ces serpents. Moïse pria pour le peuple. L’Éternel dit à Moïse: Fais-toi un serpent brûlant, et place-le sur une perche; quiconque aura été mordu, et le regardera, conservera la vie. Moïse fit un serpent d’airain, et le plaça sur une perche; et quiconque avait été mordu par un serpent, et regardait le serpent d’airain, conservait la vie » Nombres 21 :4-9.

« La troisième année d’Osée, fils d’Éla, roi d’Israël, Ézéchias, fils d’Achaz, roi de Juda, régna. Il avait vingt-cinq ans lorsqu’il devint roi, et il régna vingt-neuf ans à Jérusalem. Sa mère s’appelait Abi, fille de Zacharie. Il fit ce qui est droit aux yeux de l’Éternel, entièrement comme avait fait David, son père. Il fit disparaître les hauts lieux, brisa les statues, abattit les idoles, et mit en pièces le serpent d’airain que Moïse avait fait, car les enfants d’Israël avaient jusqu’alors brûlé des parfums devant lui: on l’appelait Nehuschtan. Il mit sa confiance en l’Éternel, le Dieu d’Israël; et parmi tous les rois de Juda qui vinrent après lui ou qui le précédèrent, il n’y en eut point de semblable à lui » 2 Rois 18 :1-5.

Nombres 21 :4-9 nous raconte un énième épisode de rébellion des israélites durant leur marche au désert. Pour les punir, Dieu leur envoya des serpents qui firent mourir un grand nombre d’entre eux. Saisis de crainte, ils se repentirent et demandèrent à Moïse d’implorer la grâce de Dieu. L’Eternel demanda donc à son serviteur de fabriquer un serpent d’airain et de le placer sur une perche. Quiconque avait été mordu et regardait vers ce serpent serait ainsi guéri. Et il en fut ainsi. Il suffisait de croire en Dieu et de faire ce qu’il demandait pour obtenir la guérison. Seulement voilà, en 2 Rois 18, on apprend que les juifs ont fait de ce serpent un dieu, une idole devant laquelle ils brûlaient des parfums.

La béquille peut donc être un objet, un lieu, une personne, au travers duquel Dieu a manifesté sa gloire pendant un temps. A cet effet, la loi cérémonielle consistant en divers sacrifices et rituels, était également une béquille. Le problème du religieux c’est que premièrement, il ne saisit pas que ces choses ont une utilité limitée dans le temps et que deuxièmement, elles ne sont pas à confondre avec Dieu lui-même.

« C’est pourquoi Dieu les a livrés à l’impureté, selon les convoitises de leurs cœurs; en sorte qu’ils déshonorent eux-mêmes leurs propres corps; eux qui ont changé la vérité de Dieu en mensonge, et qui ont adoré et servi la créature au lieu du Créateur, qui est béni éternellement. Amen! »Romains 1 :24-25.

Ainsi, les juifs se pensaient peut-être à l’abri de l’idolâtrie car ils ne se prosternaient pas devant des statues mais ils n’avaient pas compris qu’ils étaient devenus idolâtres de la loi.

Mis à part ce problème d’idolâtrie, la béquille, lorsqu’elle n’est plus utile se transforme en handicap. En effet, une personne avec une jambe cassée pourra continuer à se déplacer à l’aide d’une béquille, mais néanmoins péniblement, jusqu’au temps de la guérison. Mais si une fois guérie, cette personne continue à l’utiliser, elle demeure handicapée, bien qu’étant guérie, car elle s’impose le rythme lent et boiteux de la béquille.

Prenons aussi l’exemple des jeunes enfants qui apprennent à marcher. Au début, leurs jambes sont encore frêles et ils ont du mal à se tenir en équilibre, c’est pourquoi ils s’accrochent à tout ce qu’ils trouvent (meubles, murs, personnes) pour avancer. La marche est hésitante, chaotique, et accompagnée de multiples chutes. De plus, ils ne s’aventurent à explorer que les endroits où ils peuvent y accéder en s’accrochant à quelque chose. Pour le reste, soit ils ne l’explorent pas, soit ils s’y rendent à quatre pates, soit ils sollicitent l’aide d’un adulte.

Avez-vous remarqué l’enthousiasme de ces enfants une fois qu’ils maîtrisent la marche ? Rien ne les arrête, ils refusent même d’être portés par les adultes, ils n’ont qu’une seule chose en tête, partir découvrir le monde.

Le religieux lui, est accroché à la béquille du bâtiment qui accueille les réunions d’église. Comme il considère ce bâtiment comme le lieu saint, dès qu’on l’en sort, il chute. Il est accroché aux prières préconçues et répétitives (Matthieu 6 :7). De même, il reste accroché aux lecteurs de la Bible qui lui mâchent le travail de méditation, à l’image de la purée que l’on fait pour les tout-petits. Du coup, il ne grandit pas, ses os ne sont pas suffisamment solides pour marcher comme des adultes. Il se déplace donc à quatre pattes, parce que la religion le maintient dans l’immaturité, à l’état d’homme animal.

« Mais l’homme animal ne reçoit pas les choses de l’Esprit de Dieu, car elles sont une folie pour lui, et il ne peut les connaître, parce que c’est spirituellement qu’on en juge. L’homme spirituel, au contraire, juge de tout, et il n’est lui-même jugé par personne » 1 Corinthiens 2 :14-15.

« Pour moi, frères, ce n’est pas comme à des hommes spirituels que j’ai pu vous parler, mais comme à des hommes charnels, comme à des enfants en Christ. Je vous ai donné du lait, non de la nourriture solide, car vous ne pouviez pas la supporter; et vous ne le pouvez pas même à présent, parce que vous êtes encore charnels » 1 Corinthiens 3 :1-2.

Conclusion


Dieu veut faire de nous, qui sommes ses serviteurs et messagers, des vents et des flammes de feu (Psaumes 104 :4). Mais pour être portés par le vent du Saint-Esprit il faut être léger (sanctifié, sans péché) et non figé (religieux). C’est pourquoi nous avons besoin de la Parole de Dieu qui est la seule qui nous rend réellement libres.

« Vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous affranchira » Jean 8 :32.

Sommes-nous réellement affranchis de la religion ? Si ce n’est pas le cas, nous devons y aspirer de toutes nos forces et plonger nos regards dans la Parole de Dieu qui est cette épée qui brise les forteresses des raisonnements, les habitudes, les dogmes et les rituels qui s’élèvent contre la connaissance de Dieu.

« Nous renversons les raisonnements et toute hauteur qui s’élève contre la connaissance de Dieu, et nous amenons toute pensée captive à l’obéissance de Christ » 2 Corinthiens 10 :5.

En effet, comme nous l’avons vu, la religion est un frein au salut car elle fige l’homme dans les choses passées, le voile, le rend insensible au mouvement du Saint-Esprit.

Le Saint-Esprit est une source d’eau vive, comme un fleuve qui jaillit jusque dans la vie éternelle (Jean 4 :14 ; Apocalypse 22 :1). Il est vrai que pour oser y plonger il faut avoir la foi, mais si nous voulons être guéris de nos infirmités, nous n’avons pas d’autre choix que de nous jeter dans ses eaux agitées.

18 commentaires
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18 commentaires

  • ezechias   
    12 Juin 2014 11:51

    Voilà comment le diable se mord la queue ...
    Je site un passage du com :

    En effet, la loi disait : « Vous observerez mes lois et mes ordonnances: l’homme qui les mettra en pratique vivra par elles. Je suis l’Éternel. » (Lévitique 18 :5). Ce que les juifs n’ont pas compris, c’est que, avant même la dispensation de la loi, ceux qui parvenaient à mettre en pratique la Parole de Dieu, " le faisaient par la foi ". En effet, il suffit de lire le récit des héros de la foi au chapitre 11 du livre des Hébreux pour s’en convaincre.

    Le passage de la loi à la grâce était tout naturel, c’était dans la suite logique des choses. Du moins pour ceux qui marchent par l’Esprit de Dieu.

    « La loi est-elle donc contre les promesses de Dieu? Loin de là! S’il eût été donné une loi qui pût procurer la vie, la justice viendrait réellement de la loi. Mais l’Écriture a tout renfermé sous le péché, afin que ce qui avait été promis fût donné par la foi en Jésus Christ à ceux qui croient. Avant que la foi vînt, nous étions enfermés sous la garde de la loi, en vue de la foi qui devait être révélée. Ainsi la loi a été comme un pédagogue pour nous conduire à Christ, afin que nous fussions justifiés par la foi » Galates 3 :21-24.

    Les juifs n’ont pas compris que la loi, tout comme la grâce, faisaient toutes deux partie d’un même plan de salut. Dieu n’avait pas changé ses projets, il était resté cohérent et fidèle à ses promesses. La loi n’était qu’un pédagogue, une béquille que Dieu avait donné jusqu’au temps de la guérison, de la maturité et de la liberté en Christ. Le problème c’est que le religieux s’accroche aux béquilles.

    Le com commence par Lévitique 18.5 par ces mots : « Vous observerez mes lois et mes ordonnances ». Si, "avant même la dispensation de la loi, ceux qui parvenaient à mettre en pratique la Parole de Dieu, " le faisaient par la foi ". Alors l’application de la Loi se fait bien par la Foi. Tout comme la Dîme aujourd'hui, qui est toujours d'actualité, mais par la Foi.
    PS a savoir : le texte grec ne dit pas "Comme un pédagogue", le "comme" n'existe pas, c'est une erreur de traduction, mais qu'elle "est un pédagogue" pour nous amener a Christ, "afin que la bénédiction d’Abraham eût pour les nations son accomplissement en Jésus-Christ, et que nous reçussions par la foi l’Esprit qui avait été promis" Galates 3 : 14.
    "La loi n’était qu’un pédagogue". Non, la Loi est encore un pédagogue pour l'enfant de Dieu, car le chapitre 3 de Galates fait la différence entre l'enfant et le fils, l'enfant est encore sous se pédagogue jusqu'au temps marqué par la Père Galates 4.2, tandis que le fils, lui n'est plus sous se pédagogue Galates 3 : 25 - 27.

    Répondre
    • redaction  modérateur  
      12 Juin 2014 12:51

      Bonjour Ezéchias,

      Vous êtes dans l'erreur. Vous oubliez ou ignorez que sous l'ancienne alliance il y avait plusieurs sortes de lois: lois sociales, lois cérémonielles et lois morales. Les lois cérémonielles étaient relatives au culte et au sanctuaire terrestre (Hébreux 9:1): ces lois ont été accomplies par Christ, l'agneau de Dieu qui a expié nos péchés (Jean 1:29). C'est la raison pour laquelle vous n'avez plus besoin d'aller au temple de Jérusalem (et heureusement, sinon vous seriez bien embêté car il n'existe plus) pour sacrifier un animal pour expier un péché ou couvrir une impureté. On ne compte plus les passages où le Nouveau Testament nous dit que nous ne sommes plus sous la loi, alors comment pouvez-vous dire qu'elle est toujours en vigueur?!
      Les lois sociales éaient des lois civiles propres aux hébreux et enfin la loi morale est bien évidemment encore en vigueur: il nous est toujours interdit de tuer, voler, commettre l'adultère etc. La dîme fait-elle partie des lois morales? Non, elle est clairement liée au sacerdoce lévitique, c'est donc une loi cérémonielle. De plus, du temps de Moïse, elle n'était pas payée en espèces sonnantes et trébuchantes (bien qu'elles existaient déjà à l'époque) mais elle était constituée des fruits des récotes et de l'élevage. Donc déjà, dans la façon dont elle est pratiquée aujourd'hui, elle n'a strictement rien à avoir avec ce qui était prescrit auparavant.
      Avant de crier au diable, merci de vérifier les Ecritures. Comme ce n'est pas exactement le sujet, un article sur la dîme sera prochainement publié. En attendant, nous vous invitons à regarder cette vidéo: https://www.lesdokimos.org/2014/06/06/la-dime-nest-plus-dactualite-ludovic-rouge/

      Fraternellement,

      Répondre
  • ezechias   
    12 Juin 2014 14:05

    L'erreur que vous commettez la voici :

    - "Les lois cérémonielles étaient relatives au culte et au sanctuaire terrestre (Hébreux 9:1): ces lois ont été accomplies par Christ".

    Accomplie (remplie - plérosai) Oui, mais pas "ABOLIE".
    C'est terrible, Oui nous n'avons plus a allez au Temple de Jérusalem, puisque le Temple maintenant c'est les croyant en Jésus qui se rassembles pour s’édifie en un Temple. Ne savez vous pas que vous êtes le Temple de Dieu (1 Corinthiens 3.15) ? ? ?
    C'est l’application de la Loi dans la nouvelle alliance, changement de sacerdoce, changement (d’application) de la Loi (Hébreux 7.12).

    - "Comment pouvez-vous dire qu’elle est toujours en vigueur ?"

    Je répond que la Loi est aujourd'hui Spirituelle Romains 7.14, elle n'annule pas la Loi, mais elle la confirme par l'Esprit et par la Foi dans nos coeurs (selon la prophétie Jérémie 31 : 33-34),
    La Loi sous Moïse, est le ministère de la condamnation 2 Corinthiens 3.9, La Loi dans nos coeur, c'est le ministère de Jésus, la grâce et la vérité Jean 1.17, la justice et la vie Galates 3.21.
    Lisez bien Romains 3.21 (dans la grec : Mais maintenant la justice de Dieu est manifestée sans la Loi (de Moïse) LAQUELLE rend témoignage a la Loi et aux Prophètes (la Loi de Christ 1 Corinthiens 9 : 21, ou par l'Esprit, appelé aussi "Loi de la Foi" Romain 3 : 27-28).

    - "La dîme fait-elle partie des lois morales? Non, elle est clairement liée au sacerdoce lévitique, c’est donc une loi cérémonielle".

    Je crois que vous n'avez pas compris qu'il y a toujours un SACERDOCE, lui non plus n'est pas abolie, il a seulement changer Hébreux 7 : 12 / 1 Pierre 2 : 5 / 2 : 9.

    - "Avant de crier au diable, merci de vérifier les Ecritures". Je vous invite cordialement a a la même conclusion.

    Répondre
    • redaction  modérateur  
      12 Juin 2014 16:09

      Vous confondez toujours les différents types de lois.
      Juste concernant le sacerdoce. Sous la loi, il était réservé aux lévites. Sous la grâce, nous sommes tous rois et sacrificateurs (Apocalypse 1:6; 5:10) et pas seulement les pasteurs-prophètes. A qui doit-on payer la dîme? Logiquement à tous les enfants de Dieu sans distinction. Le voici le serpent qui se mord la queue. Il se trouve qu'il y a injustice car la plupart des sacrificateurs que nous sommes ne perçoivent pas la dîme.

      Répondre
  • ezechias   
    12 Juin 2014 17:18

    Je ne confond aucunement les différents type de lois, Il n'y a qu' UNE SEULE Torah (Loi), celle de Dieu ! Car, je vous le dis en vérité, tant que le ciel et la terre ne passeront pas, il ne disparaîtra pas de la Loi (la Torah) un seul iota ou un seul trait de lettre (ne serais-ce que par vous et moi), jusqu’à ce que tout soit arrivé. Matthieu 5 : 18.

    Il faut que vous compreniez que tous les Sacrificateurs de l'Ancienne Alliance, n'étaient pas tous Lévite, et que tous les Lévites étaient aussi des Sacrificateurs.

    Sous la Nouvelle Alliance, nous sommes TOUS des Sacrificateurs, et que parmi nous, seulement QUELQUES-UNS sont considéré être des Lévites (sous le bié du nouveau sacerdoce), ce sont ceux qui sont appelé aux ministères (Les Ministères sont aussi des Sacrificateurs).

    Deuxièmement : je ne remet pas en cause les injustices qui se perpétue dans la corps de Christ, notamment concernant l'utilité de la dîme utilisée, gérée ou reversée. Ce n'est pas parce qu'il y a des injustices, que la dîme n'existe pas ou plus.

    " A qui doit-on payer la dîme?"
    A Dieu premièrement, par les ministères (Lévites qui en sont mandatés selon sa parole), pour le corps de Christ (notamment pour les pauvres), pour le royaume de Dieu, et où Dieu dit a (ou conduits) chacun, de donner (Dieu est souverain, c'est pour l'avancement du royaume).
    A qui les Ministères reversent-ils leurs dîmes ? Comme la Parole de Dieu RÉVÉLÉ le dit, a un plus grand que lui, ou aux œuvres du royaume.
    Chacun doit servir selon une bonne conscience, et sous le regard de la transparence et de la justice, notamment concernant ces sujets.

    Pour moi cela fait bien partie du sujet : "Etes-vous esclave de la religion?".
    D'où vient votre enseignement (doctrine), de Dieu ou des hommes ? De qui êtes vous esclave ?

    Bien cordialement

    Répondre
    • redaction  modérateur  
      12 Juin 2014 19:20

      Vos affirmations ne sont pas conformes à ce qu'enseigne la Bible car :

      1) il n'est écrit nullepart que sous la grâce quelques uns sont lévites et d'autres non. Soit on est lévite soit on ne l'est pas. En l'occurrence, nous autres chrétiens issus des nations païennes ne sommes pas lévites. Dieu a voulu cependant que le sacerdoce ne soit plus détendu par une élite (les lévites sous la loi) mais par chacun de ses enfants afin que par son Esprit nous puissions être en communion avec lui sans médiation humaine.
      "Vous, au contraire, vous êtes une race élue, un sacerdoce royal, une nation sainte, un peuple acquis, afin que vous annonciez les vertus de celui qui vous a appelés des ténèbres à son admirable lumière, vous qui autrefois n'étiez pas un peuple, et qui maintenant êtes le peuple de Dieu, vous qui n'aviez pas obtenu miséricorde, et qui maintenant avez obtenu miséricorde." 1 Pierre 2:9-10.
      Dans ce sacerdoce, nous sommes à la fois sacrificateurs et offrandes car ce que nous offrons à Dieu c'est nous-mêmes (Romains 12:1).

      2) Il est faux de dire que tous les sacrificateurs n'étaient pas lévites ( A moins que vous fassiez allusion à Melchisedek (Gn. 14:18) ou Jéthro, beau-père de Moise (Ex. 3:1) et là on est hors-sujet). Pour rappel, les lévites (c'est à dire les descendants du patriarche Lévi) étaient les seuls à ne pas avoir reçu de terres lorsque les hébreux ont pris possession de Canaan. Ils ont spécialement été choisis par Dieu pour le service dans la tente d'assignation.
      "L'Éternel parla à Moïse, et dit : Fais approcher la tribu de Lévi, et tu la placeras devant le sacrificateur Aaron, pour qu'elle soit à son service.
      Ils auront le soin de ce qui est remis à sa garde et à la garde de toute l'assemblée, devant la tente d'assignation : ils feront le service du tabernacle.
      Ils auront le soin de tous les ustensiles de la tente d'assignation, et de ce qui est remis à la garde des enfants d'Israël : ils feront le service du tabernacle. Tu donneras les Lévites à Aaron et à ses fils ; ils lui seront entièrement donnés, de la part des enfants d'Israël.
      Tu établiras Aaron et ses fils pour qu'ils observent les fonctions de leur sacerdoce ; et l'étranger qui approchera sera puni de mort.
      L'Éternel parla à Moïse, et dit :Voici, j'ai pris les Lévites du milieu des enfants d'Israël, à la place de tous les premiers-nés, des premiers-nés des enfants d'Israël ; et les Lévites m'appartiendront. Car tout premier-né m'appartient ; le jour où j'ai frappé tous les premiers-nés dans le pays d'Égypte, je me suis consacré tous les premiers-nés en Israël, tant des hommes que des animaux : ils m'appartiendront. Je suis l'Éternel." Nombres 3:5-13.

      "L'Éternel parla à Moïse, et dit : Voici ce qui concerne les Lévites. Depuis l'âge de vingt-cinq ans et au-dessus, tout Lévite entrera au service de la tente d'assignation pour y exercer une fonction. Depuis l'âge de cinquante ans, il sortira de fonction, et ne servira plus. Il aidera ses frères dans la tente d'assignation, pour garder ce qui est remis à leurs soins ; mais il ne fera plus de service. Tu agiras ainsi à l'égard des Lévites pour ce qui concerne leurs fonctions." Nombres 8:23-26.

      On voit clairement dans ces passages que Dieu a choisi les lévites pour être à son service. Les sacrficateurs étaient forcément lévites mais tous les lévites n'étaient pas sacrificateurs. Seuls les descendants de Aaron pouvaient être sacrificateurs, car Moise et Aaron étaient eux-mêmes descendants de Lévi (Exode 2:1-2). Les autres lévites étaient leurs assistants. La Parole est très claire sur ce point.

      "Fais approcher de toi Aaron, ton frère, et ses fils, et prends-les parmi les enfants d'Israël pour les consacrer à mon service dans le sacerdoce : Aaron et les fils d'Aaron, Nadab, Abihu, Éléazar et Ithamar." Exode 28:1.

      "Tu mettras une ceinture à Aaron et à ses fils, et tu attacheras des bonnets aux fils d'Aaron. Le sacerdoce leur appartiendra par une loi perpétuelle. Tu consacreras donc Aaron et ses fils." Exode 29:9.

      Dieu n'a pas besoin qu'on lui verse une dîme, l'or et l'argent lui appartiennent (Aggée 2:8). Pour ce qui est de pourvoir aux besoins des pauvres et des ministres de Dieu, les épîtres (puisque c'est au travers d'elles que nous découvrons le fonctionnement de l'église) mettent en évidence que l'argent est prélevé sur les offrandes et non sur la dîme (1 Corinthiens 16:1-3; 2 corinthiens 8:1-6; Philippiens 4:10-19).

      Notre doctrine est parfaitement biblique.

      Répondre
    • Nicolas K.   
      12 Juin 2014 19:52

      Ezechias,

      En quoi consiste l'accomplissement de la loi pour vous ?

      La loi a été accomplie par Christ (Matthieu 5:17, Jean 19:30), pour nous aider à comprendre ce que cela signifie, remplaçons « loi » par « tâche ».

      Une tâche, lorsqu'elle est accomplie/remplie, elle n'est plus à faire. C'est différent de l'abolition d'une tâche, qui consisterait à supprimer cette tâche sans que le but n'ait été atteint.

      Or dans le cas de la loi, son but était de nous amener à Christ (Galates 3:24) en nous révélant notre état de péché devant Dieu et notre impuissance. Cette impuissance, cette incapacité totale d'obéir à la loi, nous amène à réaliser notre besoin d'un Sauveur.

      Ce but est atteint, Jésus est venu se sacrifier pour nous. Il a tout accompli. La loi n'est donc plus à accomplir, car Christ est la fin de la loi (Romains 10:4). Celui donc qui s'attache aux oeuvres de la loi est sous la malédiction (Galates 3:10).

      Si quelqu'un enseigne la circoncision, il est séparé de Christ (Galates 5:1-6). Autrement dit, si quelqu'un cherche à se remettre sous la loi, il se sépare de Christ, il se destine à la condamnation puisque le sacrifice de Christ n'est plus effectif pour lui. Celui qui pratique la dîme est déchu de la grâce. Celui qui pratique le shabbat est déchu de la grâce. Celui qui pratique les sacrifices est déchu de la grâce. Tout ceux-là se destinent à l'enfer s'ils continuent dans les oeuvres de la loi, car ils ne sont pas dans la foi.

      C'est pourtant très clair.

      Aussi, tu fais une grossière erreur à propos des lévites et sacrificateurs Ezechias...

      Les lévites étaient une tribu en Israël, et parmi les lévites, seulement quelques-uns étaient sacrificateurs, les descendants de Aaron (Exode 28:1), lui-même membre de la tribu de Lévi. Donc ton histoire de dîme, etc. est complètement erronée. D'ailleurs c'est plutôt les lévites qui donnaient une dîme aux sacrificateurs (la « dîme de la dîme », Nombres 18:26-29) sur la dîme qu'ils percevaient du peuple.

      Au dessus des sacrificateurs, il n'y avait que le souverain sacrificateur. Or aujourd'hui, tu l'as bien compris, nous sommes tous sacrificateurs (Apocalypse 1:6) et Jésus est notre Souverain Sacrificateur (Hébreux 5:10). Il n'y a donc personne au dessus de nous si ce n'est Christ, à qui donc donner une quelconque dîme ?

      À personne, puisque c'est une oeuvre de la loi qui nous place sous la malédiction. D'ailleurs dans tout le Nouveau Testament je n'ai jamais vu les chrétiens donner une quelconque dîme à qui que ce soit, donc jusqu'à preuve du contraire l'église primitive ne pratiquait pas la dîme.

      Shalom.

      Répondre
  • LUISSINT   
    12 Juin 2014 20:42

    Ezechias, tous les létives n'étaient pas sacrificateurs. Tu fais beaucoup de mélange entre la nouvelle et l'ancienne alliance.
    Regarde ce que nous enseigne l'Apôtre Paul dans Ephésiens 2/11 C est pourquoi, souvenez vous que vous, qui étiez autrefois païens en la chair, et qui étiez appelés incirconcis par ceux qu'on appelle circoncis dans la chair par la main de l'homme
    12 Vous étiez en ce temps là sans CHRIST, séparés de la république d'Israel, étrangers par rapport aux alliances de la promesse, n'ayant point d'espérance, et sans DIEU dans le monde.
    1// ce que nous étions et voilà nous les païens ce que nous devenons, verset 13 Mais maintenant, en JÉSUS CHRIST, vous qui étiez autrefois éloignés, vous êtes rapprochés par la sang de CHRIST.

    Ezéchias, lors du départ des Hébreux en Égypte souvient toi que des égyptiens sont aussi sortis. Exode 12/38 Un grand nombre d'étrangers montèrent aussi avec eux, ainsi que des brebis et des bœufs, un bétail très considérable.

    Donc les lois étaient pour les Hébreux, car DIEU a dit à Moïse: parle aux enfants d'Israël et d'autres consignes pour les étrangers qui étaient avec eux.

    Lorsque JÉSUS dans Matthieu 10 1 à 8. Tu lis bien : n'allez pas vers les païens, et n'entrez dans aucune ville des Samaritains, c'était un ordre du Maître.

    Que nous dis L'Apôtre Paul: Galates 2/7 Au contraire, quand ils virent que l'Évangile m'avait été confié pour les incirconcis, comme à Pierre pour les circoncis,
    8 Car Celui qui a agi efficacement dans Pierre, pour le rendre apôtre des juifs, a aussi agi efficacement en moi, pour les païens...
    Dans 1 Timo 2/7 pour lequel, je dis la vétité en CHRIST, je ne mens point, j'ai été établi prêdicateur, apôtre et docteur des païens dans la foi et dans la vérité.

    Dans Actes 26/16 Mais lève toi, et te tiens sur tes pieds, car je te suis apparu pour t'établir ministre et témoin, tant des choses que tu as vues, que de celles pour lesquelles je t'apparaîtrai encore.

    Témoin, il a mal vu alors, ce que lui montrais JÉSUS.

    Alors Paul apôtre et docteur des païens, aurait -il omis de nous dire de payer la dîme, payer le loyer du pasteur, son salaire, sa voiture, la salle, son téléphone ect...

    Il nous enseigne dans 1 Corinthiens 3/11 Que personne ne peut poser d'autre fondement que celui qui a été posé, lequel est JÉSUS CHRIST.

    Nous sommes de la lignée de JESUS CHRIST, aucun pasteur n'est lévite n'a doit à aucune dîme.
    1Corinthiens 16/1 la collecte s'est pour les saints que nous sommes.
    Pour ta bonne garde, lis Deutéronome 14/22 la,dîme était des légumes et des animaux qui devaient être cuits et mangés devant DIEU avec sa famille.
    Elle était payée une fois par an.

    Shalom

    Répondre
  • ezechias   
    13 Juin 2014 12:16

    Il est vrais que j'ai commis quelque petite erreur concernant les Lévites. Je voulais établir la superiorité de certains, selon Lévitique 21 : 10, sans malheureusement faire le comparatif avec le Sacerdoce de Melchisédech, et en inversant Sacrificateur et Lévite, je m'en excuse.

    Cependant, voici quelques élément plus concistant.

    C’est quoi la dîme ? Quelle valeur le chrétien doit-il accorder à celle-ci ?

    1. DEFINITION
    La dîme est le dixième d’un élément. Cet élément peut être le produit agricole, du bétail, le salaire qu’on a reçu d’un travail, etc. La dîme appartient à Dieu.
    «30 Toute dîme de la terre, soit des récoltes de la terre, soit du fruit des arbres, appartient à Yahvé; c'est une chose consacrée à Yahvé. 31 Si quelqu'un veut racheter quelque chose de sa dîme, il y ajoutera un cinquième. 32 Toute dîme de gros et de menu bétail, de tout ce qui passe sous la houlette, sera une dîme consacrée à Yahvé. » (Lévitique 27 : 30 – 32)
    2. POURQUOI LA DIME ?
    Comme le souligne David Hargis, la dîme a été donnée comme un remède à la pauvreté. En effet, depuis la chute de l’homme, Dieu a maudit la terre. A cause de cette malédiction, la terre connaît des famines, des sécheresses, et l’homme peine durement pour manger son pain.
    « le sol sera maudit à cause de toi. C'est à force de peine que tu en tireras ta nourriture tous les jours de ta vie, 18 il te produira des épines et des ronces, et tu mangeras de l'herbe des champs. 19 C'est à la sueur de ton visage que tu mangeras du pain, … » (Genèse 3 : 17 – 19)
    La voie donnée au peuple de l’Alliance pour surmonter cette malédiction est de donner une partie du produit de cette terre maudite à Dieu. Quand la dîme est donné à Dieu, celui-ci ouvre les écluses des cieux et bénit la terre en faveur de ceux qui l’ont honoré.
    « Vous êtes frappés par la malédiction, et vous me trompez, la nation tout entière! 10 Apportez à la maison du trésor toutes les dîmes, afin qu'il y ait de la nourriture dans ma maison; Mettez-moi de la sorte à l'épreuve, dit Yahvé des armées. Et vous verrez si je n'ouvre pas pour vous les écluses des cieux, Si je ne répands pas sur vous la bénédiction en abondance. 11 Pour vous je menacerai celui qui dévore, et il ne vous détruira pas les fruits de la terre, et la vigne ne sera pas stérile dans vos campagnes, dit Yahvé des armées. 12 Toutes les nations vous diront heureux, car vous serez un pays de délices, dit Yahvé des armées. » (Malachie 3 : 9 – 12)
    Dieu s’étonne du fait que malgré la connaissance qu’avait le peuple de la malédiction de la terre, celui-ci le trompait en refusant de payer la dîme. Il demande à la nation d’Israël de le mettre à l’épreuve par ses dîmes et offrandes pour voir s’il ne rendra pas cette malédiction sans effet en ce qui la concerne.
    Comme la malédiction ne frappe pas seulement la terre, mais aussi le fruit de la sueur du front de l’homme, Abraham et Jacob qui n’étaient pas agriculteurs, donnèrent la dîme de ce qu’ils avaient acquit par la sueur de leurs fronts.
    L’autre raisons pour laquelle la dîme était donnée aux les lévites, c’était pour qu’ils puissent se consacrer à l’étude de la parole de Dieu et non disperser leur énergie dans la recherche des aliments pour survivre et des vêtements pour se vêtir.
    « 4 Et il dit au peuple, aux habitants de Jérusalem, de donner la portion des sacrificateurs et des Lévites, afin qu'ils observassent fidèlement la loi de l'Éternel. 5 Lorsque la chose fut répandue, les enfants d'Israël donnèrent en abondance les prémices du blé, du moût, de l'huile, du miel, et de tous les produits des champs; ils apportèrent aussi en abondance la dîme de tout. » (2 Chroniques 31 : 4 – 5)
    Ayant étudiés la parole de Dieu, les lévites auraient ainsi été en mesure de l’enseigner au peuple.
    « 23 Ils enseigneront à mon peuple à distinguer ce qui est saint de ce qui est profane, ils lui feront connaître la différence entre ce qui est impur et ce qui est pur. 24 Ils seront juges dans les contestations, et ils jugeront d'après mes lois. Ils observeront aussi mes lois et mes ordonnances dans toutes mes fêtes, et ils sanctifieront mes sabbats. » (Ezéchiel 44 : 23 – 24)
    La dîme était donc donnée afin que les lévites se consacrent entièrement à l’étude et à l’enseignement de la parole de Dieu. Les lévites vivaient donc du travail qu’ils accomplissaient au nom du Seigneur.
    La bible nous informe que les lévites avaient été remis en « don » à Israël pour faire le service dans le tabernacle. La dîme était le salaire qu’ils réservaient de Dieu en échange de leur service.
    « Voici, j'ai pris vos frères les Lévites du milieu des enfants d'Israël: donnés à Yahvé, ils vous sont remis en don pour faire le service de la tente d'assignation. (…) Je donne comme possession aux fils de Lévi toute dîme en Israël, pour le service qu'ils font, le service de la tente d'assignation. (…) Tu leur diras: Quand vous en aurez prélevé le meilleur, la dîme sera comptée aux Lévites comme le revenu de l'aire et comme le revenu de la cuve. 31 Vous la mangerez en un lieu quelconque, vous et votre maison; car c'est votre salaire pour le service que vous faites dans la tente d'assignation. » (Nombres 18 : 6, 21, 30 – 31)
    3. HISTOIRE DE LA DIME
    A. La dîme avant Moïse
    La première mention faite de la dîme dans la Bible est lorsqu’Abraham donna à Melchisédech celle de tout le butin qu’il avait eu de la campagne contre Kedorlaomer et les rois qui étaient avec lui afin de libérer Lot son neveu. Il faut noter qu’à l’époque Abraham n’était pas encore circoncis pour devenir le premier juif (terme utilisé aujourd’hui pour désigner ses descendants charnels regroupés sous la nation d’Israël et ceux dispersés à travers le monde).
    « 18 Melchisédek, roi de Salem, fit apporter du pain et du vin: il était sacrificateur du Dieu Très-Haut. 19 Il bénit Abram, et dit: Béni soit Abram par le Dieu Très-Haut, maître du ciel et de la terre! 20 Béni soit le Dieu Très-Haut, qui a livré tes ennemis entre tes mains! Et Abram lui donna la dîme de tout. » (Genèse 14 : 18 – 20)
    La dîme d’Abraham était tirée du butin de guerre.
    La deuxième mention de la dîme est celle promise par Jacob à Dieu si celui-ci le ramenait en paix dans la maison de son père.
    « 20 Jacob fit un voeu, en disant: Si Dieu est avec moi et me garde pendant ce voyage que je fais, s'il me donne du pain à manger et des habits pour me vêtir, 21 et si je retourne en paix à la maison de mon père, alors l'Éternel sera mon Dieu; 22 cette pierre, que j'ai dressée pour monument, sera la maison de Dieu; et je te donnerai la dîme de tout ce que tu me donneras. »
    La dîme de Jacob portât sur tout ce que Dieu lui avait donné (produit agricole, bétail, etc.).
    Certains érudits vont même jusqu’à dire que Jacob donna aussi la dîme de ses enfants. Soulignant le fait que Jacob avait eu douze fils auxquels il avait adjoint les deux Joseph pour faire 14, on note que mis à part les premiers-nés des 4 mères des enfants de Jacob consacrés à Dieu, il lui restait 10 et que sur ceux-ci il donna Lévi comme dîme à Dieu bien qu’il était son troisième fils. Ainsi, ne restait qu’avec 9 fils qui lui appartenaient.
    Les deux dîmes que nous venons de voir, celle d’Abraham et de Jacob furent données avant l’existence du sacerdoce Aaronique instauré par la loi mosaïque.
    B. La dîme sous le sacerdoce Aaronique.
    Les descendants d’Abraham, d’Isaac et de Jacob constitueront la nation d’Israël. Cette nation, Dieu la délivra d’Egypte afin qu’elle soit pour lui un royaume des sacrificateurs.
    « vous serez pour moi un royaume de sacrificateurs et une nation sainte. Voilà les paroles que tu diras aux enfants d'Israël. » (Exode 19 : 6)
    Mais, nous constatons que dans cette nation des sacrificateurs, Dieu va se choisir une tribu afin qu’elle exerce les fonctions sacerdotales pour tout Israël, c’est la tribu de Lévi.
    Sous le sacerdoce lévitique, la dîme était tirée des produits de la terre et du bétail vu que la nation était essentiellement composée d’agriculteurs et d’éleveurs. Mais, ceci ne veut en aucun cas dire que les pratiquants des autres métiers ne payaient pas leurs dîmes. A l’imitation d’Abraham et de Jacob, ils payaient la dîme du produit de la sueur de leur front.
    « 30 Toute dîme de la terre, soit des récoltes de la terre, soit du fruit des arbres, appartient à l'Éternel; c'est une chose consacrée à l'Éternel. 31 Si quelqu'un veut racheter quelque chose de sa dîme, il y ajoutera un cinquième. 32 Toute dîme de gros et de menu bétail, de tout ce qui passe sous la houlette, sera une dîme consacrée à l'Éternel. » (Lévitique 27 : 30 – 32)
    La dîme était tirée du bénéfice et non de l’ensemble. C’était de ce qui était produit qu’on tirait la dîme.
    « 22 Tu lèveras la dîme de tout ce que produira ta semence, de ce que rapportera ton champ chaque année. » (Deutéronome 14 : 22)
    4. LA DIME SOUS LA NOUVELLE ALLIANCE
    La nouvelle alliance a vu l’instauration d’un nouveau Souverain Sacrificateur selon l’ordre de Melchisédek.
    « car il est notoire que notre Seigneur est sorti de Juda, tribu dont Moïse n'a rien dit pour ce qui concerne le sacerdoce. Cela devient plus évident encore, quand il paraît un autre sacrificateur à la ressemblance de Melchisédek, institué, non d'après la loi d'une ordonnance charnelle, mais selon la puissance d'une vie impérissable; car ce témoignage lui est rendu: Tu es sacrificateur pour toujours Selon l'ordre de Melchisédek. » (Hébreux 7 : 14 – 17)
    Comme dans la première alliance les lévites avaient été remis en « don » pour servir dans le temple (Nombres 18 : 6), sous la nouvelle alliance, il a été « donné » à l’Eglise des hommes qui œuvrent à l’autel du Seigneur, enseignent aux croyants les voies de Dieu.
    « C'est pourquoi il est dit: Étant monté en haut, il a emmené des captifs, Et il a fait des dons aux hommes. (…) Celui qui est descendu, c'est le même qui est monté au-dessus de tous les cieux, afin de remplir toutes choses. Et il a donné les uns comme apôtres, les autres comme prophètes, les autres comme évangélistes, les autres comme pasteurs et docteurs, pour le perfectionnement des saints en vue de l'oeuvre du ministère et de l'édification du corps de Christ, jusqu'à ce que nous soyons tous parvenus à l'unité de la foi et de la connaissance du Fils de Dieu, à l'état d'homme fait, à la mesure de la stature parfaite de Christ, afin que nous ne soyons plus des enfants, flottants et emportés à tout vent de doctrine, par la tromperie des hommes, par leur ruse dans les moyens de séduction, mais que, professant la vérité dans la charité, nous croissions à tous égards en celui qui est le chef, Christ. » (Ephésiens 4 : 10 – 15)
    Les apôtres, les prophètes, les évangélistes, les pasteurs et les docteurs ont été donnés pour le perfectionnement des saints (croyants). Ce perfectionnement passe notamment par l’enseignement afin que les croyants puissent être assis dans la vérité, la vraie voie de Yahwéh et ne soient point emportés par tout vent de doctrine.

    Il ressort de ce qui précède que bien que nous sommes sous la nouvelle alliance, nous sommes aussi sous un sacerdoce, celui du fils de Dieu, un sacerdoce selon l’ordre de Melchisédek. Or, nous avons vu que sous le sacerdoce de Melchisédek la dîme était payée et que les lévites qui recevaient la dîme, sous la première alliance, avaient été remis en « don » pour servir le Seigneur et de ce fait, la dîme constituait leur salaire. Donc, il est évident que même aujourd’hui les croyants sont tenus d’honorer le Seigneur par leurs dîmes (en plus de leurs offrandes) car nous sommes sous le sacerdoce d’un souverain sacrificateur selon l’ordre de Melchisédeck, personne à qui Abraham le père de la foi avait remis sa dîme. Et sous ce sacerdoce, Jésus a remis en « don » à l’Eglise des hommes pour son perfectionnement, de même que lévites avaient été remis en « don » pour le service du seigneur. De même que ce dernier percevaient la dîme entant que « donnés », il est normal que les « donnés » du temps présent perçoivent la dîme pour le travail qu’ils accomplissent pour le seigneur.
    De plus, comme les lévites qui grâce aux dîmes vivaient du travail d’enseignants de la parole de Dieu qu’ils exerçaient, ceux qui annoncent l’évangile ont reçu du Seigneur l’ordre de vivre de l’évangile. Sachant que ce sont les dîmes qui permettaient aux enseignants de l’Ancienne alliance (et même avant) de vivre de l’évangile, nous comprenons que c’est par le même procédé que ceux de la nouvelle alliance vivront de l’évangile.
    «Ou bien, est-ce que moi seul et Barnabas nous n'avons pas le droit de ne point travailler? Qui jamais fait le service militaire à ses propres frais? Qui est-ce qui plante une vigne, et n'en mange pas le fruit? Qui est-ce qui fait paître un troupeau, et ne se nourrit pas du lait du troupeau? Ces choses que je dis, n'existent-elles que dans les usages des hommes? la loi ne les dit-elle pas aussi? Car il est écrit dans la loi de Moïse: Tu n'emmuselleras point le boeuf quand il foule le grain. Dieu se met-il en peine des boeufs, ou parle-t-il uniquement à cause de nous ? Oui, c'est à cause de nous qu'il a été écrit que celui qui laboure doit labourer avec espérance, et celui qui foule le grain fouler avec l'espérance d'y avoir part. Si nous avons semé parmi vous les biens spirituels, est-ce une grosse affaire si nous moissonnons vos biens temporels. Si d'autres jouissent de ce droit sur vous, n'est-ce pas plutôt à nous d'en jouir? Mais nous n'avons point usé de ce droit; au contraire, nous souffrons tout, afin de ne pas créer d'obstacle à l'Évangile de Christ. Ne savez-vous pas que ceux qui remplissent les fonctions sacrées sont nourris par le temple, que ceux qui servent à l'autel ont part à l'autel? De même aussi, le Seigneur a ordonné à ceux qui annoncent l'Évangile de vivre de l'Évangile. » (1 Corinthiens 9 : 6 – 14)
    Paul énonce le principe selon lequel ceux qui annonce l’évangile sont tenu à recevoir le même soutient que ce que recevaient les sacrificateurs dans le temple (dîmes, offrandes, prémices, etc.).
    Certains soulignent le fait que nous ne sommes plus sous la loi et que nous ne sommes pas tenus par la dîme. Outre les raisons ci-haut avancées qui démontrent le contraire, nous remarquons que Paul cite la loi pour démontrer que nous sommes tenus d’assister ceux qui enseignent l’évangile. Il dit même que cette loi a été écrite pour nous (ceux qui enseignent et ceux qui reçoivent l’évangile) pas seulement pour les juifs comme j’ai vu certains le déclarer au forum. Notez que cette lettre est écrite aux Corinthiens.
    Ce n’est pas pour rien que Paul cite seulement l’Ecriture qui affirme qu’on ne doit pas museler le bœuf quand il foule le grain. Le bœuf représente le sacrificateur. En effet, lorsqu’un sacrificateur devait offrir un sacrifice d’expiation à Dieu pour le péché qu’il avait commis, ce sacrifice était constitué d’un gros bétail (un taureau, Lévitique 4 : 1 - 3) tandis que quand c’était une personne du peuple qui devait offrir un sacrifice d’expiation, ce sacrifice était tiré du petit bétail (une chèvre, Lévitique 4 : 27 – 28). Il identifie ce bœuf comme étant celui qui annonce l’évangile. Le petit bétail, l’agneau, la brebis étant celui à qui l’évangile est annoncé et enseigné.
    « Que celui à qui l'on enseigne la parole fasse part de tous ses biens à celui qui l'enseigne. Ne vous y trompez pas: on ne se moque pas de Dieu. Ce qu'un homme aura semé, il le moissonnera aussi. Celui qui sème pour sa chair moissonnera de la chair la corruption; mais celui qui sème pour l'Esprit moissonnera de l'Esprit la vie éternelle. Ne nous lassons pas de faire le bien; car nous moissonnerons au temps convenable, si nous ne nous relâchons pas. » (Galates 6 : 6 – 9)
    Après avoir demandé à l’enseigné de faire part de ses biens à l’enseignant, Paul souligne qu’on ne se moque pas de Dieu. Il affirme cela parce que s’il existe un moyen de tromper Dieu, c’est bien en refusant de payer la dîme et de donner les offrandes.
    « Un homme trompe-t-il Dieu? Car vous me trompez, et vous dites: En quoi t'avons-nous trompé? Dans les dîmes et les offrandes. » (Malachie 3 : 8)
    L’apôtre Paul parle d’une transaction qui doit exister entre celui qui enseigne et celui qui est enseigné. Celui qui enseigne apporte ses biens spirituels à l’enseigné et ce dernier lui apporte ses biens temporels.
    Melchisédeck, sacrificateur, avait apporté à Abraham du pain et du vin, des biens d’une grande porté spirituelle (comme le pain et le vin que christ avait donné et a légué à ses disciples), et Abraham lui donna ses biens temporels. Et suite à cela, Dieu bénit grandement Abraham.
    « 1 Après ces événements, la parole de Yahvé fut adressée à Abram dans une vision, et il dit: Abram, ne crains point; je suis ton bouclier, et ta récompense sera très grande. » (Genèse 15 : 1)
    Certains brandissent le fait que sous la nouvelle alliance on n’est pas tenu par la dîme parce qu’il nous faut honorer Dieu avec tout ce que l’on a. Ils semblent ignorer que cette idée n’est pas étrangère à l’Ancienne alliance et que cela ne remettait pas en cause l’application de la dîme.
    « 9 Honore l'Éternel avec tes biens, Et avec les prémices de tout ton revenu: 10 Alors tes greniers seront remplis d'abondance, Et tes cuves regorgeront de moût. » (Proverbes 3 : 9 – 10)
    On honore Dieu avec ses biens on donnant nos offrandes, nos dîmes, les prémices de nos revenus, etc. Toutes ces choses sont remises aux serviteurs de Dieu, qui les reçoivent comme un sacrifice d’une odeur agréable pour le Seigneur. La conséquence est celle soulignée en Proverbes 3 : 9 – 10, Dieu envoie de l’abondance et pourvoit aux besoins de ceux qui l’honorent ainsi.
    «Vous le savez vous-mêmes, Philippiens, au commencement de la prédication de l'Évangile, lorsque je partis de la Macédoine, aucune Église n'entra en compte avec moi pour ce qu'elle donnait et recevait; vous fûtes les seuls à le faire, car vous m'envoyâtes déjà à Thessalonique, et à deux reprises, de quoi pourvoir à mes besoins. Ce n'est pas que je recherche les dons; mais je recherche le fruit qui abonde pour votre compte. J'ai tout reçu, et je suis dans l'abondance; j'ai été comblé de biens, en recevant par Épaphrodite ce qui vient de vous comme un parfum de bonne odeur, un sacrifice que Dieu accepte, et qui lui est agréable. Et mon Dieu pourvoira à tous vos besoins selon sa richesse, avec gloire, en Jésus Christ. » (Philippiens 4 : 18 – 19)
    En plus de cela, sous la nouvelle alliance, nous sommes fils d’Abraham.
    «7 reconnaissez donc que ce sont ceux qui ont la foi qui sont fils d'Abraham. » (Galates 3 : 7)
    Jésus affirme que les enfants d’Abraham font les œuvres de ce dernier.
    « Ils lui répondirent: Notre père, c'est Abraham. Jésus leur dit: Si vous étiez enfants d'Abraham, vous feriez les oeuvres d'Abraham. » (Jean 8 : 39)
    Comme Abraham avait payé sa dîme, si on se dit enfant d’Abraham, il nous faut aussi payer notre dîme.

    Cordialement

    Répondre
  • ezechias   
    13 Juin 2014 12:37

    Je voulais aussi vous laisser ce petit verset de Paul :

    "14 Je t 'avoue bien que je sers le Dieu de mes pères selon la voie qu'ils appellent une secte,
    CROYANT TOUT CE QUI EST ECRIT DANS LA LOI (La Torah) ET LES PROPHETES,
    15 et ayant en Dieu cette espérance, comme ils l'ont aussi eux-mêmes, qu'il y aura une résurrection
    des JUSTE et des INJUSTES.
    16 C'est pourquoi je m'efforce d'avoir constamment devant Dieu et devant les hommes,
    une conscience sans reproche." (Actes 24 : 14 - 16).

    Shalom à tous

    Répondre
    • redaction  modérateur  
      13 Juin 2014 18:45

      Cher Ezéchias,

      avec tout le respect que l'on vous doit, il y a de sérieuses lacunes dans votre démonstration et vous venez de dire une autre grosse erreur: la dîme comme remède à la pauvreté. Tout est dans la Bible cher ami, nul besoin de copier-coller l'article d'on ne sait quel théologien ou pédicateur. C'est assez étonnant que vous copiez-collez de tels textes sans aller vérifier par vous-mêmes dans la Bible si ce qu'on vous enseigne est correct.

      Donc très succintement, il y avait 4 sortes de dimes sous la loi de Moïse.

      1)"L'Éternel dit à Aaron : Tu ne posséderas rien dans leur pays, et il n'y aura point de part pour toi au milieu d'eux ; c'est moi qui suis ta part et ta possession, au milieu des enfants d'Israël. Je donne comme possession aux fils de Lévi toute dîme en Israël, pour le service qu'ils font, le service de la tente d'assignation. Nombres 18:31; > DIME POUR LES LEVITES POUR LE SERVICE EFFECTUE DANS LA TENTE D'ASSIGNATION.

      2)"L'Éternel parla à Moïse, et dit : Tu parleras aux Lévites, et tu leur diras : Lorsque vous recevrez des enfants d'Israël la dîme que je vous donne de leur part comme votre possession, vous en prélèverez une offrande pour l'Éternel, une dîme de la dîme ; et votre offrande vous sera comptée comme le blé qu'on prélève de l'aire et comme le moût qu'on prélève de la cuve. C'est ainsi que vous prélèverez une offrande pour l'Éternel sur toutes les dîmes que vous recevrez des enfants d'Israël, et vous donnerez au sacrificateur Aaron l'offrande que vous en aurez prélevée pour l'Éternel. Sur tous les dons qui vous seront faits, vous prélèverez toutes les offrandes pour l'Éternel ; sur tout ce qu'il y aura de meilleur, vous prélèverez la portion consacrée. Tu leur diras : Quand vous en aurez prélevé le meilleur, la dîme sera comptée aux Lévites comme le revenu de l'aire et comme le revenu de la cuve. Vous la mangerez en un lieu quelconque, vous et votre maison ; car c'est votre salaire pour le service que vous faites dans la tente d'assignation." Nombres 18:25-31. LES LEVITES DEVAIENT PRELEVER UNE DIME DE LA DIME QU'ILS PERCEVAIENT ET LA REMETTRE AUX SACRIFICATEURS.

      3) "Tu lèveras la dîme de tout ce que produira ta semence, de ce que rapportera ton champ chaque année. Et tu mangeras devant l'Éternel, ton Dieu, dans le lieu qu'il choisira pour y faire résider son nom, la dîme de ton blé, de ton moût et de ton huile, et les premiers-nés de ton gros et de ton menu bétail, afin que tu apprennes à craindre toujours l'Éternel, ton Dieu. Peut-être lorsque l'Éternel, ton Dieu, t'aura béni, le chemin sera-t-il trop long pour que tu puisses transporter ta dîme, à cause de ton éloignement du lieu qu'aura choisi l'Éternel, ton Dieu, pour y faire résider son nom. Alors, tu échangeras ta dîme contre de l'argent, tu serreras cet argent dans ta main, et tu iras au lieu que l'Éternel, ton Dieu, aura choisi. Là, tu achèteras avec l'argent tout ce que tu désireras, des boeufs, des brebis, du vin et des liqueurs fortes, tout ce qui te fera plaisir, tu mangeras devant l'Éternel, ton Dieu, et tu te réjouiras, toi et ta famille." Deutéronome 14:22-26. > DIME ANNUELLE QUE TOUS LES ISRAELITES DEVAIENT CONSOMMER LORS DES SAINTES FETES.

      NB: le verst 27 se rapporte à la première dîme:"Tu ne délaisseras point le Lévite qui sera dans tes portes, car il n'a ni part ni héritage avec toi."

      4)"Au bout de trois ans, tu sortiras toute la dîme de tes produits pendant la troisième année, et tu la déposeras dans tes portes. Alors viendront le Lévite, qui n'a ni part ni héritage avec toi, l'étranger, l'orphelin et la veuve, qui seront dans tes portes, et ils mangeront et se rassasieront, afin que l'Éternel, ton Dieu, te bénisse dans tous les travaux que tu entreprendras de tes mains." DIME POUR LES PAUVRES PRELEVEE TOUS LES 3 ANS.

      Concernant la dîme D'Abraham à Melchisedek, il ne l'a payée qu'une seule fois et non sur ses biens mais sur le butin de guère.: "Dès qu'Abram eut appris que son frère avait été fait prisonnier, il arma trois cent dix-huit de ses plus braves serviteurs, nés dans sa maison, et il poursuivit les rois jusqu'à Dan. Il divisa sa troupe, pour les attaquer de nuit, lui et ses serviteurs ; il les battit, et les poursuivit jusqu'à Choba, qui est à la gauche de Damas. Il ramena toutes les richesses ; il ramena aussi Lot, son frère, avec ses biens, ainsi que les femmes et le peuple. Après qu'Abram fut revenu vainqueur de Kedorlaomer et des rois qui étaient avec lui, le roi de Sodome sortit à sa rencontre dans la vallée de Schavé, qui est la vallée du roi. Melchisédek, roi de Salem, fit apporter du pain et du vin : il était sacrificateur du Dieu Très Haut. Il bénit Abram, et dit : Béni soit Abram par le Dieu Très Haut, maître du ciel et de la terre ! Béni soit le Dieu Très Haut, qui a livré tes ennemis entre tes mains ! Et Abram lui donna la dîme de tout." Ddeutéronome 14:14-20. > DIME DU BUTIN DE GUERRE- LA MENTION DE CETTE DIME EST HORS SUJET. IDEM POUR LA DIME PAYEE PAR JACOB. IL N'EXSITE AUCUNE PREUVE BIBLIQUE (sauf dans l'imagination et l'extrapolation de certains "érudits") QU'ABRAHAM ET JACOB ONT PAYE LA DIME REGULIEREMENT.

      Vous faites beaucoup d'erreurs et de mélanges, il faudrait un article de plusieurs pages pour vous répondre point par point et c'est ce que nous allons faire prochainement.

      Fraternellement,

      Répondre
  • LUISSINT   
    13 Juin 2014 17:13

    Ezechias,

    De quelle tribut d'Israel appartiens-tu ?

    Moi, j'étais une païenne et JÉSUS à permis que j'entende sa Parole et cela m'a permise d'être une rachetée et d'être sauvée par grâce.

    Écoute ce message sur tv2vie:: la dîme n'est plus d'actualité. Ludovic Rougé.

    Shalom

    Répondre
  • Nicolas K.   
    13 Juin 2014 17:55

    Donc avant tout, Ezechias, il faut souligner que tu défends une doctrine que tu ne maîtrise pas. Tu nous a donné un argument (lévites/sacrificateurs), sur lequel tu basais ta réflexion, qui s'est avéré erroné.

    Pour le reste des arguments nous t'avons également répondu et nous t'avons opposé des arguments clairs. Et maintenant, tu fais comme si tu n'avais rien vu et nous ponds un copier/coller d'un article, lui aussi erroné.

    Donc je pose la question, quelles sont tes motivations ? Cherches-tu à connaître la vérité ? Ou à défendre la doctrine de ton église/pasteur/fédération que tu crois être la vérité parce qu'elle est sortie de la bouche de ton pasteur ?

    Bon maintenant je vais m'atteler à répondre brièvement aux erreurs exposées dans ton copier/coller.

    Sur le pourquoi de la dîme, il est dit « la dîme a été donnée comme un remède à la pauvreté ». C'est complètement faux. Il y avait dans la loi quatre sortes de dîmes différentes. Une d'entre elles, prélevée tous les trois ans, était destinée au pauvre, à la veuve, à l'orphelin et pouvait également profiter au lévite. Les trois autres étaient pour le culte et le sacerdoce. L'une que le peuple mettait de côté pour la consommer lui-même lors de fêtes de Yahweh à Jérusalem. Une autre que les lévites prélevaient sur le peuple. Et la dernière que les sacrificateurs prélevaient sur les lévites. Ces trois-là n'avaient donc aucun rapport avec un quelconque remède à la pauvreté, elle servait à assurer le culte et le service dans le Temple.

    Donc petite question au passage, laquelle de ces quatre dîmes faut-il aujourd'hui donner ? N'y a-t-il pas là un petit problème dans la doctrine de ceux qui appellent à donner la dîme ?

    Pour ce qui est de la dîme avant la loi de Moïse, que Abraham et Jacob ont donné. Il faut préciser que ça ne s'est absolument pas fait sur une base régulière, comme ce qui était demandé sous la loi de Moïse. Mais c'était un geste ponctuel, qui ne s'est pas répété et réalisé à partir d'une initiative personnelle. Aussi, pour Abraham, il s'agissait d'un dixième d'un butin de guerre qu'il venait d'amasser et non d'un dixième de ses biens, récoltes, etc. Donc à vrai dire ces dîmes ne sont pas vraiment comparables à ce qui était demandé sous la loi de Moïse, encore moins à ce qui est demandé par les pasteurs charlatans d'aujourd'hui.

    Quoi qu'il en soit je rappelle, ou précise si tu ne le savais pas, que la loi n'a pas commencé avec la loi de Moïse. Les sacrifices ont commencé au temps d'Adam, ce n'est pas pour autant un argument pour perpétuer les sacrifice aujourd'hui, sous prétexte « ça se faisait avant la loi de Moïse ». De même, la circoncision à commencé avec Abraham. Donc si on dit comme tu le fais « comme Abraham avait payé sa dîme, si on se dit enfant d’Abraham, il nous faut aussi payer notre dîme », il faudrait dire également : comme Abraham pratiquait les sacrifices et la circoncision, il nous faut pratiquer les sacrifices et la circoncision. Ce à quoi je te répondrais, comme Paul, celui qui se fait circoncire est séparé de Christ ! Il en est donc de même pour celui qui sacrifice des animaux, et celui qui paie une dîme, ils sont séparés de Christ.

    Quant à la dîme sous la Nouvelle Alliance, c'est simple : elle est absente. Elle, qui n'était qu'une l'ombre de certaines choses à venir, est remplacée par la libéralité, le soutien mutuel, etc. Il n'y a pas une seule trace dans la Bible et dans l'Histoire d'une pratique de la dîme chez les premiers chrétiens. Les chrétiens donnaient, comme Paul l'enseignait, chacun selon ses moyens, selon qu'ils l'avaient résolu dans leur cœur, sans contrainte ni tristesse, etc. Et c'est tout. Celui qui annonce un évangile différent est anathème, c'est à dire maudit.

    Pour information, ce n'est que quelques siècles plus tard, sous le catholicisme, que la dîme a fait son apparition chez les chrétiens. Et elle n'était même pas basée sur la dîme biblique, mais sur l'impôt romain en cours à l'époque.

    L'auteur de ton copier/coller mélange également tout un tas de chose, il tord les versets pour faire correspondre ensemble certains qui n'ont rien à voir avec d'autres, il passe tout ça au mixeur et nous sors une doctrine farfelue.

    Tous les chrétiens sont sacrificateurs, tous ont un ministère pour le Seigneur, ne serait-ce que celui de la réconciliation. Pour ceux qui œuvrent « à temps plein » pour le Seigneur, sans travail à côté, si c'est ce que le Seigneur leur demande, il faut qu'ils s'attendent au Seigneur. Ils n'ont pas à contraindre les autres à payer un impôt qu'on appellerait dîme. Un ouvrier ne réclame ni ne perçoit son salaire sur ses collègues, mais il vient de son patron. Le Seigneur lui-même mettra dans le cœur des frères et sœurs de soutenir librement cet ouvrier. C'est comme ça que ça fonctionne.

    Shalom à toi.

    Répondre
  • kevin   
    13 Juin 2014 18:52

    Par simple curiosité, ce serait possible d'avoir le pourcentage (même approximatif) des églises qui exigent la dîme ?

    Répondre
  • ezechias   
    14 Juin 2014 08:02

    Cher Nicolas K.

    La Dîme absente de la Nouvelle Alliance :
    Abraham effectivement a payer la dîme, a fait la circoncision, avait la foi, et plein d'autre chose encore, notamment connaissais aussi la Loi de son Dieu. Sache encore, qu'aujourd'hui la Loi est spirituelle car Dieu inscrit ces Loi dans nos coeurs. La circoncision est encore d'actualité dans la Nouvelle Alliance, c'est la circoncision du coeur, La Dîme aussi est encore d'actualité, Jésus dans Luc ch 11 : 42 a dit : « c’est là ce qu’il fallait pratiquer, sans omettre les autres choses » Il parlais de la dîme compris, et il est aussi dit : La Loi et les prophètes ont subsisté jusqu’à Jean (Luc 16.16). Alors que Jésus, a cessé d'être sous la Loi lors du baptême de Jean.
    Lis aussi hébreux et tu verra que Paul fait référence a la Dîme, ainsi que de Melchisedek, d'où nous avons ce nouveau sacerdoce (que nous pratiquons). Tout est nouveau et ne contredit pas l'ancien mais le confirme, parce que la Loi aujourd'hui est spirituelle, son application est révélé, et sa lumière (actes 26 : 17 et 18) venu nous permet de marcher dedans, et non selon des pratiques charnelle.
    Libre a vous de penser le contraire, c'est vous qui mélangé l'ancienne et la nouvelle alliance.

    Pour info aussi , "Je n'appellent pas à donner la dîme", comme tu le dit, mais je dit qu'il est faut de dire qu'elle n'existe plus ! Je suis d'accord avec toi qu'il y a beaucoup de charlatent notamment qui se dise pasteur, et que la dîme effectuer, a l'hors actuelle n'est pas appliquer de façon juste, ils en répondrons de toute façon. Je n’appartiens d’ailleurs a aucune dénomination, aucune fédération, ni ne tire mon plus mon enseignement d'un pasteur, comparativement a toi. Et je donne m'a dîme, non pas a un pasteur ni pour un bâtiment, mais là ou Dieu me dit de donner, et cela depuis 20 ans, et je peu dire que je suis vraiment bénis, car celui qui fait fît de la dîme, vole Dieu et en retire des conséquence.

    Deuxièmement : Tu dit : "Elle, qui n’était qu’une l’ombre de certaines choses à venir", j'invite tout le monde a regarder dans le grec, et vous verrez que dans Colossiens 2 : 16 Louis segond a traduit "était" alors que le grec, a le verbe être au présent "est" : "qui est (et non était) l'ombre des choses a venir", et elle vienne pour nous aujourd'hui, la vrais foi révélé, évolution notament expliqué dans Galates 3 : 17 a 29. nous avons tous encore besoin d'être amené a christ, sauf peu être toi surement. (enfant-Fils / avoir toute la foi / avoir entièrement revêtu Christ / avoir déjà tout l'héritage, tous les promesses ?) Vous me targué de chose que je n'ai pas dite, et vous comprenez qu'a travers vos filtres d'enseignement erronés, vous tordez le sens des écritures. Vous avez encore besoin de Lait, même si surement vous avez déjà, je l'espère, gouter a un peu plus consistant.
    C'est comme cette histoire cité plus haut de la TACHE, comme si la Loi pouvais être réduite a une Tache ??? Si je doit nettoyé une pièce (une tache a faire) je la nettoie, elle n'est plus a faire, et bien SI, quelque temps plus tard, la pièce sera a nouveau sale et je devrais a nouveau la nettoyer. Vous prenez vraiment les gens pour des imbéciles. Tout sa parce que vous ne comprenez ou ne voulez pas comprendre que l'alliance est nouvelle, la Loi est nouvelle, le sacerdoce est nouveau, Dieu nous a offert une vie nouvelle.
    Point et c'est tout.
    Je vais arrêter là, comprend que celui qui veux bien comprendre, et entendre celui qui veut bien entendre. Celui qui croit en Jésus viens a la lumière. Je ne continuerais donc pas se com.

    Répondre
  • kevin   
    14 Juin 2014 18:34

    Ezechias;

    Pour ton information, la Bible dit clairement que la dîme a été abolie.

    Hébreux chapitre 7:

    7:1 Car ce Melchisédec, était roide Salem, et sacrificateur du Dieu souverain, qui vint au-devant d'Abraham lorsqu'il retournait de la défaite des Rois, et qui le bénit,
    7:2 Et auquel Abraham donna pour sa part la dîme de tout. Son nom signifie premièrement roide justice, et puis [il a été] roi de Salem, c'est-à-dire, roi de paix.
    7:3 Sans père, sans mère, sans généalogie, n'ayant ni commencement de jours, ni fin de vie, mais étant fait semblable au Fils de Dieu, il demeure sacrificateur à toujours.
    7:4 Or considérez combien grand était celui à qui même Abraham le Patriarche donna la dîme du butin.
    7:5 Car quant à ceux d'entre les enfants de Lévi qui reçoivent la Sacrificature, ils ont bien une ordonnance de dîmer le peuple selon la Loi, c'est-à-dire, [de dîmer] leurs frères, bien qu'ils soient sortis des reins d'Abraham.
    7:6 Mais celui qui n'est point compté d'une même race qu'eux a dîmé Abraham, et a béni celui qui avait les promesses.
    7:7 Or sans contredit, celui qui est le moindre est béni par celui qui est le plus grand.
    7:8 Et ici les hommes qui sont mortels, prennent les dîmes; mais là, celui-là [les prend] duquel il est rendu témoignage qu'il est vivant.
    7:9 Et, par manière de parler, Lévi même qui prend des dîmes, a été dîmé en Abraham.
    7:10 Car il était encore dans les reins de son père, quand Melchisédec vint au-devant de lui.
    7:11 Si donc la perfection s'était trouvée dans la sacrificature Lévitique, (car c'est sous elle que le peuple a reçu la Loi) quel besoin était-il après cela qu'un autre sacrificateur se levât selon l'ordre de Melchisédec, et qui ne fût point dit selon l'ordre d'Aaron.
    7:12 Or la Sacrificature étant changée, il est nécessaire qu'il y ait aussi un changement de Loi.
    7:13 Car celui à l'égard duquel ces choses sont dites, appartient à une autre Tribu, de laquelle nul n'a assisté à l'autel ;
    7:14 Car il est évident que notre Seigneur est descendu de la Tribu de Juda, à l'égard de laquelle n'a rien dit de la Sacrificature.
    7:15 Et cela est encore plus incontestable, en ce qu'un autre sacrificateur, à la ressemblance de Melchisédec, est suscité ;
    7:16 Qui n'a point été fait [sacrificateur] selon la loi du commandement charnel, mais selon la puissance de la vie impérissable.
    7:17 Car [Dieu] lui rend [ce] témoignage: tu es sacrificateur éternellement, selon l'ordre de Melchisédec.
    7:18 Or il se fait une abolition du commandement qui a précédé, à cause de sa faiblesse, et parce qu'il ne pouvait point profiter.
    7:19 Car la loi n'a rien amené à la perfection; mais [ce qui a amené à la perfection], c'est ce qui a été introduit par- dessus, [savoir] une meilleure espérance, par laquelle nous approchons de Dieu.
    7:20 D'autant plus même que ce n'a point été sans serment. Or ceux-là ont été faits sacrificateurs sans serment ;
    7:21 Mais Celui-ci l'a été avec serment, par celui qui lui a dit: le Seigneur l'a juré, et il ne s'en repentira point: tu es sacrificateur éternellement selon l'ordre de Melchisédec.
    7:22 C'est [donc] d'une beaucoup plus excellente alliance [que la première], que Jésus a été fait le garant.
    7:23 Et quant aux sacrificateurs, il en a été fait plusieurs, à cause que la mort les empêchait d'être perpétuels.
    7:24 Mais Celui-ci, parce qu'il demeure éternellement, il a une Sacrificature perpétuelle.
    7:25 C'est pourquoi aussi il peut sauver pour toujours ceux qui s'approchent de Dieu par lui, étant toujours vivant pour intercéder pour eux.
    7:26 Or il nous était convenable d'avoir un tel souverain sacrificateur, saint, innocent, sans tache, séparé des pécheurs, et élevé au-dessus des cieux ;
    7:27 Qui n'eût pas besoin, comme les souverains sacrificateurs, d'offrir tous les jours des sacrifices, premièrement pour ses péchés, et ensuite pour ceux du peuple, vu qu'il a fait cela une fois, s'étant offert lui-même.
    7:28 Car la loi ordonne pour souverains sacrificateurs des hommes faibles; mais la parole du serment qui a été fait après la Loi, [ordonne] le Fils, qui est consacré pour toujours.

    Dés le début du chapitre, il est parlé d'épisode d'Abraham qui a payé la dîme (du butin de la guerre). Au verset 5, il est dit:

    7:5 Car quant à ceux d'entre les enfants de Lévi qui reçoivent la Sacrificature, ils ont bien une ordonnance de dîmer le peuple selon la Loi, c'est-à-dire, [de dîmer] leurs frères, bien qu'ils soient sortis des reins d'Abraham.

    Puis au verset 18, il est dit:

    7:18 Or il se fait une abolition du commandement qui a précédé, à cause de sa faiblesse, et parce qu'il ne pouvait point profiter.

    Le contexte du verset 18, c'est la dîme. Je ne vois pas comment ça peut être plus clair ! Il est clairement dit que le commandement de la dîme a été abolie !

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  • eric   
    15 Juin 2014 06:08

    Non, je ne partage pas vos points de vue.
    Il n'est absolument pas dit qu'il y avais abilition de la dîme, vous inventé de tel propos que la bible ne dit pas.

    les enfants de Lévi qui reçoivent la Sacrificature, ils ont bien une ordonnance de dîmer le peuple selon la Loi, c’est-à-dire, [de dîmer] leurs frères, bien qu’ils soient sortis des reins d’Abraham. Puis au verset 18, il est dit: Or il se fait une abolition du commandement qui a précédé, à cause de sa faiblesse, et parce qu’il ne pouvait point profiter.

    non, cela concerne le changement de loi, et le changement de sacrificature.
    Et nous savons qu'il y a un changement de loi, c'est la loi de christ 1 Corinthiens 9 : 21, car Christ est la fin de la loi, et parce que la loi n'a rien amenez a la perfection, c'est en cela qu'il est parler de sa faiblesse.
    Et un changement de sactificature ; celle de Melchisédek qui est Yéshoua.

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  • kevin   
    15 Juin 2014 10:52

    J'aimerais apporter une petit témoignage (concernant l'article).

    Je me suis converti chez moi en suivant radio2vie tv2vie. Donc contrairement à beaucoup, je n'ai pas connu le système religieux.

    Dieu a permis que j'entende sa Parole chez moi. Le message m'a touché. Le problème, c'est que je n'avais pas la foi. Je voulais me convertir, mais c'était dure de croire. C'était des choses qui me paraissaient être trop belle pour être vrai. J'avais aussi un gros problème de haine et de manque de pardon. Donc j'ai passé des années a essayer de vivre la vie chrétienne. Mais c'était vide et sans fruit puisque je n'avais pas reçu la naissance d'en haut.

    Puis Dieu a fait des miracles dans ma vie. En voyant Dieu agir de manière puissante, ça m'a donné la foi. Ma foi pouvait enfin être basé sur quelque chose de solide et non sur des beau discours. Parce que avant, même avec la meilleur volonté du monde c'était impossible de croire. J'ai alors réalisé que Dieu est bien réelle, c'est ça m'a donné la force et le courage de renoncer à la haine et au manque de pardon. Et aussi, ça m'a donné la motivation pour tout abandonner pour suivre le chemin étroit qui mène à la vie.

    J'ai compris que c'est très important que Dieu agisse, vous pouvez prêcher Jésus au gens, si Dieu ne se manifeste pas, il n'y a pas de conversion. Le cessationnisme, c'est vraiment diabolique. Dernièrement encore, j'ai entendu le témoignage d'une algérienne qui est passé de l'islam à Jésus parce que Dieu a guéri ses problèmes d'estomac. C'est ça la Parole de Dieu. C'est pour ça que l'église visible est si malade. Les gens, les pauvres, ils sont incapables de marcher selon la Parole. Puisqu'ils n'ont pas reçu la vie de Dieu, mais le blabla théologique. Ce que j'arrive à pratiquer facilement maintenant, c'était infaisable avant que Dieu se révèle à moi.

    J'ai ensuite rejoint une bonne assemblée où personne ne me donne des ordres. Où j'ai la liberté de partager et aussi de ne pas le faire. Où on ne m'impose rien. Où on ne m'exige pas d'argent. Où on ne cherche pas à m'exploiter. Où on ne me manipule pas avec des sois disant prophétie. Où on ne me demande pas où j'étais si je m'absente durant une longue période. Où on ne me prend pas la tête pour des futilité. Où on ne se mêle pas de mes affaire personnelles.

    J'ai aussi rencontré des frères et sœurs qui m'ont traité avec bonté et amour. C'est ça le vrai évangile.

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